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Par Carenews INFO - Publié le 22 juin 2018 - 09:12 - Mise à jour le 22 juin 2018 - 09:17
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[CHIFFRE] En France, plus d’une personne sur 100 exclue du logement

La situation du mal-logement en France est toujours aussi critique. Après la parution du rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre en début d’année, qui alertait l’opinion publique aux conséquences de l’explosion du surpeuplement, le dernier rapport de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes), baptisé “Mal-logement, Mal-logés “ est lui aussi alarmant : près de 780 000 personnes (soit environ 1,2 % de la population métropolitaine) sont exclues du “logement de droit commun”.

[CHIFFRE] En France, plus d’une personne sur 100 exclue du logement
[CHIFFRE] En France, plus d’une personne sur 100 exclue du logement

 

 

Les situations marginales de logement en hausse

 

 

Si l’Onpes précise qu’il faut “prendre ces chiffres comme des ordres de grandeur” en l’absence d’une “mesure robuste et exhaustive pour chacune des situations étudiées”, il relève tout de même une augmentation de 12 % en moins de quinze ans des “situations marginales de logement”, qui s’incarnent aussi bien dans des résidences forcées chez un tiers que dans des habitats mobiles ou des abris de fortune. A titre d’exemple, 231 000 personnes vivaient dans des habitats mobiles en 2014, soit l’équivalent de la population de la ville de Lille (intra-muros). C’est 9 % de plus qu’en 2006. L’hébergement chez un tiers fait également un boom de 5,5 % entre 2001 et 2013, tandis que sur la même période, 16 000 personnes vivaient dans des bidonvilles.

 

 

Une approche systémique du mal-logement

 

Pour effectuer ses travaux, l’Onpes se concentre volontairement sur la situation des ménages les plus modestes. L’organisme délivre dans son rapport de 332 pages le fruit d’une réflexion approfondie sur la situation des mal-logés, construite sur l’analyse des conditions de logement des personnes en difficulté financière, “éclairée par la perception qu’elles en ont et les risques sanitaires et sociaux encourus”. Et tire ses conclusions en isolant deux cas de figures bornant la question du mal-logement : la question du coût trop élevé du logement entraînant des privations sociales et “sur les autres besoins à satisfaire”, et celle de la complexité des situations marginales de logement. Avec en arrière-plan, un doigt pointé vers l’insuffisance plus globale de logements abordables.

 

 

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