Municipales : le collectif Je t'Aide publie une tribune pour interpeller les candidats
La France compte aujourd'hui plus de 11 millions d'aidant.e.s, qui accompagnent un proche malade, en perte d'autonomie ou en situation de handicap. Ils sont aujourd'hui les grands oubliés des politiques publiques. Et pourtant, ils ont besoin d'aides, de soutien, de répit. En pleine campagne électorale, le Collectif Je t'Aide, qui rassemble 28 structures engagées au quotidien auprès des aidant.e.s, interpelle les candidats aux municipales pour qu'ils mettent en place un programme de soutien local pour les aidant.e.s.et publie une tribune.

Nous avons été, nous sommes ou nous serons tou.te.s aidant.e.s un jour.
Depuis 2019 le sujet des aidants est de plus en plus médiatisé, politisé, notamment avec le lancement d'une stratégie de mobilisation et de soutien des proches aidants : le "plan aidant 2020-2022" lancé en octobre dernier. Demain les élus locaux seront aux commandes de villes, au contact direct avec des publics fragilisés par le grand âge, le handicap, la maladie, et leurs aidant.e.s : ils devront jouer leur rôle et les prendre en compte. Les 11 millions d’aidant.e.s attendent un engagement fort de la part des candidat.e.s aux prochaines municipales.
Les prochaines municipales doivent s’adresser (aussi) aux aidant.e.s
Les 15 et 22 mars prochain auront lieu les élections municipales. Les aidant.e.s, qui émergent comme force politique majeure, auront l'occasion d'entendre les propositions des candidat.e.s de leurs villes pour les soutenir, et ces propositions des candidat.e.s seront déterminantes quant au choix du bulletin qui sera mis dans l'urne.
Le Collectif Je t'Aide demande aux candidat.e.s de prendre dès aujourd'hui position publiquement pour les aidant.e.s, en s'engageant sur un programme de soutien local.
L'oubli des aidant.e.s dans les politiques publiques les impacte fortement
Des élu.e.s qui ignorent les besoins et les demandes des aidant.e.s, ce sont des politiques publiques qui participent à leur précarisation, qu'elle soit financière, sociale, professionnelle et qui exposent les aidant.e.s à une possible dégradation de leur santé. Ce sont des politiques publiques qui acceptent que des enfants et des adolescent.e.s sacrifient leur scolarité, des jeunes leurs études, qui acceptent que des adultes, majoritairement des femmes, soient obligées de mettre en pause ou en arrêt définitif leur carrière professionnelle.