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Par PIE - Publié le 2 octobre 2018 - 09:57 - Mise à jour le 2 octobre 2018 - 13:22
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Entrepreneuriat et ESS : J.-P. Charasch, président du comité d’engagement de PIE

L'entrepreneuriat est aujourd'hui un vecteur capital du lien social et de la cohésion des territoires, particulièrement lorsqu'il a une portée sociale et solidaire. Acteur majeur du financement des TPE franciliennes, Paris Initiative Entreprise (PIE) est un tremplin pour les entreprises de l'ESS. Elles peuvent avec le soutien de PIE créer et développer leur activité économique. Une contribution qui ne se limite pas à un apport financier, puisque PIE accompagne également le lancement des start-ups et peut être caution bancaire. Tous ces outils mis à disposition des petites entreprises et de l’ESS ont permis de créer ou de sauvegarder plus de 4 000 emplois en Île-de-France depuis la création de l'association. Découvrez les portraits de ceux qui animent PIE au quotidien.  Jean-Pierre Charasch préside un des comités d’engagement de PIE qui décide de financer ou non les projets présentés par les start-ups de l’économie sociale et solidaire.

Entrepreneuriat et ESS : J.-P. Charasch, président du comité d’engagement de PIE
Entrepreneuriat et ESS : J.-P. Charasch, président du comité d’engagement de PIE

 

Jean-Pierre Charasch n’a pas hésité bien longtemps lorsque le président de PIE lui a demandé de venir le rejoindre il y a une dizaine d’années. « Lucien Jibert a été un de mes clients durant mes 35 années dans la banque avant de devenir un ami, explique le président du comité d’engagement de PIE. Lorsque j’ai créé en 2008 ma structure de courtage de crédit qui s’appelle Frejean Finance, il m’a proposé  de l’aider dans son association. Il cherchait des banquiers expérimentés pour analyser les projets des entrepreneurs. Je monte des dossiers de crédit depuis près de 40 ans, ce secteur n’a donc plus vraiment de secret pour moi. »

 

Cet ancien directeur au sein de BNP Paris et de la Banque Vernes est aujourd’hui membre du bureau de PIE et préside une fois par mois un des comités qui décide ou non de financer les initiatives présentées par les start-upers. Le processus décisionnaire est bien calé . « Nous recevons par mail trois ou quatre jours avant notre commission les dossiers, résume Jean-Pierre Charasch. Devant le comité qui comporte cinq à sept membres, le candidat nous présente son projet pendant vingt-cinq minutes et nous délibérons ensuite durant cinq minutes pour savoir si nous soutenons ou non sa demande. Ces rencontres sont organisées dans la matinée et les entrepreneurs connaissent nos décisions l’après-midi-même. Nous finançons en moyenne plus de 80 % des dossiers qui nous sont présentés car les demandes ont été filtrées au préalable par PIE. »

 

Mais Paris Initiative Entreprise est bien plus qu’une simple plateforme de financement. « Nous jouons le rôle de facilitateur des entrepreneurs, note Jean-Pierre Charasch. Nos consultants les aident à monter leurs dossiers et certains sont même accompagnés par des parrains qui viennent les voir régulièrement pendant une année. Un chef d’entreprise est souvent seul et il est bon de se sentir soutenu par un professionnel lorsqu’on lance son activité. » PIE qui représente aussi à Paris, France Active Garantie sert également de caution pour les banques qui conditionnent souvent l’octroi d’un crédit aux entreprises qui obtiennent un soutien de l’association, fondée en 2000.

 

Accompagnateur pour entreprise sans expérience

 

L’ancien cadre de Dexia Banque Privée sait aussi que son activité de bénévole auprès de l’association parisienne vient en aide à des personnes qui sont à la recherche d’une épaule sur laquelle se reposer. « J’apprécie de mettre le pied à l’étrier à des entrepreneurs qui ont parfois traversé des périodes difficiles comme le chômage avant de se décider à lancer leur propre projet, résume t-il.

 

PIE leur donne une nouvelle chance et je n’hésite pas à donner un peu de mon temps pour que mon expérience les aide dans leurs démarches. Il n’est pas facile de démarrer seul une entreprise quand on a eu l’habitude de toucher un salaire chaque fin de mois. Un entrepreneur doit se retrousser les manches pour essayer de faire tourner sa boutique et il n’est pas sûr du résultat de ses efforts. »  Jean-Pierre Charasch n’est donc pas uniquement le membre d’un jury qui décide de financer tel ou tel projet. Il est aussi un accompagnateur pour des entrepreneurs novices.

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