Revue de presse : la santé des femmes, Time for the Planet, influence des lobbies sur la présidence française à l’UE
Que fallait-il retenir de l'actualité de l'engagement cette semaine du 23 décembre ? Voici les articles que la rédaction de Carenews a sélectionnés pour vous.
Dans un entretien très intéressant, paru dans le quotidien L’Humanité, la médecin urgentiste Alyson McGregor explique les raisons d’un système de santé occidental « androgenré ». Médicaments non testés sur les femmes, mortalité plus forte chez ces dernières, négligences de troubles physiologiques, l’interview alerte sur une médecine qui ne prend pas en compte les spécificités des femmes.
L’article de La Tribune dévoile que l’entreprise à mission Time For The Planet serait dans la tourmente judiciaire. La raison ? L’utilisation de son nom qui serait trop proche d’un autre entrepreneur appelé Time To Planet, originaire d’Orléans. Les fondateurs n'ont pas encore décidé s’ils allaient en cassation.
La France n’est pas encore à la tête du Conseil de l’Union européenne que des doutes émergent sur son impartialité avec les grandes entreprises. L’article du quotidien Le Monde alerte sur le rapport paru lundi de l’ONG Corporate Europe Observatory (CEO) et l’Observatoire des multinationales. Elles redoutent « l’intrusion d’intérêts privés dans la décision publique alors que vont se négocier, en 2022, plusieurs législations cruciales pour l’avenir de l’Europe, sur l’urgence climatique, la santé ou les fonds de relance, avec, à la clé, d’importants financements publics. »
L’impact est partout, même au plus haut lieu des entreprises. Le poste de Chief Impact Officer ou CIO serait en passe de se faire une place au sein des comités exécutifs (comex), explique Les Echos. Dans les faits, ces directrices et directeurs de l’engagement ou de l’impact accompagnent l'entreprise dans sa transformation sociale, sociétale et environnementale et garantissent ces enjeux au cœur de leur stratégie.
Autre sujet épineux côté transformation des entreprises. Leurs engagements sont-ils le fait de la politique RSE ou du mécénat ? Une frontière qui devient ténue entre les deux entités. La Gazette des communes s’interroge du risque de voir certaines causes mises en second plan.
Enfin, une tribune parue dans Le Monde nous interpelle. Le capitalisme serait en pleine « révolution copernicienne » expliquent Jérôme Barthélemy, professeur à l’Essec, et Pierre-André de Chalendar, président de Saint-Gobain. La clé de la réussite des entreprises serait leur capacité à engager leurs salariés sur des valeurs, ce qui formerait un cercle vertueux et in fine une meilleure performance.
La rédaction 
