Guyane : L’Ordre de Malte France veut lancer une maraude fluviale !
La Guyane est le plus grand département français. C’est aussi l’un des plus pauvres. Là-bas, la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté. 95% du territoire est recouvert par la forêt amazonienne. La plus grande partie n’est accessible que par voie fluviale. Pour venir en aide aux populations qui vivent dans ces zones reculées, l’Ordre de Malte France a besoin d’équipements spécifiques qu’il ne pourra acquérir sans la générosité du public.
La Guyane est un territoire de 8 millions d’hectares. Si les routes permettent un accès aisé à la population du littoral, ses fleuves représentent les uniques voies d’accès pour 30 % des habitants. Pour pouvoir aider plus de personnes en situation de précarité et vivant dans des zones isolées, l’Ordre de Malte France souhaite lancer au plus vite une maraude fluviale. Pour rendre cela possible, la délégation locale a besoin de près de 6 000 euros.
Grâce à cette somme, les bénévoles pourront acheter le matériel suivant : une remorque de pirogue (à remettre aux normes réglementaires pour des questions de sécurité), du matériel d’accastillage, des gilets de sauvetage, une trousse de secours, etc.
ALLER VERS LES PLUS ISOLÉS
La délégation de l’Ordre de Malte France en Guyane a vraiment à cœur d’assister au lancement prochain de la maraude fluviale. L’objectif consiste à la mettre en œuvre une ou deux fois par mois au bénéfice de trois villages isolés, situés à la frontière franco-brésilienne : Tampak, Trois-Palétuviers et Ouanary. Cela permettrait de doubler le nombre des interventions actuellement réalisées par les centres de santé publics sur le bassin du fleuve Oyapock.
Au total, 600 personnes vivant dans ces villages bénéficieraient de cette nouvelle aide. L’Ordre de Malte France viendrait ainsi en renfort des centres de santé et contribuerait à améliorer significativement la prise en charge et le suivi des patients.
Créée en 2020, la délégation de l’Ordre de Malte France en Guyane a démarré des activités de solidarité (maraudes sociales et médicales) à Cayenne et à Saint Laurent du Maroni, où 50 % de la population vivent sous le seuil de pauvreté.
