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Par Solidarité des producteurs agricoles et des filières alimentaires - SOLAAL - Publié le 20 novembre 2023 - 10:00 - Mise à jour le 20 novembre 2023 - 11:15
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Qualité du don alimentaire : les recommandations de l’ADEME

Pour lutter contre les pertes et gaspillages au niveau des associations d’aide alimentaire, l’ADEME a récemment publié un guide sur le don alimentaire, à l’attention des différents acteurs de l’aide alimentaire : « Quelles solutions pour un don alimentaire de meilleure qualité ? Constats et recommandations ». Explication.

Qualité du don alimentaire : les recommandations de l’ADEME - Crédit photo : DR.
Qualité du don alimentaire : les recommandations de l’ADEME - Crédit photo : DR.

Pour lutter contre les pertes et gaspillages au niveau des associations d’aide alimentaire, l’ADEME a récemment publié un guide sur le don alimentaire, à l’attention des différents acteurs de l’aide alimentaire : « Quelles solutions pour un don alimentaire de meilleure qualité ? Constats et recommandations ». Il présente un bilan sur le don lors de la ramasse* de produits alimentaires auprès de la grande distribution ainsi que des solutions pour un don de meilleure qualité. Ce guide a été rédigé à la suite d’un audit, réalisé auprès d'une vingtaine d'associations de terrain et d'échanges avec différents acteurs de territoire (CCAS, PAT, syndicats de déchet).

Le constat est sans appel : de moins en moins de produits sont proposés aux associations par les grandes et moyennes surfaces (GMS). Il existe deux raisons : d’un côté, l’optimisation des ventes par les GMS induisait souvent une baisse de la qualité et, de l’autre, un manque d’organisation logistique, humain et financier de la part des associations.  

La baisse de la qualité des produits représente un tiers des pertes. En effet, l’Ademe estime à 38 000 tonnes de produits, soit l’équivalent de 185 millions d’euros de produits reçus, qui finissent à la poubelle par manque de qualité ou de fraîcheur. Parmi les produits les plus touchés, on trouve à la première place les produits frais (fruits et légumes, ainsi que les produits dont la date limite de consommation est trop courte, voire du jour de la ramasse).

Afin d’apporter des solutions, le guide présente différentes recommandations formulées pour tous les acteurs de l'aide alimentaire : donateurs, associations et territoires.

Pour les donateurs (les GMS), les recommandations concernent le renfort d’attention à porter aux produits donnés, le tri en amont du don, une meilleure communication en amont avec les associations sur les besoins ou la mise à disposition de véhicules frigorifiques certains jours de la semaine.

Parmi les recommandations prévues pour les associations, figurent notamment le partage entre associations, de matériel, véhicules ainsi qu’une répartition des jours de ramasse entre elles. Le guide propose aussi de diversifier les sources de don, en citant SOLAAL pour permettre une plus grande diversité d’offre pour les personnes accueillies.

Il est suggéré aux acteurs territoriaux, d’augmenter les moments d’échanges entre associations locales, afin de connaître les besoins de tous (matériels, produits, véhicules, financement), de faciliter l’accès à des sources de financement, de promouvoir les glanages et les achats aux agriculteurs. Concernant ces deux dernières actions (glanage et achats agricoles), SOLAAL est déjà à l’œuvre grâce à ses antennes territoriales, et souvent en lien avec les collectivités.

 



 

*La « ramasse » permet aux associations d'aide alimentaire de récupérer, sous certaines conditions, des denrées invendues directement auprès des magasins. Cette pratique joue un rôle essentiel dans l'apport de produits variés, frais et ultra-frais à l'aide alimentaire

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