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Par Fondation TotalEnergies - Publié le 26 octobre 2017 - 09:56 - Mise à jour le 26 octobre 2017 - 11:24
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« Faire pour apprendre » dans les filières pro

Et si les jeunes des métiers techniques se formaient en exercice réel ? C’est la méthode pédagogique innovante développée avec succès par les Écoles de production, pour mener leurs élèves au diplôme et à l’emploi. Depuis 2016, le dispositif est lauréat de La France s’engage dont Total est le mécène privé historique*.

Faire pour apprendre » dans les filières pro
Faire pour apprendre » dans les filières pro

 

 

Dès leur formation, mettre les élèves dans le vif du sujet

Dans les Écoles de production, on se forme aux métiers qui s’exercent en atelier. C’est le cas du bâtiment, de l’automobile, des techniques industrielles, de la restauration, du textile, du numérique, des espaces verts. Par petits groupes, les élèves âgés de 15 à 19 ans sont encadrés par un maître-professionnel. Le cursus les mène soit vers un CAP, soit vers un Bac pro.

Or les projets pédagogiques ont une spécificité : tout ce qui est produit en ateliers répond à une commande réelle. « On met le jeune devant une réalisation concrète, que l’on vend au prix du marché. Les jeunes sont tous sous statut scolaire, mais ça permet de mettre en tension leur atelier », détaille Corentin Rémond, délégué général de la Fédération Nationale des Écoles de Production. Un aspect qui fait pleinement partie du modèle des écoles, puisqu’elles y trouvent un financement, en complément de la taxe d’apprentissage et des subventions régionales. Et au final, le coût de la scolarité reste faible pour les familles, quand elle n’est pas gratuite.

Car ces écoles se veulent libres et ouvertes à tous. « Pour la sélection, on ne tient pas compte du livret scolaire, explique le délégué général. On se base sur la motivation et l’appétence de l’élève envers son futur métier. » Ici, les difficultés financières et éducatives ne sont pas un frein. Tout comme les difficultés cognitives que présentent parfois les élèves. « Sur un atelier, on apprend différemment. On s’adapte à l’intelligence de la main. On travaille sur la confiance du jeune pour le remettre en situation de réussite. »

Des formations probantes, avec un taux de 93 % de réussite aux examens

Les résultats sont au rendez-vous. Plus de 70 % de mentions au Bac Pro. Pour une trentaine d’élèves, ce sont des médailles au concours général, au meilleur apprenti de France, aux Olympiades des métiers. 50 % des jeunes évoluent vers un BTS. Lorsqu’ils choisissent d’entrer dans la vie professionnelle, leur insertion est de 100 % et chaque élève bénéficie de 5 à 6 offres d’emploi.

Une belle réussite directement liée, selon Corentin Rémond, au format pédagogique de l’école : « on respecte tout le référentiel du CAP mais on prône une autonomie de programme, avec 2 tiers de pratique et un tiers de théorie. Nos jeunes ont 2000 heures d’atelier. Ils sont plus aguerris. »

Vers une présence géographique accrue

Grâce au soutien du programme La France s’engage, de nouvelles écoles se créent. Six nouvelles structures ont ouvert en septembre 2017, huit sont en projet pour 2018.

Pour soutenir l’initiative, Total, mécène de La France s’engage, a convié en mai 2017 les Écoles de Production à son assemblée générale. L’objectif : faire connaître le programme et solliciter de ses actionnaires particuliers un soutien financier au prorata de leur présence. Une vidéo a été réalisée pour l’occasion. « On a un déficit d’image dans les métiers manuels, précise Corentin Rémond. On veut que nos jeunes fassent la promotion de leur formation et de leur métier ! »

(*) Le programme La France s’engage se poursuit aujourd’hui avec la Fondation La France s’engage à laquelle se sont joints trois autres partenaires privés : BNP Paribas, Andros et Artémis.

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