Aller au contenu principal
Par Carenews INFO - Publié le 13 mai 2025 - 16:10 - Mise à jour le 13 mai 2025 - 16:10 - Ecrit par : Léanna Voegeli
Recevoir les news Tous les articles de l'acteur

5 associations qui luttent contre le cyberharcèlement

Le cyberharcèlement et plus globalement les violences en ligne prennent de l’ampleur, notamment chez les jeunes. Les femmes sont aussi particulièrement touchées. Dans ce contexte, Carenews met en lumière l’action de cinq associations qui luttent contre le cyberharcèlement.

Carenews met en lumière 5 associations qui luttent contre le harcèlement en ligne. Crédit : iStock
Carenews met en lumière 5 associations qui luttent contre le harcèlement en ligne. Crédit : iStock

 

Un adolescent sur six serait victime de cyberharcèlement selon une étude de l’OMS. Sur la période 2021-2022, 14 % des garçons et 16 % des filles auraient été concernés, contre respectivement 12 % et 13 % en 2018. Une étude de l’institut Audirep réalisée en mai 2024 pour l’association e-Enfance souligne également que 23 % des jeunes entre 8 et 18 ans déclarent avoir été confrontés au moins une fois à du cyberharcèlement. 

Dans ces cas de violences en ligne, le sexisme occupe une place de premier plan. Le rapport « Free to be online » de Plan International note en effet que 58 % des filles entre 15 et 25 ans auraient déjà été victimes d’harcèlement sur Internet

Pour lutter contre ce fléau grandissant, des associations ont vu le jour pour aider les victimes. Carenews met en lumière l’action de cinq d’entre elles.  

 

e-Enfance 

 

Créée en 2005 et reconnue d’utilité publique, l’association E-enfance guide tous les ans 200 000 enfants, adolescents, parents et professionnels sur les questions du harcèlement et des usages numériques. Agréée par le ministère de l’Éducation nationale, l’organisation a notamment mis en place le numéro d’appel 3018. Joignable 7 jours sur 7 de 9h à 23h, ce numéro a pour objectif d’accompagner et de prendre en charge les jeunes victimes ou témoins de harcèlement et de violences numériques

Ce dispositif permet notamment de « signaler et de faire supprimer en quelques heures tous contenus et comptes préjudiciables ». Les interlocuteurs délivrent des conseils personnalisés aux jeunes concernés.  

Le 1er janvier 2024, le 3018 est devenu le numéro national unique de signalement des cas de cyberharcèlement entre élèves. 

 

Echap 

 

Echap est une association de loi 1901 se définissant comme un collectif « hacker-féministe ». Elle œuvre contre l’utilisation des outils numériques dans les violences sexistes et sexuelles. Existant depuis 2020, l’organisme apporte un soutien « technique » aux associations qui luttent contre « les violences faites aux femmes et aux minorités de genre » victimes de violences en ligne

Les membres de l’association animent également des ateliers et des formations. Des guides de sécurité et de confidentialité sur la protection des comptes en ligne et des appareils électroniques sont aussi publiés. L’une des publications met en avant des actions à mettre en place pour « se déconnecter d’un ex-partenaire »

  

Féministes contre le cyberharcèlement   

Féministes contre le cyberharcèlement est un collectif qui voit le jour en 2016. Ses membres luttent contre les violences faites aux femmes, aux filles ainsi qu’aux personnes LGBTQIA+ sur Internet. L’association est notamment à l’origine du #twitteragainstwomen dont l’objectif était de dénoncer la passivité de Twitter, devenu X, face au sexisme sévissant sur la plateforme

Le collectif réalise par ailleurs des enquêtes nationales de victimation. Parmi elles figurent un état des lieux de la cyberviolence et du cyberharcèlement. Une autre étude aborde le vécu des victimes.  Ces deux enquêtes ont été conduites par l’institut de sondage Ipsos.   

L’association agit également via des campagnes de sensibilisation mais aussi via des contenus à visée pédagogique comme des infographies, des vidéos et des textes. Féministes contre le cyberharcèlement tient également à jouer un rôle dans l’accompagnement des victimes. Le collectif collabore ainsi avec des associations qui œuvrent en ce sens.   

 

Respect Zone   

 

Respect Zone est une organisation non gouvernementale née en 2014 qui œuvre dans la prévention des cyberviolences. Elle est implantée en France, en Belgique, en Italie, en Suisse, aux États-Unis et au Portugal.  

En parallèle des études menées sur les violences en ligne et l’instauration de formations pour sensibiliser le public, Respect Zone délivre une aide juridique aux victimes. Ainsi, l’association peut se constituer partie civile grâce à son Cercle des juristes, composé d’une soixantaine d’avocats. Certains peuvent représenter des victimes gratuitement en se saisissant d’une affaire. Ce cercle a également instauré un programme d’aide aux victimes.  

 

Stop Fisha

 

L’association Stop Fisha trouve son origine dans le premier confinement lié au Covid-19, qui a vu les comptes fisha exploser. Ces comptes diffusent des « contenus à caractère sexuel de jeunes femmes, pour la plupart mineures, sans leur consentement ». Ces agissements entrainent du cyberharcèlement,  notamment quand les personnes concernées demandent la suppression des publications.  

Les bénévoles de Stop Fisha signalent ces comptes, offrent un accompagnement moral et juridique aux victimes. Des actions de sensibilisation sont également mises en place. 

 

Léanna Voegeli  

Fermer

Cliquez pour vous inscrire à nos Newsletters

La quotidienne
L'hebdo entreprise, fondation, partenaire
L'hebdo association
L'hebdo grand public

Fermer