Un duo mentor-mentorée réuni par le partenariat entre Tent France et The Human Safety Net : Oleksandra et Karin

Le parcours d'Oleksandra, de l'Ukraine à la France

En avril 2022, Oleksandra a quitté l'Ukraine avec son jeune fils pour trouver refuge en France. Grâce à une association de Strasbourg, elle a été accueillie par une famille française qui leur a prêté un studio. Ce qui devait être un séjour de courte durée s'est prolongé et Oleksandra a commencé à reconstruire sa vie.

Avant de quitter l'Ukraine, elle avait une carrière bien établie en tant que chef de projet dans une entreprise commerciale, avec un master en commerce et plus de 15 ans d'expérience. En France, consciente de la nécessité d'améliorer son niveau de langue et d'obtenir un diplôme reconnu, elle a décidé de se réorienter vers la gestion de projet informatique. Elle a repris ses études à l'université de Strasbourg, où elle a obtenu un Master 2. C’est à cette période qu'elle a rencontré une femme réfugiée qui lui a conseillé de postuler au programme de mentorat de Tent France en partenariat avec The Human Safety Net France, après avoir elle-même bénéficié de cette accompagnement.

L'expérience du mentorat chez Generali France

Dans le cadre du programme de mentorat, Oleksandra a rencontré Karin, collaboratrice chez Generali France. Bien que la première rencontre ait été empreinte de timidité, une relation de confiance s'est développée au fil du temps. « Les échanges sont devenus de plus en plus chaleureux », raconte Oleksandra. Karin l'a aidée à comprendre les attentes du monde du travail en France, à refaire son CV et à se préparer pour des entretiens. Karin a joué un rôle crucial dans le parcours d'Oleksandra, l'aidant à surmonter les obstacles et à reprendre confiance en elle. C’est un enrichissement qui va dans les deux sens. « Parler, être là, lui donner confiance m’a également apporté beaucoup » explique Karin.

Aujourd’hui, Oleksandra a terminé son alternance et est diplômée. Elle a commencé sa recherche d’emploi, a trouvé un nouveau logement. Elle espère pouvoir rester à Strasbourg, une ville agréable et propice à son épanouissement, où elle continue à partager de bons moments avec sa « famille française », où son fils de 6 ans a de nombreux amis et où elle peut lui offrir à nouveau de la stabilité.

Karin et Oleksandra continuent à échanger, « On se parle beaucoup, comme deux amies », confie Karin témoignant de la profondeur de leur lien.