[INTERVIEW] Maria Groenewald, ONG VOICE : « les financements de l'aide humanitaire sont insuffisants »
Les ONG sont largement soutenues par les citoyens européens, mais aussi par l’Europe, financeur majeur de l’aide internationale pour les populations en danger ou en souffrance. Les ONG ont une relation suivie avec les directions générales comme la DG ECHO pour mettre en place des programmes d’action. La valeur de cette collaboration est inestimable et montre bien combien l’Europe est utile à l’aspiration de ses citoyens. À travers ses organes de représentation, comme ici VOICE, les ONG peuvent faire monter la valeur et l’utilité de leurs actions. Échange avec Maria Groenewald, sa directrice.
VOICE une coordination au service des ONG
- Maria Groenewald, vous êtes la directrice de VOICE, qui est une organisation européenne, internationale basée à Bruxelles. Pouvez-vous nous dire ce que fait VOICE ?
VOICE, « Voluntary Organisations in Cooperation in Emergencies » est un réseau de 89 organisations non-gouvernementales de 19 pays européens, qui mettent en œuvre une aide humanitaire dans le monde entier. VOICE a été fondée il y a trente ans, et depuis, nous agissons pour défendre les valeurs et principes humanitaires auprès des institutions européennes, ainsi que pour créer du lien et un dialogue de qualité entre nos membres et ces dernières.
- Vous indiquez que votre réseau regroupe 89 organisations. Quelles sont-elles ? Des organisations de solidarité internationale, d’urgence, ou non ?
Ce sont toutes des organisations non-gouvernementales humanitaires et tous nos membres mettent en œuvre des programmes dans les crises humanitaires partout dans le monde, soit à court terme, soit dans la durée.
- Quel est exactement le rôle de VOICE ? Est- ce d’avoir ses propres activités, de coordonner ou d’être une plateforme de rencontres ?
Nous sommes une plateforme de rencontres pour nos membres et nous sommes un réseau facilitant des activités collectives de plaidoyer auprès des institutions européennes, pour tout ce qui concerne l’aide humanitaire. Nous avons un partenariat historique avec la DG ECHO (Department for Civil Protection and Humanitarian Aid Operation of the European Commission), en charge de l’aide humanitaire de l’Union européenne. Notre réseau a été créé pratiquement en même temps que la DG ECHO. Il facilite les échanges en termes de plaidoyer, mais aussi sur certains aspects techniques des programmes d’aide humanitaire.
Un plaidoyer pour faire progresser les relations entre europe et ONG
- Est-ce vous qui discutez des programmes ou chaque organisation va-t-elle discuter de ses programmes ?
En ce qui concerne les programmes et les projets qu’ils sont en train de planifier ou de mettre en œuvre, nos membres discutent directement avec la DG ECHO.
Nous intervenons principalement sur deux axes : d’une part, nous traitons différents sujets humanitaires au niveau politique, auprès de la DG ECHO, du Parlement européen ou encore du Conseil de l’UE. D’autre part, nous agissons dans un groupe de travail, que nous dirigeons, qui s’appelle The Humanitarian Partnership Watch Group, regroupant une quarantaine d’organisations, la plupart membres de VOICE. Il traite des modalités de partenariat entre la DG ECHO et ses partenaires et des sujets techniques autour des programmes et de leur mise en œuvre. Par exemple, les changements dans le « Formulaire unique » (Single Form) à remplir par toute organisation qui sollicite des fonds de la DG ECHO, ou encore la question des audits, de plus en plus nombreux. Ce groupe gère donc un grand nombre de questions techniques, pour nous très importantes, et tente de simplifier les procédures et d’améliorer les conditions partenariales par des échanges réguliers.
- Avez-vous aussi quelques axes de travail généraux comme le NEXUS, la localisation… ?
