Journée de la Terre : six associations où s’engager pour protéger la planète

• No plastic in my sea, pour mettre fin à la pollution plastique

L’association No plastic in my sea agit pour lutter contre la pollution plastique dès sa production. Elle mène donc des actions de plaidoyer et de sensibilisation, pour un usage réduit ou raisonné du plastique. 

Ce 22 avril, elle lance une campagne « Objectif zéro bouteille plastique », avec neuf partenaires dont l’entreprise publique Eau de Paris, la coopérative Biocoop ou la marque de machines à eau gazeuse Sodastream. Un site internet dédié recense 170 solutions alternatives au plastique pour les professionnels et consommateurs. Une cartographie des points d’eau pour s’hydrater sans bouteilles en plastique, ainsi que d’autres ressources sur le sujet, est également disponible.

Des bénévoles peuvent se porter volontaires pour représenter l’association sur l’ensemble du territoire et participer à l’animation d’événements. Des entreprises peuvent également devenir partenaires de l’association ou effectuer des dons. 

• Surfrider Foundation, pour protéger les océans

L’ONG Surfrider Foundation agit pour la protection des océans, en luttant contre la pollution, menant des actions d’éducation, en développant des projets scientifiques et en défendant sa cause auprès des institutions politiques. Campagnes de sensibilisation et de plaidoyer, programme destiné à lier art et cause environnementale, surveillance de la qualité des eaux… Ses actions sont multiples. 

Pour soutenir l’ONG, il est possible de devenir bénévole, lors de collectes de déchets plastiques ou dans les antennes locales afin de s’engager dans la durée. Les bénévoles souhaitant aider à partir de leurs compétences professionnelles linguistiques, de montage vidéo ou scientifiques, par exemple, peuvent se porter volontaires pour réaliser des missions en télétravail. Il est bien sûr également possible de faire un don. 

• Une des 150 associations du Reses pour s’engager en tant qu’étudiant

Le Réseau étudiant pour une société écologique et solidaire regroupe environ 150 associations étudiantes engagées pour la transition écologique dans 90 campus implantés dans 45 villes. 

Étudiants en médecine, en droit, en staps… De nombreuses formations sont représentées. Le Reses vise à assurer la transition des campus, et exige l’intégration des enjeux « écologiques et solidaires en formation initiale, dans les spécialisations, dans la formation des enseignant⋅e⋅s, ainsi que dans les politiques de recherche, les projets et les partenariats d’insertion professionnelle ». Il revendique aussi de porter la voix des étudiants ayant répondu à la consultation nationale qu’il organise, dans les débats nationaux et internationaux. Les étudiants peuvent aussi trouver sur le site des ressources pour se former et s’engager dans les campus.  

• France nature environnement, pour défendre les écosystèmes marins et terrestres

La fédération regroupe plus de 6 000 associations membres sur tout le territoire. Elle porte leur voix dans le débat public, pour militer « contre la destruction et pour la restauration des écosystèmes marins et terrestres ».

Les associations accueillent donc des citoyens qui veulent se mobiliser pour la protection de l’environnement : elles réalisent des inventaires de la faune et de la flore afin de mieux connaître la biodiversité, des actions d'écovolontariat comme la construction de gîtes pour les espèces menacées ou encore une veille destinée à vérifier l’application des textes législatifs. France nature environnement accepte également les dons de particuliers et de mécènes.

• La Fresque du climat, pour sensibiliser son entourage

La Fresque du climat, c’est cet atelier de trois heures pour comprendre collectivement les enjeux climatiques. Il peut être réalisé dans les entreprises, dans les universités ou dans vos familles, à partir d’un jeu de carte et grâce à un animateur formé. L’association a pour raison d’être la diffusion de cet outil. 

Pour apprendre à animer une fresque du climat, chacun peut suivre une formation qui coûte entre 15 à 35 euros. Elle est dispensée par des bénévoles.  Les entreprises peuvent aussi financer la formation.

• Canopée, pour protéger les forêts

L’association Canopée s’engage pour la protection des forêts en France et dans le monde. Elle réalise des enquêtes et des rapports, mène des actions de plaidoyer et réalise des « actions non-violentes » pour alerter sur la destruction des forêts.

Il est possible de devenir bénévole et participer à ces actions, aider à distance sur des missions ponctuelles, partager son expertise ou apporter de l’aide au local de la Canopée, située à Angers. L’association appelle également aux dons, grâce auxquels elle finance ses actions d’enquête, sa construction d’expertise et ses campagnes de mobilisation. Ses frais de fonctionnement sont couverts par diverses fondations.

La rédaction