Rencontre avec La Sauvegarde de l’Enfance de Brest, partenaire de The Human Safety Net et son parrain, agent d’assurance Generali
The Human Safety Net, la fondation du groupe d’assurance Generali, a notamment pour ambition de venir en aide aux enfants de moins de 6 ans en situation de précarité en accompagnant leur(s) parent(s) via des programmes d’aide à la parentalité. Pour mener à bien cette mission, The Human Safety Net s’entoure de partenaires, experts dans le domaine de l’accompagnement des personnes en situation de vulnérabilité qui animent des lieux d’accueil. La Sauvegarde de Brest est l’une ces associations. Rencontre avec Stéphanie Guillemet, directrice de l’association La Sauvegarde 29, qui, en compagnie de Xavier Bourhis, parrain et agent Generali, nous livre les secrets d’une fructueuse collaboration au profit de tous.
Projecteur sur la Maison des parents de Brest, un lieu fédérateur de rencontres
La Maison des parents est une structure dédiée aux parents, enfants et adolescents. Cet espace est un lieu d’écoute et d’accompagnement, anonyme et gratuit, accessible à tous : parents et beaux-parents, grands-parents, futurs parents, tous ceux qui expriment le besoin d’être accompagnés et soutenus dans leur rôle au quotidien ou tout simplement ceux qui souhaitent rencontrer d’autres parents.
Le lieu dépend de l’association la Sauvegarde de l’enfance qui intervient dans les champs du social, du médico-social et de la formation. Tout un écosystème est mis à leur disposition pour leur permettre de valoriser leurs compétences et reprendre confiance en eux (rencontres individuelles avec des professionnels de l’action sociale, ateliers collectifs autour de thématiques liées à la parentalité, activités artistiques, groupes de parole, etc).
« La Sauvegarde de l’enfance 29 joue un rôle essentiel notamment dans la protection de l’enfance. Des professionnels interviennent sous mandat judiciaire ; ils interviennent directement au domicile des familles pour s’assurer que les besoins fondamentaux des enfants soient respectés et leur permettre de rester auprès de leur famille », précise Stéphanie Guillemet. « Cette association existe depuis plus de 80 ans, tandis que La Maison des parents a été créée en 2009. Son rôle est préventif : l’objectif est de tout faire en amont pour permettre aux familles de trouver les soutiens dont elles ont besoin et l’accompagnement nécessaire à l’exercice de la parentalité. Nous permettons aux personnes de se rencontrer quelles que soient leur origines sociales et culturelles. Cette notion de mixité est primordiale, ce n’est que dans la juxtaposition des différences que peut émerger la complémentarité. La mise en relation de différentes compétences, l’entraide, la solidarité, sont l’essence même de ce projet. Chez nous, il est important que les familles se sentent actrices, participent à la vie de la Maison des parents, de son énergie, de son projet : nous sommes tous en mesure de donner, de faire quelque chose qui a du sens pour d’autres. »
La Maison des parents, The Human Safety Net : la rencontre
Un appel à projets a été lancé en octobre 2017 par la fondation The Human Safety Net, dans le cadre de son programme pour les familles.
Stéphanie Guillemet, directrice adjointe de la Maison des Parents, soucieuse de garantir la pérennité de ce lieu d’accueil, d’écoute et de conseils a répondu à cette sollicitation. C’est son dossier qui a été retenu.
« J’ai rencontré Xavier (Xavier Bourhis, agent Generali et parrain de La Maison des parents) en 2018, grâce à The Human Safety Net. Il m’a alors déclaré : « Je ne vais pas faire ton métier, car je ne le connais pas, mais je peux te soutenir et relayer vos actions ». J’ai eu alors ce sentiment que, même si nous ne faisions pas le même travail, je suis avant tout une travailleuse sociale, nous pouvions œuvrer ensemble pour une société plus inclusive. » précise Stéphanie Guillemet.
