#TechForGood Latitudes lance sa nouvelle promotion d'explorateurs
Latitudes a pour objet social d'encourager et d'accompagner l'utilisation des technologies au service de l'intérêt général.
Une nouvelle promotion de Tech for Good Explorers, programme pédagogique développé par Latitudes, a pris le large vendredi 13 octobre, au Liberté Living Lab
Quoi ? Lancement d’une nouvelle promotion du programme pédagogique Tech for Good Explorers de Latitudes, parrainée par Frédéric Bardeau, co-fondateur de Simplon.
Qui ? Latitudes est une association loi 1901 qui a pour objet social d’encourager et d’accompagner l’utilisation des technologies au service de l’intérêt général.
Pourquoi ? 1/ Faire prendre conscience aux ingénieurs et aux développeurs que leurs compétences peuvent participer à la résolution de problèmes de Société, tout en 2/ venant en aide à des structures qui oeuvrent déjà en ce sens au quotidien.
Transmettre l’envie de s’engager auprès des ingénieurs et des développeurs
L’association Latitudes a vu le jour suite à une prise de conscience : alors que de plus en plus d’écoles sensibilisent leurs élèves à ce que sont l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) et l’entrepreneuriat social, les écoles d’ingénieurs et d’informatique traînent le pas. Pour preuve, alors qu’un élève sur deux en écoles de commerce, journalisme ou sciences politiques sait précisément ce qu’est l’ESS, ils ne sont qu’un sur cinq en écoles de sciences technologiques*.
Une des causes de cet écart : l’image non-technologique associée au secteur. Nombreux sont encore les jeunes ingénieurs et développeurs convaincus qu’entre tech et social, il faut choisir ! Avec son programme, Latitudes a pour ambition de réconcilier ces jeunes, passionnés de challenges technologiques, avec le monde de l’intérêt général. Si demain, ces jeunes prennent conscience qu’ils peuvent allier les deux, et devenir développeurs (bénévoles ou salariés !) pour une association par exemple, alors nous aurons accompli un grand pas.
C’est d’ailleurs cela qui a poussé Manon Léger, co-initiatrice de Latitudes, à rassembler la première équipe pour travailler sur le sujet : “C’est au cours de mes études d'ingénieur, et en côtoyant quelques associations, que j'ai pris conscience de l'impact que pouvaient avoir les compétences que nous étions en train d'acquérir. Je n'avais plus qu'une idée en tête : trouver un moyen de les mettre au service de la Société ! Avec Latitudes, nous espérons que la vision nous dépasse, et que chaque ingénieur, chaque développeur, chaque data scientist voie dans ses compétences – très recherchées – une façon d’avoir un impact positif sur le monde qui l’entoure.”
Afin de répondre aux enjeux technologiques d’un secteur en pleine mutation
En effet, le monde de l’intérêt général a besoin d’eux. Les nouvelles technologies, en transformant notre manière de collaborer ou de communiquer, ont aussi chamboulé les repères de ce monde historiquement centré sur l’humain.. Avec des technologies qui peinent parfois à prendre en compte tous les enjeux sociaux et sociétaux, et un monde de l’intérêt général en pleine transformation, cela annonce un beau challenge pour Latitudes : montrer que l’on peut adopter une utilisation des technologies au service de l’humain.
Une utilisation qui se manifeste à deux niveaux ; d’un côté de nouveaux outils promettent plus d’efficacité dans l’organisation interne des structures, de la gestion de projet à la mobilisation des bénévoles. Et de l’autre côté, certaines structures ont même apprivoisé les opportunités qu’offraient ces nouvelles technologies pour faire naître une nouvelle proposition de valeur. On a ainsi vu des outils comme celui de Reconnect – un coffre-fort numérique pour les sans-abris – voir le jour. Certaines structures comme Simplon, ont aussi saisi la chance que représentait le numérique pour l’emploi, en imaginant des formations pour des personnes en réinsertion.
Afin de capitaliser sur ces avancées, les structures d’intérêt général ont besoin que des ingénieurs et des développeurs décident de s’engager, que ce soit bénévolement ou professionnellement, et transforment l’essai que ces premières structures viennent d’inscrire. Latitudes veut se positionner comme l’une des étincelles de cet engagement : en touchant les jeunes dès leurs études, elle espère les convaincre de s’engager une fois diplômés, que ce soit en salariat ou en bénévolat.
Une première expérimentation réussie
Le semestre dernier, 67 étudiants de 3 écoles (CentraleSupélec, la Digital Tech Year et l’IESA Multimédia) ont participé à de premières expérimentations qui ont permis de valider l'appétence non seulement des bénéficiaires comme Les Restos du Coeur, des étudiants, mais aussi des responsables pédagogiques, comme en témoigne Éléonore Mounoud, responsable des projets innovations à CentraleSupélec et désormais présidente de Latitudes : “Ce qui m’a marqué chez Latitudes, c’est sa capacité à rassembler et à motiver les étudiants, les enseignants et les bénéficiaires autour de projets fortement technologiques et porteurs de sens. Permettre aux étudiants de monter en compétences et de construire leur identité professionnelle tout en venant en aide à des structures, c’est ce qui m’a donné envie de poursuivre l’aventure avec l’équipe.”
À titre d'exemple Camille, Amine, Hamza et Ahmed, de CentraleSupélec, ont travaillé pour Les Restos du Coeur afin de proposer une utilisation optimale des données pour faire évoluer le barème d'accès à l'aide alimentaire et mieux lutter contre l'exclusion en France.
L’envie d’aller plus loin
Demain, Latitudes entend se répliquer dans les écoles soucieuses de faire découvrir le monde de l’intérêt général à leurs étudiants, grâce à ces projets concrets qui leur permettent de monter en compétences et de gagner de l’expérience. Latitudes souhaite aussi développer des programmes à destination des entreprises, afin de les aider à mettre leur expertise technologique au service d’une problématique de Société qui leur tient à coeur, et sur laquelle ils voudraient engager leurs collaborateurs.
* D’après une étude BCP, Ipsos, CGE de 2016.
À propos de Latitudes
Chiffres clés
+ 7 écoles partenaires du programme : CentraleSupélec, la Digital Tech Year, l’ESIEA, Simplon, l’ENSAE, l’IESA Multimedia et Centrale Lille. + Environ 35 projets technologiques et à impact social vont être réalisés pour des structures partenaires de Latitudes
+ 150 étudiants vont s’engager sur ces projets
+ 30 bénévoles vont accompagner les étudiants et les bénéficiaires pour les aider à monter en compétences
Comment ça marche ?
1/ Nous recueillons les besoins technologiques de structures qui portent un projet au service de l’intérêt général
2/ Nous affinons le projet afin d’en faire un projet pédagogique, réalisable par des étudiants
3/ Nous proposons les projets reçus aux responsables pédagogiques des écoles partenaires de Latitudes
4/ Les étudiants de ces écoles sélectionnent les projets qui leur plaisent, que ce soit d’un point de vue technologique, ou d’un point de vue social
5/ L’équipe de Latitudes, et ses 30 mentors bénévoles accompagnent les étudiants et le les bénéficiaires dans la réalisation de ces projets, afin d’en maximiser la réussite et donc l’impact
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