Restauration de la nature, JPMorgan, secteur pharmaceutique… Les brèves RSE de la semaine

• Restauration de la nature : accord autour du texte européen

La Commission, le Parlement et le Conseil européens étaient réunis ce jeudi 9 novembre pour essayer de parvenir à un accord autour du projet de loi sur la restauration de la nature. Ils se sont finalement entendus sur les termes d’un accord autour de ce texte important du Pacte vert. Il prévoit notamment la restauration de 20 % des terres et des mers de l’Union européenne d’ici à 2030, ainsi que de tous les écosystèmes dégradés à horizon 2050. Le texte était critiqué par les eurodéputés de droite et d’extrême droite, considérant qu’il représentait un danger pour l’agriculture et la sécurité alimentaire. Ils ont finalement obtenu quelques concessions comme un frein d’urgence pour suspendre temporairement l’application de la loi en cas de menace de la sécurité alimentaire.

• JPMorgan : 70 millions d’euros pour l’entrepreneuriat et la Seine-Saint-Denis

Jamie Dimon, président-directeur général (PDG) de la banque américaine, était reçu ce mercredi 8 novembre à l’Elysée. Il a annoncé une enveloppe philanthropique de 70 millions de dollars pour la France, dont 20 millions pour favoriser l’emploi des habitants de la Seine-Saint-Denis. En 2018, JPMorgan avait déjà alloué 30 millions d’euros à ce département. 

Les 50 autres millions de dollars promis par le patron de JPMorgan vont permettre de financer des fonds de capital risque à impact positif ou dirigés par des femmes. Cette mission est confiée à BpiFrance. La France est le principal bénéficiaire, hors États-Unis, de l’activité philanthropique de l’établissement bancaire.

• Secteur pharmaceutique : un accord sur la transition écologique

Le syndicat de l’industrie pharmaceutique française a annoncé le lundi 6 novembre la signature d’un accord de branche sur la transition écologique. L’un des grands engagements : la réalisation obligatoire pour les entreprises signataires d’un bilan carbone dans les douze mois après la signature de l’accord. Exigée également pour les entreprises de plus de 300 salariés : l’instauration d’une commission environnementale chargée « d’étudier l’impact environnemental des décisions stratégiques de l’entreprise ou sa stratégie environnementale ».

• Sciences Po Paris inaugure son Institut pour les transformations environnementales

L’établissement parisien d’études politiques a lancé ce lundi 6 octobre l’Institut pour les transformations environnementales. Il s’agit d’une « structure transversale qui irriguera l’ensemble de l’institution », explique un communiqué de presse. Parmi les activités de cet institut, des actions de recherche structurantes avec les partenaires, le recrutement sur cette thématique ou encore la diffusion et la valorisation des savoirs. L’institut sera dirigé par la chercheuse en sciences politiques Charlotte Halpern et sera doté d’un comité des parties prenantes dans lequel on retrouve Camille Étienne, Hugo Clément et Jean Jouzel.

La rédaction