Tout à fait. Nous nous concentrons sur certains sujets clés comme le NEXUS, le réchauffement climatique, le droit international humanitaire et les principes humanitaires fondamentaux. Nous avons besoin, tous ensemble, d’augmenter nos engagements pour mieux anticiper les drames auxquels nous faisons face. Une part très importante de notre plaidoyer est aussi la question du budget pour l’aide humanitaire. Pour cela nous agissons à tous les niveaux de l’Europe : Commission, Parlement, Conseil de l’UE, et directement au niveau des états membres qui ont un rôle clé dans les décisions concernant le budget humanitaire de l’UE. ll faut rappeler que les financements de l’aide humanitaire sont insuffisants : en 2023, seulement 40 % des besoins financiers humanitaires ont été financés. Au niveau des financements de la DG ECHO, nous commençons cette année 2024 avec un budget similaire à l’an dernier tout en sachant déjà qu’il ne couvrira pas les besoins.
Renforcer les budgets
- Il est de combien ?
Le budget prévu est de 1,8 milliard d'euros.
- C’est un budget qui couvre uniquement l’urgence ?
Ce budget est strictement pour l’aide humanitaire, il ne concerne pas la protection civile, aussi couverte par la DG ECHO. Bien que le cadre financier multi-annuel de l’UE – qui touchera bientôt à sa fin - donne une direction générale d’attribution des fonds, les lignes budgétaires font l’objet chaque année de négociations entre la Commission, les parlementaires et les États membres. Pendant l’année, si des crises inattendues surviennent ou s’aggravent, il y a un peu de flexibilité pour ajouter des fonds à destination de la DG ECHO et l’on termine en général avec un budget supérieur aux prévisions. Cette année, nous savons qu’il ne reste que très peu de flexibilité en raison notamment de deux gros conflits : l’Ukraine, la crise à Gaza.
- Pour résumer, sur la partie opérationnelle les ONG vont formuler leurs demandes à l’ECHO, mais sur le budget global c’est VOICE qui discute aussi bien avec la Commission que le Parlement. Mais le faites-vous directement ou avec les ONG présentes dans chacun des pays ? Autrement dit, avez-vous une homogénéité de discours ?
Sur le budget global, il est certain que nous parlons d’une seule voix auprès des institutions. Nous sommes alliés avec la DG ECHO parce que cette direction est aussi demandeuse de davantage de financements pour soutenir leurs programmes avec leurs partenaires. Tout le monde sait que les besoins n’ont jamais été aussi élevés. Aussi, par l’intermédiaire de nos membres, nous faisons appel aux différents gouvernements nationaux – qui ont un poids majeur dans les négociations - pour que les budgets humanitaires de l’UE et des États membres soient augmentés. Il faudrait suivre le bon exemple de l’Espagne, qui l’an dernier a introduit une loi pour atteindre une aide au développement de 0,7 % du Revenu National Brut (RNB). Cette loi prévoit également que 10 % de cette aide au développement soit dédié à l’aide humanitaire.
- 0,7 %, c’est le chiffre habituellement pris en compte.
Oui, pour l’aide au développement dont 10 % de ces 0,7 % du RNB devraient être dédiés à l’aide humanitaire. L’Espagne est le seul état membre en Europe qui a fixé un seuil pour l’aide humanitaire et a introduit cet objectif dans une loi l’an dernier.
Malheureusement, peu d’États membres arrivent aux 0,7 %. Si tous les États de l’Union européenne dédiaient 0,07% de leur RNB à l’aide humanitaire, il n’y aurait pas de manque de financement.
- Peut-on évaluer ce que représente 0,7% ?
Il est compliqué de l’évaluer car le mode de calcul de ce qui est inclus dans ces 0,7 % n’est pas uniformisé, chacun calcule ce chiffre de manières différentes. Certains États membres vont par exemple inclure des dépenses internes relatives à la migration que nous, nous ne considérerions pas comme faisant partie de l’aide au développement. Nous demandons aussi que tous les États membres fassent preuve de transparence dans la publication de leurs chiffres pour nous permettre de comparer et de discuter.
