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Par Solidarité des producteurs agricoles et des filières alimentaires - SOLAAL - Publié le 10 janvier 2019 - 10:34 - Mise à jour le 24 janvier 2019 - 09:10
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Le COPA-COGECA lance sa campagne "Grown not Thrown"

C’est en présence du Commissaire européen à la santé et à la sécurité alimentaire, Vytenis Andriukaitis, que le Copa-Cogeca a lancé sa campagne de lutte contre les pertes agricoles. On peut traduire leur slogan par « Produit, pas jeté ». Cela rejoint les nombreux témoignages que SOLAAL a pu recueillir des agriculteurs, qui expliquent que le fruit de leur travail n’est pas produit pour être jeté. Le Commissaire, lors de son intervention, a félicité SOLAAL pour “ses résultats impressionnants”. 

Le COPA-COGECA lance sa campagne "Grown not Thrown"
Le COPA-COGECA lance sa campagne "Grown not Thrown"

C’est en présence du Commissaire européen à la santé et à la sécurité alimentaire, Vytenis Andriukaitis, que le Copa-Cogeca a lancé sa campagne de lutte contre les pertes agricoles. On peut traduire leur slogan par « Produit, pas jeté ». Cela rejoint les nombreux témoignages que SOLAAL a pu recueillir des agriculteurs, qui expliquent que le fruit de leur travail n’est pas produit pour être jeté. Le Commissaire, lors de son intervention, a félicité SOLAAL pour “ses résultats impressionnants”. 

Le Copa-Cogeca met en avant six moyens pour éviter pertes et gaspillage. 

> Se concentrer sur le comportement 

Il convient de se concentrer sur le gaspillage qui relève d’un comportement individuel et d’identifier les démarches des acteurs, à l’origine de l’élimination d’un produit qui aurait pu être récupéré. Pour cela, il est important de distinguer ce qui est évitable de ce qui est inévitable. En effet, l’agriculteur subit des pertes, dont il n’est pas responsable : climat, maladies, ravageurs. Inclure les volumes perdus dans ce cas surestime les quantités perdues sans répondre au véritable problème : le comportement. 

> Valoriser et mieux comprendre notre alimentation 

En premier lieu, il s’agit de sensibiliser les citoyens sur la valeur de l’alimentation, les dates limites de consommation, la conservation des produits. Les agriculteurs et coopératives apportent leur contribution dans la lutte contre les pertes en donnant leurs invendus. 

> Promouvoir la récupération, le recyclage des produits agricoles, les co-produits et sous-produits 

L’économie circulaire est une opportunité en termes de compétitivité et d’accès à de nouveaux marchés. L’utilisation des résidus, issus des récoltes, et des co-produits y contribue et est développée par les acteurs agricoles. 

> Contrer les pratiques commerciales abusives  

Les annulations de commande à la dernière minute, les perturbations du marché, les prix non rémunérateurs pour les agriculteurs sont source de pertes. C’est pourquoi les accords volontaires, la législation, le contrôle sur ces pratiques sont indispensables.   

> Faciliter et promouvoir l’accès à des techniques agricoles modernes 

Agriculture de précision, variétés adaptées au changement climatique, accompagnement des agriculteurs face à la nouvelle réglementation sur les phytosanitaires et le traitement des maladies animales, constituent autant de moyens de réduire la consommation des ressources naturelles, les pertes. 

> Poursuivre l’utilisation de normes de références, à côté de produits hors calibre 

Les normes des produits se justifient tout d’abord par la nature des pratiques commerciales : elles servent de référence dans des échanges numériques et téléphoniques. Elles assurent également qualité, concurrence loyale, transparence du marché, information et protection du consommateur. Elles évitent également des distorsions de concurrence entre les producteurs de l’Union européenne et ceux des pays tiers. Ce qui n’empêche pas les produits hors calibres de pouvoir être vendus. 

Le Copa-Cogeca recense également les initiatives européennes de lutte contre les pertes agricoles. Beaucoup concernent les pratiques culturales et plusieurs sont en lien avec les consommateurs. SOLAAL y figure comme l’exemple des agriculteurs contribuant, par leurs dons, à l’aide alimentaire. La photo en couverture du document du Copa-Cogeca illustre la chaîne du don de produits agricoles normands, mise en œuvre dès 2014 par Jean-Michel Hamel, producteur laitier, et devenu coordinateur régional de SOLAAL. 

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