Revue de presse : G7 et « club climat », compétences des salariés face aux enjeux climatiques, associations françaises pro-IVG
Les dirigeants du G7 s’accordent sur la création d’un « club climat », une indispensable montée en compétence des salariés pour faire face aux enjeux climatiques, levée de boucliers des associations françaises pro-IVG face à la décision américaine… Carenews vous propose sa sélection d’articles de la semaine du 30 juin.
Réunis à Elmau en Bavière du 26 au 28 juin, les dirigeants du G7 se sont accordés sur la création d’un « club climat ». Destiné à « accélérer l’action pour le climat » et « l’application effective de l’Accord de Paris », il sera accessible aux partenaires du G7, du G20 ainsi qu’aux autres grands émetteurs de gaz à effet de serre. D’ici la fin de l’année, ses membres se rencontreront pour échanger et partager leurs meilleures pratiques pour réduire leurs émissions. Une information Reporterre.
Comment l’entreprise peut-elle faire face aux défis de la transition écologique ? À en croire l’article paru dans Le Monde, la réponse est à chercher du côté des salariés. D’AXA à EDF, de nombreuses sociétés développent des formations pour leur permettre d’acquérir de nouvelles aptitudes scientifiques, énergétiques et fiscales.. L’Observatoire des métiers du numérique, de l’ingénierie, du conseil et de l’événement est formel : « Les enjeux climatiques nécessiteront plus de transformations des métiers existants que de création de nouveaux ».
« Un recul historique aux répercussions mondiales ». Dans son communiqué sur la remise en cause du droit à l’avortement aux États-Unis, le Haut Conseil à l’égalité ne cache pas son inquiétude. La décision pourrait conforter les mouvements anti-IVG partout dans le monde. Cette analyse pessimiste est partagée par de nombreuses associations féministes et pro-choix. À l’image de la Fondation des Femmes ou du Planning Familial, elles multiplient les appels et les manifestations depuis vendredi dernier. Leur objectif : sécuriser le droit à l’avortement en obtenant sa « constitutionnalisation ». Une information Le Figaro avec l’AFP.
Qui a dit que la RSE n’intéressait pas les entreprises ? Poussées par la hausse des réglementations et les exigences des salariés et des investisseurs en matière de durabilité, nombreuses sont celles qui cherchent à renforcer leurs compétences dans le domaine. Problème : les responsables RSE expérimentés se font rares tandis que la demande ne cesse de croître. D’après Challenges, ces problèmes de recrutement peuvent expliquer la lenteur de la transition des entreprises vers le durable.
Politiques, conventions et institutions internationales chiffrent toutes en degrés l’effort nécessaire pour lutter contre le réchauffement climatique. Un leitmotiv : ne pas laisser les températures augmenter au-delà d’1,5°C. La chronique parue dans Les Échos propose un chiffrage alternatif : l’investissement de 2 % de la richesse annuelle mondiale dans des solutions vertes suffirait pour réussir la transition écologique. Ce pourcentage peu élevé redonne espoir : « pour sauver l’environnement, il n’est pas indispensable de stopper l’économie ou d’abandonner les accomplissements de la civilisation moderne. »
« Susciter chez [les enfants] un engagement citoyen en faveur de l’intérêt général ». Voilà l’ambitieux projet de nombreux acteurs de la solidarité et de l’enseignement dans une tribune parue dans Le Monde. Encourager l’empathie, sensibiliser aux grands enjeux mondiaux et éduquer à la philanthropie améliorera le climat scolaire et entretiendra le vivre-ensemble. Les plus jeunes, devenus des citoyens éclairés, seront capables de mieux comprendre et donc d’aider l’autre.
Des « Jeux olympiques et paralympiques » qui seront « inclusifs et accessibles » à tou.te.s. Si le programme sur le site officiel des JO 2024 a de quoi faire rêver, la réalité pourrait s’avérer décevante. C’est le point de vue du journaliste Éric Meyer qui signe une tribune dans Les Échos pour dénoncer l’impréparation des infrastructures et des réseaux de transport. Métro inaccessible aux personnes à mobilité réduite, stades dont les marches sont infranchissables en fauteuil, les exemples de problèmes irrésolus ne manquent pas. Deux ans seulement avant l’échéance, il semble que beaucoup reste à faire pour rendre les JO réellement inclusifs.
Dans son dernier article consacré à l’économie circulaire, L’ADN a le mérite de la clarté : « faire le colibri c’est bien, mais impulser un mouvement de grande ampleur est tout aussi nécessaire ». Jusqu’à présent, on compte surtout des initiatives locales et individuelles qui peinent à s’appliquer à plus grande échelle. Pour pallier ce problème, la Commission européenne a présenté en mars 2022 un « plan pour une économie circulaire » à l’échelle de l’Union européenne. Les entreprises ont également un rôle à jouer. En travaillant de concert, elles développeront de nouvelles façons de produire et de consommer.
Maxime Dhuin 
