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Par Mazars - Publié le 8 septembre 2022 - 16:23 - Mise à jour le 8 septembre 2022 - 18:19
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Étude | Baromètre RSE 2022

Mazars publie son 12ᵉ baromètre des pratiques et tendances en matière de reporting extra-financier en France. Pour mener à bien cette étude, les documents de référence de 70 sociétés du CAC 40 et du SBF 120 (DPEF et URD 2021) ont été analysés et comparés.

Entrée au cirque Mafate
Entrée au cirque Mafate

Quelles sont les dernières tendances RSE en France ?

Cette nouvelle édition est marquée par la transformation du reporting extra-financier, sous l’impulsion de l’Europe. Il semblerait que la taxinomie des activités vertes ait accaparé toute l’énergie des entreprises qui ont dû publier les ratios d’éligibilité au regard des deux objectifs relatifs au climat. Ce premier exercice de rapprochement entre les business models et la classification des activités établie par l’Europe a révélé des résultats parfois surprenants laissant supposer que les demandes de la Commission européenne, pourtant extrêmement détaillées, ont pu laisser la porte ouverte à différentes interprétations… et donner davantage de fil à retordre à certains secteurs d’activité.

 

 

Anticiper les évolutions en matière de reporting de durabilité : vers la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD)

Force est de constater que les déclarations de performance extra-financière (DPEF) relatives à l’année 2021 n’ont pas beaucoup évolué par rapport à celles de 2020. Néanmoins, la multiplication des réglementations européennes en faveur de la durabilité et les échéances quasi-simultanées qui arrivent à grands pas sont en passe de transformer le reporting extra-financier en un exercice résolument plus complexe, y compris pour les entreprises les plus matures en matière de RSE.

Les résultats de la confrontation des DPEF avec les projets de normes pour comparer la durabilité des modèles d’affaires et mesurer la marche à franchir montrent que :

  • 43 % des entreprises présentent une stratégie RSE au sein de leur modèle d’affaires.
  • 59 % des entreprises du panel font référence à leur raison d’être dans leur DEU (53 % en 2020).
  • 81 % des entreprises du panel utilisent une méthodologie d’analyse des risques unique adressant à la fois le volet financier et extra-financier en 2021, contre 63 % en 2020.

Alors que l’on aurait effectivement pu s’attendre à ce que les DPEF 2021 fassent état de trajectoires et plans d’actions plus concrets que par le passé, cela n’a pas vraiment été le cas. Il semblerait que la taxinomie des activités vertes ait accaparé toute l’énergie des entreprises qui ont dû publier les ratios d’éligibilité au regard des deux objectifs relatifs au climat.

La taxinomie verte

Durant l’année 2021, la Taxinomie verte européenne est entrée partiellement en vigueur au sein de l’Union Européenne pour une partie des entreprises soumises à la Directive européenne sur le reporting extra-financier. Les entreprises soumises ont publié la part des activités éligibles au deux premiers objectifs climatiques.

La majorité du panel analysé présente une part de leur activité éligible inférieur à 30 %

Ce constat, a conduit une analyse plus poussée sur huit secteurs (banque, assurance, immobilier, automobile, BTP, équipementiers, énergie et secteur du numérique).

Cette 12ᵉ édition du Baromètre RSE permet de constater que certains sujets sont d’ores et déjà matures tandis que d’autres comme l’identification des risques et des enjeux et certaines thématiques comme la biodiversité devront être renforcés.

Accéder au replay de la présentation du webinar

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