Faire progresser le nombre des membres
- On comprend que VOICE est une organisation transversale européenne qui représente toutes les organisations citoyennes engagées dans les actions d’urgence et mène un travail de fédération pour l’ensemble des pays. Avez-vous des membres dans les 27 pays de l’Union européenne ?
Pas dans tous les 27 pays. Nos 89 membres viennent de 19 pays européens. Il reste encore des pays où l’aide humanitaire n’est pas très développée et nous souhaiterions étendre notre réseau sur le plan géographique. Nous regardons vers les pays de l’Europe de l’Est et d’Europe centrale et cherchons à savoir s’il existe des organisations mettant en œuvre de l’aide humanitaire et qui seraient des membres potentiels, mais il est vrai qu’il y a certains pays où l’aide humanitaire est plutôt faible. Au Portugal, il existe par exemple des organisations qui s’engagent dans l’aide au développement, mais peu dans l’aide humanitaire. Nous n’avons pas de membres en Hongrie car il n’y a presque aucune organisation qui dispense de l’aide humanitaire en respectant les principes humanitaires fondamentaux – ce qui est pour nous, essentiel.
- Comment procédez-vous ?
Nous essayons de prendre des contacts via nos membres. Certains de nos membres sont organisés en réseaux, avec des membres affiliés dans des pays d’Europe de l’Est ou d’Europe centrale. Nous contactons aussi des membres de collectifs dans les pays où le nombre d’organisations humanitaires est plutôt limité. C’est un travail important que d’avoir à Bruxelles une bonne représentation de la diversité géographique.
Face aux grands élargir les réseaux et ouvrir à d’autres secteurs d’interventions
- Nous avons parlé précédemment du NEXUS. Pouvez-vous rappeler ce que c’est ?
Le Humanitarian-Development-Peace : NEXUS en anglais, ou Triple NEXUS. Ce n’est pas une idée nouvelle. Il y a une quinzaine d’années on parlait déjà de Linking relief, rehabilitation and development, LRRD. Cela veut dire que l’on cherche depuis longtemps des solutions pour les crises de long terme, qui malheureusement se prolongent de plus en plus longtemps. On essaie donc de trouver des solutions pour faire le lien entre l’aide humanitaire et le développement tout en travaillant sur le maintien de la paix. On doit désormais également prendre en compte le changement climatique, et les actions d’anticipation. En tant qu’humanitaires, notre rôle est de faire face aux urgences, mais nous avons besoin de partenaires d’autres secteurs comme le développement, le climat, pour mieux répondre aux besoins des populations. Une communauté affectée par une crise humanitaire est toujours confrontée à une crise très complexe. Par exemple, au Bengladesh, la population fait face au changement climatique, mais aussi à la pauvreté, à un conflit régional et la présence de nombreux réfugiés. C’est donc important de lier les différents intervenants de façon plus globale.
- Avez-vous d’autres alliances ?
Oui, nous avons la volonté de développer nos partenariats plus largement pour être plus efficace.. Nous développons un travail en réseau pour faire avancer le NEXUS avec différents partenaires ici à Bruxelles comme : CONCORD, un réseau qui se concentre sur l’aide au développement, EPLO qui se consacre davantage au dialogue et au maintien de la paix et la réduction des conflits, l’ICVA, un réseau d’ONG humanitaires intégrant des ONG du monde entier.
Nous travaillons avec la DG ECHO qui soutient beaucoup le concept du NEXUS, mais au bout du compte nous sommes souvent ramenés à la question des financements qui font souvent défaut. Nous faisons appel à d’autres DG comme la DG INTPA (International Partnerships, anciennement DG DEVCO). Elle gère des budgets pour l’aide au développement beaucoup plus importants que ceux de l’aide humanitaire et c’est aussi leur rôle de mettre en place les financements pour ces programmes NEXUS. Beaucoup de nos membres ont les deux mandats - humanitaire et développement - pour faire le lien entre les deux aspects pour mieux répondre aux crises. L’aide perd son sens si sauver les gens ne leur permet pas d’accéder à des conditions pour construire une vie meilleure.
