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Par Carenews INFO - Publié le 30 août 2018 - 11:30 - Mise à jour le 31 août 2018 - 09:17
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Journée internationale des personnes disparues : les ONG se mobilisent

Triste anniversaire que celui célébré aujourd’hui. Depuis 2011, l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 30 août Journée internationale des victimes de disparition forcée, initiée par la Fédération latino-américaine des familles de disparus (FEDEFAM). Elle permet d’attirer l’attention sur le cas des personnes disparues, qu’elles soient victimes d’arrestation, d’enlèvement ou de détention forcée. D’Amnesty International à la Croix-Rouge, les ONG se mobilisent en France pour la cause.

Journée internationale des personnes disparues : les ONG se mobilisent
Journée internationale des personnes disparues : les ONG se mobilisent

 

Dans son dernier rapport rendu public le 30 juillet dernier, le groupe de travail de l’ONU chargé des questions de disparitions forcées ou involontaires recense pas moins de 57 000 cas de disparitions forcées depuis 1980, dans un total de 108 pays. “Alors qu’elles étaient très répandues au sein des dictatures militaires, les disparitions forcées sont aujourd'hui perpétrées dans de complexes situations de conflit interne, en particulier en tant que moyen de répression des opposants politiques”, rappelle l’organisation sur son site internet. Entre actions de plaidoyer et initiatives tournées vers le grand public, les ONG et organisations militant pour la défense des droits de l’homme répondent à l’appel.

 

Amnesty International organise aux côtés du collectif Paris Ayotzinapa, du Collectif Argentin pour la Mémoire, des associations Human Rights Solidarity et Al-A'ata for Human Rights ou encore de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), l'ACAT et la FIACAT le vendredi 31 août de 18h30 à 22h une conférence-débat à son siège, “situé au 76 boulevard de la Villette, en présence d’Emmanuel Decaux (Comité des disparitions forcées des Nations Unies), Geneviève Garrigues (ancienne présidente d’Amnesty International France), Geoffrey Pleyers (sociologue spécialiste des mouvements sociaux en Amérique latine) et de représentants de familles de victimes et militant·e·s. L’évènement sera suivi d’une projection de documentaires, et le lendemain d’une manifestation place de la République à Paris.

 

Les experts des droits de l’homme de l’ONU ont quant à eux publié une tribune en anglais, français et espagnol sur le site internet de l’organisation. Ils demandent aux gouvernements d’agir “de toute urgence pour rechercher les personnes victimes de disparitions forcées et veiller à ce que ce crime odieux fasse l'objet d'une enquête appropriée", mais également de tenir les proches informés et rappellent l’importance de l’indépendance des autorités en charge des enquêtes, et se prononcent sur l’application des peines.

 

La FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l'homme) s’apprête quant à elle à publier une note sur les disparitions en Ouzbékistan. Elle fera écho à la prochaine visite de Chavkat Mirzioïev en France – “le premier pays de l’Union Européenne dans lequel le président ousbek se rendra depuis son arrivée au pouvoir il y a deux ans”, rappelle l’organisation.  

 

Dans un autre registre, Trace The Face, la plateforme lancés en 2013 par plusieurs Croix-Rouge européennes avec le soutien du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) afin de réunir les familles de migrants, aura droit à des développements technologiques comme “la reconnaissance faciale et des algorithmes d’interprétation orthographique et phonétique des noms inscrits”. Des bornes interactives seront installées dès l’automne dans plusieurs centres pour migrants, et devraient permettre d’améliorer encore les résultats de la plateforme, qui permet chaque semaine à une famille de se retrouver.

 

 

 

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