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Par PIE - Publié le 27 septembre 2018 - 10:01 - Mise à jour le 1 octobre 2018 - 08:49
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Entrepreneuriat et ESS : Leonid Goncharov, fondateur et DG d'Anticafé

L'entrepreneuriat est aujourd'hui un vecteur capital du lien social et de la cohésion des territoires, particulièrement lorsqu'il a une portée sociale et solidaire. Acteur majeur du financement des TPE franciliennes, Paris Initiative Entreprise (PIE) est un tremplin pour les entreprises de l'ESS. Elles peuvent avec le soutien de PIE créer et développer leur activité économique. Une contribution qui ne se limite pas à un apport financier, puisque PIE accompagne également le lancement des start-ups et peut être caution bancaire. Tous ces outils mis à disposition des petites entreprises et de l’ESS ont permis de créer ou de sauvegarder plus de 4 000 emplois en Île-de-France depuis la création de l'association. Au fil de notre série d'entretiens, découvrez les portraits de fondateurs de startups de l'ESS accompagnés par PIE. Aujourd'hui, partons à la rencontre de Leonid Goncharov, fondateur et directeur général d’Anticafé. L'anticafé, c'est aujourd'hui une chaîne de treize cafés dans lesquels les clients paient en fonction du temps qu’ils restent dans l’établissement. Pour en arriver là, Leonid Goncharov a eu recours aux financements de PIE à deux reprises.

Entrepreneuriat et ESS : Leonid Goncharov, fondateur et DG d'Anticafé
Entrepreneuriat et ESS : Leonid Goncharov, fondateur et DG d'Anticafé

 

Anticafé, de nouveaux lieux entre domicile et bureau  

« Obtenir d’excellentes conditions de financement auprès de gens très sympas dans une ville comme Paris où il n’existe pas vraiment d’autres alternatives pour les sociétés comme les nôtres, que demander de plus ? » Lorsque la demande lui est faite par courriel de partager son expérience avec le grand public, Leonid Goncharov ne tarde pas à répondre : « Si c’est pour PIE – avec plaisir !» Le président et fondateur d’Anticafé est ravi des deux collaborations qu’il a nouées avec la plateforme qui finance et accompagne les entrepreneurs de TPE et de l'ESS dans la capitale.

 

« Il y a cinq ans, j’ai fait appel à PIE dont une de mes relations m’avait parlé alors que je m’apprêtais à ouvrir le tout premier Anticafé à Paris », raconte l’ancien étudiant de l’ESCP Europe, qui a passé quelques mois sur les bancs de l’Université de Washington aux États-Unis. Le concept de son enseigne est tout simple : pour 5 euros de l’heure, les clients peuvent rester dans ces espaces pour travailler, rencontrer ou rêver. Pour ce maigre tarif, ils peuvent consommer autant d’en-cas salés et sucrés qu’ils le souhaitent et profiter des cafés, thés et boissons fraîches en illimité. Ces lieux sont aussi équipés du Wifi à très haut-débit gratuit. Les groupes d’amis ou de collègues peuvent même réserver des tables pour un moment de détente ou une réunion de travail dans un cadre informel.

 

Pour se lancer, Leonid Goncharov a profité d’un prêt de 10 000 euros accordé par PIE. Le succès aidant, cet entrepreneur dans l’âme, qui a fondé le journal estudiantin A5 avant de créer Swiss Hall LTD - qui a lancé quatre marques de montres suisses en Ukraine, a eu besoin de davantage de liquidités pour poursuivre son développement. « Il y a deux ans, j’ai bénéficié d’une nouvelle aide de 75 000 euros de PIE afin d’accroître notre réseau », explique-t-il. Anticafé compte aujourd’hui huit succursales à Paris ainsi que cinq franchises à Aix-en-Provence, Lyon, Bordeaux, Strasbourg et… Rome.

 

20 000 membres et 1 000 visites quotidiennes

 

« Nous allons ouvrir bientôt de nouveaux sites en Italie ainsi qu’en Belgique, révèle Leonid Goncharov. Une nouvelle succursale parisienne sera inaugurée en novembre 2018. On devrait rapidement gérer une quinzaine de cafés supplémentaires. » L’enseigne compte aujourd’hui 20 000 membres qui profitent de 15 % de réduction sur leurs visites et près de 1 000 personnes passent chaque jour dans ces espaces conviviaux dont la superficie varie de 80 à 350m2. Le public est souvent jeune puisque l’âge moyen des clients réguliers est inférieur à 30 ans mais ces cafés sont avant tout des lieux de passage. « Nous nous situons entre les bistrots traditionnels et les espaces de coworking », résume le fondateur de la société.

 

Pour les gens qui souhaitent venir chaque jour pour travailler à temps plein, il est en effet préférable d’aller dans des bureaux partagés qui sont moins coûteux et plus spacieux qu’Anticafé. Cette chaîne est toutefois parvenue à combler un vide qui existait sur le marché. Son fondateur imagine très bien collaborer à nouveau avec PIE dans un futur plus ou moins proche. « Je serai ravi de travailler encore avec cette plateforme qui reste très complémentaire des financements bancaires traditionnels, conclut Leonid Goncharov. Et puis cela rassure tout le monde quand votre levée de fonds comprend plusieurs contributeurs différents. »

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