Revue de presse : les Français et leur argent, dépenses publiques et climat, Journée mondiale des océans
Que fallait-il retenir de l’actualité de l’engagement cette semaine du 10 juin ? Voici les articles que la rédaction de Carenews a sélectionnés pour vous.
Et si le confinement avait altéré le rapport des Français à l’argent ? C’est ce que nous apprend Le Figaro qui dévoile les résultats d’une étude menée par le Crédit Coopératif et Via Voici. Parmi les principaux enseignements, l’argent, la réussite et l’« atteinte d’un statut social » ne vont de pair que pour 5 % des personnes interrogées et de plus en plus considèrent l’argent comme un levier politique.
200 milliards d’euros. C’est le montant total des dépenses publiques cumulées depuis dix ans en faveur du climat et notamment de la mobilité bas carbone, la production d’énergies décarbonées et la rénovation des bâtiments. Autre observation : entre 2012 et 2021, le budget total alloué par l’État pour réduire les émissions de CO2 a doublé, passant de 15 à 31 milliards d’euros. Cette étude a été réalisée par un centre de réflexion qui a analysé l’ensemble des dépenses de l’État en faveur, ou non, du climat.
À l’occasion de la Journée mondiale des océans, La Croix fait se rencontrer Joachim Claudet, directeur de la recherche au CNRS et Jean-Luc Hall, directeur général du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins. L’un défend une « protection forte et contraignante » tandis que l’autre est convaincu que le dialogue garantit une protection des espaces maritimes plus efficace que la contrainte.
Dans cette tribune publiée dans Libération, Timothée Duverger, maître de conférences associé à Sciences Po Bordeaux et auteur de L’invention du revenu de base (Éditions Le Bord de l’Eau, 2018), alerte sur la nécessité d’instaurer un revenu de base. Pour lui, cette réforme apparaît comme la solution la plus crédible pour faire face à l’urgence sociale induite par la crise du Covid-19.
Notre modèle de société d’abondance est responsable de l’urgence climatique contemporaine. Pour François-Xavier Oliveau, les crises environnementales s’expliquent non pas par la raréfaction des ressources naturelles, mais au contraire par leur « abondance mal maîtrisée ». Dans cette tribune parue dans Le Monde, il déconstruit les causes de ces crises et propose des pistes pour rendre cette abondance plus durable.
Il faudra bien plus que de simples écogestes pour enrayer les conséquences des changements climatiques. C’est en tout cas le credo de Time for the Planet, un fonds citoyen à but non lucratif à destination des entreprises qui agissent pour le climat. Son manifeste sera publié le 28 juin. Les Echos Start l’a lu et livre sa vision, sur un ton légèrement railleur, de l’ouvrage écrit par les six cofondateurs de Time for the Planet.
Lisa Domergue 
