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Par Le RAMEAU - Publié le 15 mars 2022 - 11:16 - Mise à jour le 15 mars 2022 - 15:19
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Apprendre à (ré)concilier les 3 temps du bien commun

Dans le contexte actuel d’incertitudes et d’inquiétudes sur l’équilibre du monde, il est plus que jamais nécessaire de garder la tête froide. Pour y contribuer, la Fondation pour la Co-construction du bien commun nous invite à (re)penser les 3 temps de construction de notre Avenir collectif. Prenons le temps d’en partager les étapes.

Le 30 septembre dernier, la Fondation pour la Co-construction du bien commun fêtait ses 5 ans (événement à voir en replay). À cette occasion, elle a publié le 3e volet de son triptyque sur les conditions de déploiement du mouvement d’alliance pour faire de la France un éclaireur de l’ODD 17 en pratiques. Le premier volet a été publié en 2018 avec le livre « l’Alchimie du bien commun » qui posait les Objectifs de Développement Durable comme le cadre d’une vision partagée au plan mondial pour réussir les transformations systémiques que nous vivons actuellement.  Le deuxième volet « Ensemble, valorisons l’ODD 17 » a illustré de manière très concrète les actions collectives transformatrices qui donnent confiance en notre Avenir commun. Le livre « Projet (Re)Naissance : de l’économie d’alliance à la (re)découverte de notre Lien commun » invite chacun à réinventer son modèle en s’ouvrant à la diversité des chemins possibles pour faire Cap commun vers 2030. Ce 3e volet met en avant l’importance de se réconcilier avec le temps long.

Pour réussir les transformations profondes, l’histoire de l’humanité nous apprend que nous devons apprendre à nous projeter sur 3 temporalités complémentaires : 18 mois pour une opérationnalité efficace, 7 ans pour une stratégie pertinente, et 28 ans pour une prospective inspirante.

Ces temps sont connus depuis longtemps ! Les (re)découvrir dans les travaux empiriques menés par Le RAMEAU n’a été que la confirmation que, quelle que soit la puissance des outils qu’ils utilisent, les femmes et les hommes ont besoin de maturer leur chemin dans des temporalités qui restent stables au fil des siècles. « Madame Nature » a des droits que nous ne saurions ignorer : il est inutile de tirer sur une plante pour la faire pousser plus vite car cela n’a qu’un effet possible… la casser ! Ne pas respecter le temps de l’appropriation des enjeux et des pratiques de son époque, c’est prendre le risque de la rupture entre tous. Nous devons prendre soin de chacun d’entre nous, et en priorité des plus vulnérables. La force d’une chaîne étant dépendante du maillon le plus fragile, la prise en compte de notre fragilité individuelle et collective est un bon Sens qu’il nous faut (re)trouver dans ces temps troublés. C’est le fondement même de la Fondation pour la Co-construction du bien commun qui a été créée en 2016 à l’occasion du 10e anniversaire du RAMEAU. Modestement, elle s’est donné pour objectif de valoriser les « Artisans du bien commun », les « Projets Cèdre du Liban » et les « Territoires de Confiance » qui nous invitent à « faire alliance » dans la durée pour inventer ensemble ce qu’aucun de nous ne peut faire seul. La Fondation est convaincue qu’elle contribue à (re)donner confiance dans notre Avenir commun. Elle a aussi pour mission de « prendre soin de ceux qui prennent soin »…, car faire la promotion du « faire alliance » au-delà des différences n’est pas un « long fleuve tranquille » !

L’année 2022 marque une nouvelle étape pour la Fondation. Elle souhaite plus que jamais incarner les 3 temps nécessaires pour rendre possible le « pari de la confiance ». Lors de son conseil scientifique élargi du 2 février dernier, la Fondation a partagé le bilan de ses 5 ans, et impulsé sa contribution aux différentes temporalités de notre cheminement collectif.

Pour Agir dès aujourd’hui de manière efficace, une nouvelle gouvernance a été mise en place au 1er janvier 2022. Dominique BAILLY a été nommé président de la Fondation. Brigitte GIRAUD a accepté la triple mission de vice-présidente de la Fondation, ainsi que du conseil scientifique et du conseil de prospective. Daniel LEBEGUE poursuit le mandat de président du conseil scientifique qu’il assure depuis 2016. Charles-Benoît HEIDSIECK, fondateur de la Fondation, prend la présidence du nouveau conseil de prospective. Yann ULLIAC a accepté la charge de secrétaire général de la Fondation. Cette nouvelle gouvernance se donne jusqu’à l’été pour affiner le projet stratégique 2022-2028 dont les orientations ont été esquissées (voir « bilan et perspective de la Fondation pour la Co-construction du bien commun », février 2022).

Pour Anticiper demain, la Fondation lance la sélection de la 3e promotion des « Artisans du bien commun », des « Projets Cèdre du Liban » et des « Territoires de Confiance ». Les 15 membres du conseil scientifique et les 31 « éclaireurs 2030 » des promotions précédentes sont invités à faire leur proposition d’ici fin avril. Le conseil statuera sur la promotion 2022 en juillet. Cette dernière sera rendue publique le 4 octobre prochain. La nouvelle gouvernance a aussi annoncé le lancement d’une étude d’impact pour être en capacité de mesurer les effets des promotions 2018, 2020, 2022, 2024 et 2026 sur notre confiance collective en 2030. Faire un pari à 10 ans nécessite de définir les moyens adaptés d’en mesurer les impacts. En cette année où l’Observatoire des partenariats publie la 1re étude d’impact de l’ODD 17 à l’échelle d’une Nation, le temps est venu de définir les modalités d’une évaluation sur le temps long.

Pour Préparer après-demain, il nous faut agir ensemble dès maintenant. La Fondation est convaincue qu’au-delà de la gestion de crise actuelle, et de notre mobilisation pour réussir l’Agenda 2030 des Objectifs de Développement Durable, il nous faut aussi pEnser le monde de demain pour mieux le pAnser aujourd’hui. Le retour d’expérience de la démarche collective d’éclairage des mutations de l’intérêt général a été inspirante. Entre 2014 et 2021, 7 ans de cheminement collectif ont permis de faire émerger des solutions concrètes et pertinentes pour faire (re)connaître la valeur du « faire alliance » au service de nos défis communs (cf rapport « intérêt général : nouveaux enjeux, nouvelles alliances, nouvelle gouvernance » de 2015, dossier JURIS « Intérêt général, un concept en mutation » de 2019 et le « carnet de voyage à la (re)découverte de l'intérêt général » de 2021). Fort de ces résultats, la Fondation se propose d’engager une démarche prospective sur la période 2022-2028 pour anticiper l’évaluation de l’Agenda 2030, et la préparation de l’après ODD. La démarche prospective « Intérêt général 2050 » est donc lancée en ce début d’année afin d’inviter ceux qui le souhaitent à rejoindre le groupe de travail qui débutera ses travaux après l’annonce de la 3e promotion de la Fondation, le 4 octobre prochain. 

La Fondation pour la Co-construction du bien commun est à l’écoute de tous ceux qui souhaitent contribuer à l’enjeu de « prendre soin de ceux qui prennent soin » en risquant le « pari de la confiance ». Ne nous trompons pas, le « faire alliance » n’est pas un chemin facile. Ayons une attention particulière pour celles et ceux qui inventent un XXIe siècle plus équitable, fraternel et durable.

N’hésitez pas à nous faire savoir si vous souhaitez contribuer d’une manière où d’une autre à ce nouveau chemin de co-construction du bien commun.

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