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Par Carenews PRO - Publié le 19 octobre 2021 - 10:00 - Mise à jour le 19 octobre 2021 - 11:10
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Comment les startups perçoivent-elles leur impact ?

Dans une dernière étude du cabinet d’innovation KeekOff, 200 dirigeants de startups ont dévoilé leur vision de l’impact de leur structure sur leur écosystème. Détails.

Que traduit la notion d'impact chez les dirigeants de startups ? Crédit : iStock
Que traduit la notion d'impact chez les dirigeants de startups ? Crédit : iStock

 

L’agence d’innovation développement durable KeekOff a mené une enquête de mai à août 2021. Près de 200 dirigeants et fondateurs de startups françaises ont exprimé leur perception de l’impact de leur entreprise, leurs engagements et les freins auxquels ils étaient confrontés. 

Les startups répondantes sont issues majoritairement des secteurs liés à l’environnement et la société (un tiers), les services, la data et l’IT (20 %), une part moins importante œuvre dans l’industrie et le retail. Près de 26,6 % des startups participantes sont des tech for good. 

 

Comment l’impact de leur activité est-il perçu ? 

 

La notion d’impact est bien perçue par les dirigeants (76 %). Dans le détail, 39 % des répondants considèrent que l'impact positif de leur startup a des incidences sur leur environnement (relation avec leur écosystème, les collaborateurs, parties prenantes, la gestion des déchets en interne, etc). Et pour 37,5 % d’entre eux, cela correspond à la place de l’humain au cœur du business (impact social). Autre constat, moins d’un tiers des répondants a associé l’impact au fait de générer du profit. 

L’objectif était de mieux comprendre comment les dirigeants percevaient leur impact. On a été très surpris de voir qu’il s’agit plus de véhiculer des valeurs personnelles via leur business », nous explique Aurélie Sykes-Darmon co-founder & presidente chez KeekOff.

 

Le critère business, un enjeu majeur

Malgré tout, lorsqu’on interroge ces dirigeants sur le critère qui influence le plus leur stratégie d'impact, la grande majorité a répondu qu’il s’agissait de leurs clients. Le critère business reste une priorité majeure pour les startupeurs. 

 

Les dirigeants ont pleinement intégré le rôle qu’ils jouaient en tant que dirigeant, employeur et créateur de valeurs dans une démarche d’impact positif. D'autant plus que ces startuppeurs ne sont pas majoritairement issus de la tech for good  », détaille Aurélie Sykes-Darmon.  

 

Une majorité des dirigeants ou fondateurs ont bien pris conscience de leur impact positif sur leur écosystème. En effet, ils ont déclaré très majoritairement (86 %) aligner leurs valeurs personnelles avec leur stratégie. La quête de sens de ces dirigeants est corrélée à la notion de recherche d’impact positif dans le business de l'entreprise qu’ils ont créée. 

Du côté des collaborateurs, près de 10 % sont très souvent à la recherche de pratiques à impact plus durables, 23 % très fréquemment. Et ils sont également 20 % à ne jamais le réclamer. Pratiquement autant. 

Un levier important résiderait donc dans la marge de progression que pourraient faire ces startups en alignant les valeurs du dirigeant à celles de leurs collaborateurs. « Il reste encore un effort à faire en termes de gouvernance pour mieux faire communiquer les équipes dirigeantes et les collaborateurs. »

 

Un impact mesuré dès la phase de création

 

Autre enseignement de l'étude, les dirigeants ont déclaré majoritairement avoir pris en compte l’impact positif de leur business en amont de la création de leur projet.

Et seuls 36 % d’entre eux ont fait une démarche pour mesurer l’ impact de leurs actions. 

Un constat qui signe encore une fois, la marge de progression qui existe dans le secteur des startups pour avoir plus d’impact. D’autant plus que dans l’étude rappelons que la plus grande majorité des répondants n’ont pas comme objectif d’avoir un impact positif (hors tech for good). 

 

Quelques freins existent 

 

Le principal frein évoqué réside dans un manque de temps qui s’explique par le fait que les équipes de ces structures sont petites. Un manque de connaissance existe aussi. La politique RSE n’est pas adaptée aujourd’hui à la taille des startups par exemple. 

Autre frein, la dimension financière qui est souvent corrélée à la rentabilité de la startup. Il faut souvent attendre une première levée de fonds pour concevoir des investissements en développement durable. 

Ces résultats sont très rassurant. Cela peut entraîner un mouvement de l’écosystème dans son ensemble vers l’impact », conclut Aurélie .  

Les résultats de l'enquête sont disponibles sur le site internet du studio d'innovation engagé pour la transformation durable des entreprises KeekOff. 

*Cet article est rédigé dans le cadre d'un partenariat média

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