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Par Carenews INFO - Publié le 22 novembre 2024 - 15:56 - Mise à jour le 22 novembre 2024 - 17:03 - Ecrit par : Léanna Voegeli
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Label Emmaüs, Pacte des solidarités, défis écologiques… Les brèves ESS de la semaine

Label Emmaüs et sa nouvelle campagne de Noël, des défis écologiques dans les écoles, le Pacte des solidarités qui attise les inquiétudes du collectif Alerte, des cartes de vœux pour les fêtes, les résultats du premier Observatoire des MJC… Découvrez l’actualité ESS de la semaine.

Carenews revient sur l'actualité ESS de la semaine.
Carenews revient sur l'actualité ESS de la semaine.

 

  • Label Emmaüs raconte l’histoire d’objets de seconde main pour Noël

 

Ce jeudi 21 novembre, Label Emmaüs a lancé son opération de fin d’année « Des histoires pour Noël », afin d’appeler à une consommation plus responsable. Dans le cadre de cette opération, les produits mis en vente par la marketplace solidaire sont accompagnés d’une étiquette qui informe les acheteurs, sur l’histoire de l’objet. Le but : donner à cet objet « un supplément d’âme pour en faire un cadeau de seconde main unique que les Français seraient fiers d’offrir ! »

Label Emmaüs propose plus de 2 millions d’objets de seconde main dans tous les univers : déco, livres, mode, jouets, high tech, électroménager, etc. Issus du réemploi ou créés à partir de matières recyclées, ces objets sont mis en ligne par les compagnes et compagnons d’Emmaüs, et les salariés en insertion des autres associations partenaires, comme le Relais, les Ressourceries, la Croix-Rouge, l’Armée du Salut ou les Apprentis d’Auteuil. Depuis le début 2024, la marketplace solidaire voit l’audience de son site baisser face à la concurrence des géants numériques, et en lien avec la baisse du pouvoir d’achat et avec les révélations sur l’abbé Pierre, fondateur d’Emmaüs.

« Avec cette campagne, c’est le modèle circulaire et solidaire de la marketplace Label Emmaüs que nous défendons face aux géants du e-commerce et du low cost, poussant à toujours plus de consommation compulsive, en particulier pour le Black Friday et les fêtes de fin d’année. L’achat de produits neufs, en masse et à petits prix, est le pire des cadeaux que nous pouvons faire à nos proches et à nous-même. Ces objets à bas coût sont fabriqués à l’autre bout du monde, dans des conditions de travail inhumaines. Ils détruisent notre planète, notre économie, nos emplois. Ils sont même dangereux pour la santé. Mais surtout, ils sont tout sauf une bonne affaire, c’est du jetable contrairement à un objet de seconde main, qui par essence a prouvé qu’il était durable ! », déclare Maud Sarda, co-fondatrice et directrice de Label Emmaüs.

 

  • Ma Petite planète lance sa nouvelle édition scolaire du challenge écologique

 

Ce lundi 18 novembre, Ma Petite planète (MPP) a lancé sa nouvelle édition du défi écologique. Cette initiative ludique, soutenue par l’Ademe, se déroulera jusqu’au 6 décembre dans les établissements participants. De la maternelle au lycée, les élèves s’affronteront autour de dix catégories comprenant l’alimentation durable, la préservation de la biodiversité, la réduction et la gestion des déchets ou encore la mobilité bas carbone. C’est par équipe que les participants relèvent les différents défis dont les ressources sont rassemblées sur une application dédiée, « MPP scolaire ». Auparavant réservée aux enseignants, cette application est désormais accessible aux collégiens, lycéens ainsi qu’aux parents d’élèves de tous niveaux.

 

  • Un premier bilan mitigé pour le Pacte des solidarités

 

Le collectif Alerte, qui rassemble 35 fédérations et associations nationale de solidarité, a été reçu le 14 novembre par le ministre des Solidarités, Paul Christophe. Cette rencontre avait pour objet d’établir un premier bilan du Pacte des solidarités 2024-2027 qui prend la suite du plan de lutte contre la pauvreté 2019-2023.

Le collectif se déclare inquiet et déplore l’absence d’un objectif chiffré d’éradication de la pauvreté pourtant prévu par la loi.

Le collectif regrette également que la stratégie de lutte contre la pauvreté soit principalement axée sur le travail. Cette stratégie « ne fonctionne pas et est vouée à l’échec avec la remontée du chômage », estime le collectif dans un communiqué. Alerte réclame notamment que lui soit transmis avant publication le décret qui doit préciser les sanctions en cas de non-respect des nouvelles obligations imposées aux allocataires du revenu de solidarité active (RSA). A partir du 1er janvier 2025, ces allocataires devront effectuer jusqu’à 15 heures d’activité hebdomadaire.

 

  • Des cartes de vœux destinées à des personnes isolées

 

L’association Entourage, qui lutte contre l’exclusion et la précarité depuis 2014, a lancé ce 15 novembre l’opération « Fat’ cœur, des mots pour soigner des maux », organisée chaque année depuis 2020.

Les volontaires auront jusqu’au 25 décembre pour envoyer une carte de vœux à des personnes isolées. Les lettres peuvent être adressées de façon manuelle ou manuscrite. Pour ce faire, il faut remplir le formulaire dédié. Les équipes de l’association pourront ainsi distribuer les lettres à leurs destinataires pendant la période des fêtes.

 

  • Les MJC sont des lieux créateurs de lien social selon le 1er Observatoire des MJC

 

Les résultats du premier Observatoire des Maisons de la jeunesse et de la culture (MJC), initié par MJC de France, ont été rendus publics ce 14 novembre. Cet observatoire montre que les MJC participent à faire vivre la culture sur tous les territoires : 61 % d’entre elles assurent une programmation culturelle, 57 % accompagnent des pratiques culturelles en amateur, 41 % accueillent des artistes en résidence et. Elles accompagnent également des projets jeunesse : 50 % proposent des accueils collectifs de mineurs, 44 % des séjours de vacances, 42 % des activités sportives.

Concernant les conditions d’emploi, 97 % des MJC ont recours aux CDI et 85 % font intervenir des intervenant.es extérieur.es.  45% des MJC travaillent également avec des volontaires, 25 % avec des stagiaires, 43 % avec des apprentis et 2,5 % ont développé des ateliers et chantiers d’insertion.

En matière de budget, « une MJC sur deux finit l’année 2022 en déficit », souligne le premier Observatoire des MJC. Sont entre autres mis en cause « l’inflation, le maintien des subventions à euros constants » mais aussi la « perte de pouvoir d’achat ». 52 % du budget des MJC correspond à des subventions publiques et 48 % à des ressources d’activités. Le bloc communal constitue le premier contributeur public.

 

Léanna Voegeli  

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