La localisation, un agenda prioritaire
- À côté du point NEXUS, il y a aussi le Grand Bargain, résultat du Sommet mondial sur l'action humanitaire à Istanbul en mai 2016, avec l’idée qu’il y ait un transfert des financements vers les ONG locales.
Le « Grand Bargain », lancé lors du Sommet mondial sur l’action humanitaire en 2016, est un accord unique entre les plus grands donateurs et agences humanitaires qui se sont engagés à améliorer l'efficience et l'efficacité de l'action humanitaire. Le « Grand Bargain » est basé sur le concept de « quid pro quo » : si les donateurs et agences acceptent chacun des changements, le processus de fourniture de l'aide deviendra plus efficace, et optimisera la gestion des ressources humaines et financières au profit des populations affectées. Par exemple, les donateurs devraient réduire les fonds pré-affectés tandis que les agences humanitaires réduiraient les coûts de gestion. L'objectif est de générer des gains d'efficience, qui serviront à sauver plus de vies et non à réduire les budgets d'aide. La localisation est un des aspects du Grand Bargain. Les ONG nationales et locales demandent notamment des partenariats de qualité, permettant de planifier ensemble et de mettre en œuvre des programmes sur une base d’égalité, ainsi que plus de moyens pour développer leur capacité d’actions. La DG ECHO a commencé à examiner ce sujet de manière plus approfondie, en publiant pour la première fois un document, pour exposer une stratégie et montrer comment elle essaie d’avancer sur cette démarche de localisation. Un grand nombre d’ONG travaillent depuis longtemps très étroitement avec des partenaires locaux mais la question des financements reste un sujet non aboutit. VOICE travaille également sur ce sujet pour aider à le faire progresser.
- N’y a-t-il pas une forme de contradiction à vouloir envoyer des fonds directement aux organisations locales et en même temps avoir des difficultés à le faire en raison des contraintes posées par les lois de contrôle contre le blanchiment de l’argent et les actions anti-terroristes ? Celles-ci empêchent le versement de fonds à des organisations locales qui ne sont pas contrôlées par des organisations connues et européennes. N'est-ce pas un vrai sujet ?
Il y a deux aspects. D’un côté, la DG ECHO essaie de faire avancer le sujet de la localisation en prenant en compte les contraintes légales de l’UE. Elle ne peut financer directement que ses partenaires internationaux qui sont basés en Europe. Pour pouvoir demander des fonds humanitaire de UE, il faut tout d’abord se soumettre à une évaluation pour devenir partenaire certifié. C’est le « humanitarian partnership certificate », et il faut également avoir son siège basé en Europe. Nos membres essaient aussi de partager de plus en plus les financements d’un projet avec leurs partenaires locaux qui participent à ce programme, ce qui essentiel, mais n’est pas toujours simple techniquement.
Le deuxième aspect est le problème des sanctions et de son impact sur l’aide humanitaire. Ils sont nombreux et l’un des problèmes majeurs qui se pose est celui du transfert de fonds dans certains pays considérés à risque, car les banques redoutent souvent de violer des sanctions et ne sont pas prêtes à faire des transferts de fonds. On parle de Bank-risking en anglais. Toutefois on a constaté certains progrès l’an dernier avec de plus en plus d’exemptions humanitaires dans les systèmes de sanction de l’UE. Nous sommes très satisfaits que l’UE suive de plus en plus l’exemple de la Résolution 2664 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Cette résolution indique que dans tous les régimes de sanctions des Nations Unies, il y a une exemption humanitaire. L’UE a commencé à prendre en compte cette approche dans nombre de ses sanctionss, soit dont elle a eu elle-même l’initiative, soit sur des sanctions dont le modèle a été donné par les Nations Unies. Pour nous c’est un développement très positif.
- Votre rôle est coordinateur et représentant des ONG.
