Qui est Marie Barsacq, la nouvelle ministre de la vie associative ?
Marie Barsacq a été nommée ministre des Sports, de la jeunesse et de la vie associative le 23 décembre. Auparavant, elle a été directrice exécutive « Impact et héritage » au sein du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
![La nouvelle ministre lors de la cérémonie de passation de pouvoirs avec Gil Avérous, son prédécesseur. Crédits : capture d'écran, ministère des Sports.](/sites/default/files/styles/large_actualites/public/2025-01/marie%20barsacq.png?itok=TfDgRI-Q)
Des Jeux olympiques et paralympiques de Paris au ministère des sports : Marie Barsacq a été nommée ministre des Sports, de la jeunesse et de la vie associative le 23 décembre. Elle remplace Gil Avérous, ministre du gouvernement de Michel Barnier, sans que le portefeuille du ministère évolue.
Marie Barsacq n’a jamais été encartée dans un parti politique. Juriste de formation, elle a d’abord travaillé au Comité national olympique sportif français (CNOSF), puis à la Fédération française de football (FFF). À partir de 2016, elle a assuré la fonction de directrice exécutive « Impact et héritage » au sein du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Dans ce cadre, elle a notamment géré Impact 2024, un programme dédié à soutenir des projets conciliant sport et impact social au moyen d’un fonds de dotation. Plus de 1 100 projets de clubs sportifs, associations, collectivités ont été accompagnés et soutenus financièrement à hauteur de 47,8 millions d’euros dans ce cadre.
Une mise en valeur de l’engagement bénévole lors de sa prise de fonction
Selon le décret relatif aux attributions du ministère, paru le 9 janvier, Marie Barsacq « élabore et met en œuvre la politique en faveur de la jeunesse et du développement de la vie associative. À ce titre, il veille notamment en lien avec les autres ministres intéressés, au développement de l'engagement civique et, pour le compte de l'État, à l'efficacité de l'action conduite par l'Agence du service civique ».
Lors de sa cérémonie de passation de pouvoir, le 24 décembre, elle s’est adressée aux bénévoles, qu’elle a qualifiés de « militants du quotidien ». La nouvelle ministre a salué leur « mission (...) exigeante et (...) extrêmement importante pour la vitalité de notre pays, pour que l’intérêt général prime sur les différences et que l’on fasse tous société ensemble ». L’engagement associatif « me tient très à cœur », a déclaré celle qui s’est dit elle-même bénévole.
« Le secteur associatif est une formidable école de la vie », a-t-elle ajouté, s’interrogeant sur les moyens de faciliter l’engagement des jeunes. Elle a mentionné le service civique, en estimant qu’il devait « grandir », et le service national universel (SNU), un séjour de cohésion contesté destiné aux jeunes de 15 à 17 ans. Celui-ci doit « peut-être être repensé sur un nouveau modèle », a-t-elle précisé.
Célia Szymczak