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Par FONDATION DE LA 2e CHANCE - Publié le 26 octobre 2021 - 15:53 - Mise à jour le 26 octobre 2021 - 15:55
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Marie-Pierre a su réadapter son activité pour confectionner des masques en tissu lors de la 1ère vague de pandémie de Covid-19

Marie-Pierre a été lauréate de la Fondation en 2018 pour son projet de création d'une activité de fabrication et commercialisation de vêtements/accessoires à destination de personnes dépendantes/semi-dépendantes et en situation de handicap.

"Avant de créer mon entreprise de textile en 2018, j’étais auxiliaire de vie sociale pendant 8 ans à Calais. C’est grâce à ce métier que j’ai eu l’idée de créer des vêtements à destination des personnes dépendantes ou semi-dépendantes. Je me suis donc lancée dans la confection de bavoirs pour adultes et de chemises mixtes de toute taille et dont les manches avec des liens de fermeture magnétique, permettent de s’habiller facilement.

Grâce aux financements obtenus, notamment auprès de la Fondation de la 2ème Chance, j’ai pu acheter une machine à coudre et du matériel pour mon entreprise (Scan N Cut, machine pour couper les tissus de manière précise).

Malheureusement, la crise du COVID est arrivée alors que j’avais pour projet de monter une vidéo présentant mon entreprise. Mettant de côté ce projet, j’ai tout de suite su rebondir et réadapter mon activité. C’est ainsi que j’ai commencé, dès le mois de mars 2020, à confectionner des masques en tissus selon les critères de l’Hôpital de Grenoble.

Alors que les ventes des masques grimpaient, la norme AFNOR a été mise en place. Les artisans devaient s’y conformer. Le coût engendré par les tests des tissus m’a contrainte à abandonner, avec amertume, ces confections destinées à toute personne, de tous âges, porteurs d’un handicap ou non.

Je n’ai aucun regret. J’ai pu contribuer à aider des personnes à travers mes créations réalisées avec mon cœur et mon attention. Bien qu’il ne soit pas possible en cette période de prospecter, surtout dans les EHPAD, je n’abandonne pas mon projet et je mets tout en œuvre pour que mon atelier soit fonctionnel et confortable dès que je pourrai reprendre mon activité.

Pour 2021, je souhaite le meilleur à celles et ceux qui ont créé leur entreprise. Pour mon atelier « Bienveillant’élégance », je garde espoir et j’espère un avenir fructueux. Je me dois de rebondir également pour mon fils qui se lance, lui aussi, dans la création d’entreprise. L’avenir est là avant tout ! Les enfants ont besoin de moi, mes machines pourront tourner pour eux."

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