« Je suis totalement en phase avec ces paroles. Nous sommes certes, des acteurs différents mais le territoire est le même. The Human Safety Net est au quotidien un formidable outil qui me permet d’exprimer mes valeurs avec toute la puissance de frappe de la Fondation Generali. », confirme Xavier Bourhis. « En 2019, nous avons organisé ensemble une sortie en mer. Etaient de la partie, des familles, des collaborateurs, des intervenants : cela a donné lieu à des échanges fructueux et de belles rencontres. ».
« Les familles ont besoin d’inscrire leurs enfants dans une vie sociale où ils vont pouvoir grandir et trouver leur place en tant que citoyen. Lors de cette sortie en mer, nous avons permis à des familles de se rencontrer, de partager un moment ensemble et d’œuvrer pour une valeur commune qu’est la protection de l’environnement, en participant au nettoyage d’une plage. » déclare Stéphanie Guillemet.
Un client Generali a participé à cette journée en mer. L’année suivante alors que nous traversions la crise sanitaire, Xavier Bourhis a mis en relation ce même client qui souhaitait soutenir des actions de solidarité avec La Sauvegarde. « Au même moment, Stéphanie exprimait son besoin en matériel informatique : des enfants avaient été déscolarisés par manque d’ordinateur et de connexion internet. Certains révisaient leur bac sur leur smartphone. La cible était différente, mais la cause tout aussi juste. Ce client a alors contacté un de ses prestataires et en moins de quinze jours, la Maison des parents recevait du matériel recyclé, avec les mises à jour, les anti-virus. Stéphanie avait un besoin, le client une envie, j’ai servi de liant. Il suffit parfois juste d’une rencontre, d’une envie d’apprendre à connaître l’autre, de vouloir changer les choses : ce peut être un repas cuisiné ensemble, une galette des rois partagée, un atelier couture : l’échange créé l’opportunité. », soutient Xavier Bourhis.
Exergue : Il faut tout un village pour éduquer un enfant ; aujourd’hui je suis fier de faire partie de ce village.
La Maison des parents face à la crise
L’association a dû fermer ses portes pendant plusieurs semaines en 2020. Une décision difficile à prendre car cette période de confinement a vu émerger des phénomènes d’isolement extrêmes et de violences conjugales, notamment. La pandémie crée de la solidarité mais elle a aussi exacerbé les difficultés sociales.
« Durant cette période, nous avons tout de même contacté les familles par téléphone pour savoir si elles avaient des besoins particuliers comme de l’aide alimentaire, un contact avec l’aide sociale ou tout simplement la visite d’un intervenant pour rompre l’isolement », souligne Stéphanie Guillemet. « Frédéric Ferrari, le responsable de la Maison des parents a créé une page Facebook dédiée, en collaboration avec The Human Safety Net. Cette initiative nous a permis de maintenir le lien ; elle a été très appréciée des familles. »
Le 11 mai 2020, La Maison des parents pu rouvrir ses portes à plein temps. Toute l’équipe s’est mobilisée. Les accueils individuels ont été privilégiés par rapport aux rendez-vous collectifs afin de garantir la sécurité de tous. Les familles ont apprécié ces moments d’intimité pour souffler et ce, d’autant plus que l’association bénéficie d’un bel espace : un jardin, une cour, un préau. Les enfants venaient jouer, les parents se confier…. Un moment hors du temps.
Stéphanie Guillemet n’a qu’un seul souhait : que l’association ait une longue vie et que ce genre d’espace de prévention se multiplient. « Nous devons tout faire pour permettre aux familles de trouver leurs ressources et des espaces de soutien à la parentalité : la prévention est essentielle. J’espère une société toujours plus inclusive et que les générations futures s’impliquent en ce sens. Comme le disait Xavier précédemment, il suffit parfois d’un petit changement de regard, d’un simple échange. Je dis souvent qu’il faut tout un village pour éduquer un enfant ; aujourd’hui je suis fière de faire partie de ce village. » car on ne nait pas parent mais on le devient.
