« Jour du dépassement » : l’humanité a consommé trop de ressources à partir du 24 juillet
Le Global footprint network calcule chaque année la date à partir de laquelle l’humanité a épuisé les capacités de la terre à renouveler les ressources disponibles et à absorber les émissions de dioxyde de carbone.

Le 24 juillet est le jour du dépassement, le jour où l’humanité a consommé davantage de ressources naturelles que ce que la terre peut renouveler en un an. Chaque année, l’ONG Global footprint network compare les capacités terrestres à renouveler les ressources et absorber nos émissions avec l’empreinte écologique de l’humanité pour alerter sur les conséquences de nos modes de vie.
En 2025, cela signifie qu’il faudrait 1,8 planète pour répondre aux besoins de l’humanité : absorber le dioxyde de carbone émis, fournir de l’eau douce ou des stocks de poissons, par exemple. Mais bien sûr, l’empreinte diffère selon les pays. Ainsi, le jour du dépassement serait le 19 avril si tout le monde vivait comme les Français, le 13 mars pour les habitants des États-Unis et le 6 février pour les Qataris. Il est fixé au 23 mai pour les Chinois ou les Espagnols, au 11 novembre pour les Nicaraguayens et au 17 décembre pour les Uruguayens.

Une situation qui « nous oblige »
Ce jour est calculé depuis les années 1970, mais avance depuis. L’année dernière, le jour du dépassement est arrivé le 25 juillet. En 2000, il est survenu le 16 septembre et en 1971 le 29 décembre.

« Cette situation nous oblige à agir collectivement : l'épuisement de l’eau, des minéraux et de nos ressources menace notre souveraineté, notre économie et notre quotidien », a déclaré Sylvain Waserman, le président de l’Ademe (Agence de la transition écologique), dans un post publié sur le réseau social LinkedIn. « Il est urgent de transformer en profondeur nos usages », indique pour sa part l’ONG WWF.
La rédaction