L'accès aux services vitaux essentiels dans les camps de réfugiés
L'installation d’une population dans les conditions précaires d’un camp implique la gestion de nombreux services vitaux essentiels : accès à l'eau, assainissement... Sur le terrain, les acteurs du privé et les ONG travaillent de concert. Illustration au Myanmar.
Assainir des eaux usées, ou plus communément, des boues fécales issues de latrines communautaires, c’est assurer l’élimination des pathogènes et pollutions dont elles sont naturellement chargées avant leur rejet dans le milieu naturel.
On estime que, chaque année, 1,8 milliard de personnes risquent de contracter des maladies telles que la diarrhée, le choléra, la dysenterie ou la poliomyélite, via la consommation d’une eau supposément potable, mais contaminée par des matières fécales.
Solidarités International, ONG engagée sur de nombreux terrains internationaux, en fait l’expérience à Sittwe, au Myanmar. Depuis 2008, elle travaille avec de nombreux acteurs pour améliorer le sort de familles déplacées dans l’ouest du pays. Les camps se sont pérennisés et une station de traitement a été implantée pour centraliser et traiter les boues issues de 4 000 latrines. Objectif : garantir la bonne utilisation des latrines avec la vidange régulière de leurs fosses et le traitement écologique et salubre des boues de vidange.
Pour améliorer le fonctionnement de la station, Solidarités International a fait appel à la fondation Veolia. Les expertises mises à disposition ont permis d'améliorer le fonctionnement de la station et d'envisager des axes d'évolution.
