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Par Carenews INFO - Publié le 26 janvier 2022 - 14:00 - Mise à jour le 21 février 2022 - 11:14 - Ecrit par : Lisa Domergue
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Les inégalités sociales ont explosé selon l'OXFAM

OXFAM a publié une nouvelle étude sur le creusement des inégalités en France et dans le monde. L’ONG pointe notamment du doigt l’enrichissement des milliardaires durant la crise du Covid-19. Infographie.

Crédit photo : Carenews.
Crédit photo : Carenews.

 

OXFAM a profité du « Davos Agenda 2022 » —qui a finalement été reporté— pour publier son nouveau rapport « Dans le monde d'après, les riches font sécession », sur l’état des inégalités dans le monde et en France. On y apprend notamment que, sur fond de pandémie, les milliardaires français ont connu un enrichissement historique. 

4 fois le budget de l’hôpital public

Les plus fortunés de France ont vu leur richesse augmenter de 86 % entre mars 2020 et octobre 2021, soit plus qu’entre 2009 et 2019. Ils auraient cumulé 236 milliards d’euros en 19 mois, soit quatre fois le budget pour l’hôpital public ou l’équivalent d’une aide de 3 500 euros pour chaque Français.e.

Les 5 plus fortunés ont doublé leur richesse

Ces inégalités se voient décuplées lorsqu’on s'intéresse aux cinq plus grosses fortunes de France, à savoir  Bernard Arnault (LVMH), François Bettencourt Meyers (L’Oréal), François Pinault (Kering), Alain et Gérard Wertheimer (Chanel). Ces derniers ont vu leur fortune doubler depuis le début du Covid-19. Cela représente un gain de 173 milliards d’euros, soit un peu moins des dépenses de l’État français pour faire face au Covid-19 selon l’ONG. Les cinq plus riches de France possèdent désormais autant que 40 % des Français les plus précaires. Dans un communiqué de presse, Quentin Parrinello, porte-parole d’Oxfam France a déclaré : 

Pour les milliardaires, la pandémie a été une aubaine. S’ils se sont enrichis, ce n’est pas grâce à la main invisible du marché, ni par les choix stratégiques brillants mais principalement en raison de l’argent public versé sans condition par les gouvernements et les banques centrales dont ils ont pu profiter grâce à une montée en flèche des cours des actions.

 

Lisa Domergue 

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