Tout à fait. Nous suivons les évolutions globales. Nous avons vu qu’il y avait cette résolution positive et nous avons porté un plaidoyer très fort avec nos membres et d’autres partenaires ici à Bruxelles pour que l’UE suive cet exemple et nous voyons un vrai progrès.
- Êtes-vous également engagés dans des actions sur l’immigration ?
Non, c’est un aspect sur lequel nous ne travaillons pas, bien que certains de nos membres soient engagés sur ces questions. Mais cela ne fait pas partie de la stratégie de VOICE.
Suivre la sensibilité des citoyens européens sur l’aide humanitaire
- Vous suivez l’Eurobaromètre ?
Oui, nous regardons avec attention cet Eurobaromètre, qui suit l’évolution de l’opinion des citoyens européens. Nous sommes satisfaits de voir que la dernière enquête montre un soutien clair à l’action humanitaire de l’UE dans les 27 états membres. 91 % des personnes interrogées déclarent en effet qu’il est important que l’UE soutienne l’aide humanitaire.
Ceci est important pour notre travail avec les députés au Parlement européen pour montrer qu’il y a vraiment une grande majorité de citoyens qui soutiennent l’aide humanitaire et que c’est aussi leur responsabilité de protéger l’aide humanitaire basée sur les principes, et de rappeler aux États membres qu’il leur revient d’intervenir à leur niveau national pour soutenir financièrement l’aide humanitaire, à hauteur de leur moyen.
Un forum européen pour mieux avancer
- Vous êtes aussi intervenus au niveau du Forum européen qui a eu lieu récemment à Bruxelles ?
Tout à fait. Le Forum humanitaire européen s’est déroulé pour la troisième fois cette année en mars. Il est co-organisé par la DG ECHO et la présidence actuelle de l’UE, cette fois la présidence belge. Nous sommes en contact étroit avec eux pour soutenir l’organisation et pour nous assurer que tous les sujets clés seront bien abordés. Nous sommes heureux de voir que le programme a mis un focus sur les crises « oubliées », comme les nomme la DG ECHO, et qu’il aborde également la question du manque de financement de l’aide humanitaire. Ce sont deux aspects que nous trouvons très importants. L’objectif de ce forum est d’attirer l’attention, en dehors de notre secteur humanitaire, sur des sujets qui sont importants pour nous parce que nous avons besoin de coopérer avec d’autres acteurs pour avancer.
- Qui sont les participants du Forum européen ?
Le but est d’avoir des intervenants de très haut niveau des différents acteurs. La DG ECHO s’efforce d’avoir de la diversité dans la représentation. Il y a le CICR, les Nations Unies, les grandes, moyennes et petites organisations non-gouvernementales, il y a des représentants des pays qui sont affectés par des crises humanitaires…
- Est-ce qu’il y a des financeurs privés ?
Oui, également. La DG ECHO essaie d’inviter de plus en plus d’acteurs du secteur privé, entreprises, fondations. Elle essaie de s’inspirer du modèle de Davos pour créer des liens avec le secteur privé. Nous avons vu en plus des représentants des pays du Sud, « du Global South ». Il nous semble aussi important de mettre en avant les crises oubliées, que nous appelons les crises « négligées ». En effet les besoins existent mais elles n’ont pas l’attention qu’elles méritent d’où un manque de financement.
Le programme du forum humanitaire européen est en ligne. Il y a également des vidéos des différentes discussions.
Ce sont deux journées avec environ 1 400 personnes, ici à Bruxelles. C’est la plus grande rencontre européenne pour discuter de l’aide humanitaire et pour sensibiliser le public aux sujets qui sont importants dans notre secteur.
Nous avons fait un peu le tour des activités de VOICE. Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?
Pour résumer, VOICE est l’organe de représentation des ONG humanitaires européennes auprès des institutions européennes pour faciliter les relations et faire évoluer les politiques et l’approche humanitaire de l’UE. Le travail des ONG humanitaires est une expression directe de la solidarité des citoyens européens, et l’Europe doit continuer à jouer un rôle majeur pour soutenir leurs actions.