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Par Fondation de France - Publié le 15 avril 2024 - 15:34 - Mise à jour le 26 avril 2024 - 09:58
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La culture au service du vivre ensemble

Démocratisation, soutien à la création, diffusion, préservation du patrimoine… La culture est la troisième cause de la Fondation de France avec 250 fondations abritées qui s’engagent dans ce domaine. En 2024, plus de 1 300 artistes ou projets ont été soutenus pour un montant de 25 millions d’euros. Si les domaines des actions sont très variés à l’échelle internationale, nationale ou locale, toutes sont animées par un même objectif : mettre la culture au service du vivre ensemble.

Kikuko Dachy, harpiste, lauréate 2022 du Prix Monique Rollin.
Kikuko Dachy, harpiste, lauréate 2022 du Prix Monique Rollin.

Encourager les vocations, soutenir et valoriser l’excellence artistique

Soutenir les démarches de professionnalisation des artistes est essentiel afin de favoriser leur autonomie. Plus de 250 artistes sont soutenus chaque année par des bourses et prix remis par les fondations abritées. Certaines agissent dans des domaines très précis comme la Fondation Cécile Pollet qui soutient des femmes interprètes de chanson à texte, ou la Fondation Michel Dard qui aide des auteurs de plus de 40 ans à publier leur premier roman.

Au-delà des bourses et prix qui récompensent des parcours individuels, un accompagnement plus global est apporté aux artistes émergents : formation, résidences, aide à la production, mise en réseau, etc.

Enfin, pour valoriser la création contemporaine, de nombreuses fondations abritées soutiennent la création et la diffusion de grandes productions. Il s’agit notamment des fondations créées par des grandes institutions artistiques comme la Comédie Française , l’Opéra de Paris , la Philharmonie de Paris , ou par des orchestres de grande renommée (Orchestre de ParisConcert d’AstréeCercle de l’Harmonie...).

Lisa Chaïb-Auriol, soprano, lauréate 2020 du Prix Marie Dauphin de Verna.
Lisa Chaïb-Auriol, soprano, lauréate 2020 du Prix Marie Dauphin de Verna.

Faire vivre et rayonner le patrimoine artistique

40 % des fondations à vocation culturelle abritées à la Fondation de France soutiennent des projets liés au patrimoine. La Fondation Riom Terre d’Auvergne par exemple recense et valorise le patrimoine d’art et d’histoire de la ville, tout en dynamisant la vie culturelle de sa communauté d’agglomération.

Entretenir et diffuser la mémoire d’un artiste et faire rayonner son œuvre mobilise également plusieurs fondations familiales qui souhaitent partager leur attachement pour un créateurC’est le cas notamment de la Fondation Olivier Messiaen qui joue un rôle déterminant pour le rayonnement de l’œuvre du compositeur, en veillant à la protection des archives, à l’organisation de concerts, ainsi qu’à l’aide aux jeunes créateurs se consacrant à son œuvre.

Le Festival Olivier Messiaen au Pays de la Meije.
Le Festival Olivier Messiaen au Pays de la Meije.

Mobiliser l’art et la culture comme levier au bénéfice de différentes causes

Au-delà du soutien à l’art, à la création et à tous ceux qui la portent, la Fondation de France souhaite faire de la culture un vecteur de lien social et encourage les initiatives où la culture et l’art représentent des outils de transformation sociale et d’émancipation afin de changer le regard de toutes les parties prenantes du projet, y compris le public. Dans le cadre de son programme « L’art comme expérience », la Fondation de France soutient des projets de créations collectives qui associent artistes, personnes vulnérables, citoyens, institutions culturelles et structures de l’éducation, de la santé et du social. L’objectif est ainsi de faire de la pratique artistique une expérience sensible qui renforce l’inclusion et le pouvoir d’agir de chacun. Exemple d’un projet soutenu en 2023 : le spectacle Péplum médiéval qui met en scène sept comédiens professionnels en situation de handicap. Fédérateur et inclusif, il mobilise à leurs côtés une équipe d’artistes, techniciens, personnels de production et d’administration, chercheurs et éducateurs spécialisés.

Le spectacle Péplum médiéval porté par le metteur en scène Olivier Martin-Salvan. © Martin Argyroglo
Le spectacle Péplum médiéval porté par le metteur en scène Olivier Martin-Salvan. © Martin Argyroglo

Les jeunes générations sont également au centre des actions menées : le programme « Grandir en cultures » de la Fondation de France soutient par exemple des projets artistiques à destination des jeunes âgés de 2 à 18 ans. L’objectif : développer leur imaginaire et leur créativité, leur transmettre des savoirs, des techniques et des méthodes de collaboration, en participant à une réalisation collective, et les responsabiliser. Du côté des fondations abritées, la Fondation La Source Garouste partage également la conviction que la création artistique est un levier d’action sociale et éducative. Elle est à l’origine de plusieurs lieux de création artistique implantés dans 10 départements, à destination principalement de jeunes de 6 à 18 ans en situation d’échec ou d’exclusion pour favoriser leur épanouissement et développer la cohésion sociale.

Convaincue que l’art permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure et de créer du lien, la Fondation Daniel et Nina Carasso soutient, dans le cadre de son axe « Art citoyen », des initiatives qui valorisent l’art comme ciment de la citoyenneté et levier pour relever les défis du monde contemporain. Elle accompagne ainsi une centaine projets par an, qu’il s’agisse d’éducation artistique tout au long de la vie ou de recherches transdisciplinaires, associant artistes et scientifiques autour d’enjeux de société. Elle met également en lumière le rôle des artistes comme acteurs du changement au travers du Prix « Artiste Citoyen Engagé ».

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