4 idées innovantes pour des funérailles responsables
La fin de vie est un moment important à ne pas négliger. À l’occasion de ce jour de Toussaint, la rédaction vous propose de découvrir quatre idées innovantes pour organiser des funérailles écoresponsables.
Selon une étude sur l’empreinte environnementale des rites funéraires de la Fondation des Services funéraires de la Ville de Paris, le lieu de sépulture serait responsable de 88 % des impacts d’une inhumation. Et la crémation n’est pas sans conséquences sur l’environnement : les infrastructures (construction des crématoriums) ramenées à une crémation représentent 24 % des émissions des gaz à effet de serre et le cercueil,12 %. De nouvelles pratiques se sont développées qui permettent de limiter son impact environnemental et d’organiser des funérailles plus responsables. Notre sélection.
L’empreinte de l’être
L’association, lauréate du Prix Fondation Cognacq-Jay 2021, propose un service de funérailles civiles pour organiser un rite funéraire laïque. Elle permet aux familles de choisir un célébrant funéraire qui, lors de la cérémonie, retracera le parcours de vie du défunt de façon authentique. Le récit de vie est réalisé par des professionnels du conte, qui s’attachent à raconter l’histoire de vie de la personne en la reliant à son entourage lors de la célébration. Un métier en plein développement.
Le corbillard-vélo électrique
La société de pompes funèbres parisienne Le Ciel et la Terre a lancé un service de « Corbicyclette », premier corbillard-vélo responsable, dessiné par la société Carapate-Design à Nantes. Ce triporteur, en acier, est à assistance électrique et son habitacle en forme de corbillard est quant à lui construit en bois contreplaqué naturel et respectueux de l’environnement. Il permet le transport du cercueil du lieu de départ (funérarium, hôpital, domicile), en passant par le lieu de cérémonie, jusqu'au cimetière ou crématorium.
Choisir un cimetière écologique
Une nouvelle tendance est apparue ces dernières années : des cimetières plus respectueux de l’environnement ! Il en existerait deux en France : à Niort et Ivry-sur-Seine, près de Paris. Autre possibilité, confiez le corps du défunt à un parc cinéraire, après une crémation. Le site naturel “Les Arbres de Mémoire” permet aux familles de déposer les cendres du défunt au cœur des racines d’un arbre, grâce à une urne biodégradable lors d’une cérémonie. Une plaque botanique permet d'apposer le nom de la personne à celui de l’arbre choisi.
Nouvelle pratique funéraire : l’aquamation
Après la crémation et l'inhumation, les deux pratiques de funérailles possibles en France actuellement, voici l’aquamation, technique basée sur l'hydrolyse alcaline. Cette solution chimique consiste à plonger le corps du défunt dans un bain de potassium et de sodium chauffé entre 95/150 degrés. Un processus qui permet aux tissus du corps de se liquéfier. Les os sont rendus à la famille sous forme de cendres dans une urne funéraire. Une technique qui permet d’obtenir le même résultat qu’un corps en décomposition naturelle pendant 25 ans. Avantage écologique : un kilo de CO2 émis en aquamation contre 160 kilos pour une crémation.
La rédaction 
