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Par Carenews INFO - Publié le 19 août 2025 - 08:00 - Mise à jour le 19 août 2025 - 09:33
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Des notions essentielles pour tout comprendre à la RSE et l’engagement des entreprises

La rédaction de Carenews décrypte plusieurs notions clés pour comprendre les fondamentaux liés à la responsabilité sociétale des entreprises, connaître les textes de loi européens et français essentiels et les propositions pour aller plus loin dans l’engagement social et environnemental.

La rédaction de Carenews décrypte régulièrement des concepts importants pour mieux comprendre l'engagement des entreprises. Crédits : Carenews.
La rédaction de Carenews décrypte régulièrement des concepts importants pour mieux comprendre l'engagement des entreprises. Crédits : Carenews.

 

 

Les fondamentaux 

 

Pour mieux comprendre la RSE, il est indispensable de connaître un certain nombre de notions de base concernant l’engagement social et environnemental des entreprises. 

   

 

La responsabilité sociale ou sociétale des entreprises désigne la démarche par laquelle une entreprise structure ses engagements sociaux et environnementaux.  

 

 

Les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) permettent aux organisations de rendre compte de leur performance sur ces enjeux. 

 

 

Engagé RSE, Lucie, PME+, B Corp... il existe de nombreux labels attestant des engagements RSE des entreprises, avec des niveaux d'exigence différents et des spécificités. 

 

 

Ces dix-sept objectifs établis par les Nations unies en 2015, fixés pour 2030, permettent à certaines entreprises de structurer leur engagement. 

 

 

L’index égalité est un outil instauré par une loi de 2018, dont l’objet est de calculer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes en entreprise.  

 

 

Cet outil développé par l’Ademe, l’Agence de la transition écologique, permet de calculer les émissions de gaz à effet de serre d’une entreprise. En France, certaines d’entre elles sont contraintes par la loi de le faire.  

 

 

Les crédits carbone sont un mécanisme de compensation des émissions de gaz à effet de serre produites par une entreprise. Inspirés des crédits carbone, les crédits biodiversité sont censés compenser les dommages qu’elle cause sur les écosystèmes. 

 

 

Les solutions fondées sur la nature visent à répondre à des enjeux de protection et de restauration de la biodiversité, d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, ainsi qu’à d’autres besoins sociaux. 

 

 

Terme apparu dans les années 1980, le greenwashing consiste en des pratiques commerciales trompeuses visant à donner une image de responsabilité écologique à certaines marques. En France comme à l'échelon européen, la réglementation est de plus en plus sévère face à ce type d'abus. Le greenhushing, au contraire, désigne le choix d’une entreprise de ne pas communiquer sur ses actions en faveur de l'environnement ou visant à réduire son impact environnemental, pour éviter d’éventuelles accusations de greenwashing. 

 

Des lois essentielles 

 

Des textes de loi contraignent les entreprises à mettre en œuvre des actions concernant l’environnement et la société. Ils leur permettent de structurer leur engagement.  

 

 

La loi relative à la croissance et à la transformation des entreprises, dite Pacte, a été promulguée en 2019. Elle a pour ambition de faciliter le développement des entreprises, mais aussi d’accroître leur engagement sociétal.  

 

 

La loi sur le devoir de vigilance existe en France depuis 2017. Elle exige des entreprises qu’elles préviennent, réduisent ou mettent fin aux effets négatifs de leur activité sur les droits humains et l’environnement. La CS3D, un texte européen — dont la réforme est en cours – renforce les ambitions du texte.  

 

 

Cette directive oblige les entreprises à rendre compte des impacts de leur activité sur la planète et les personnes ; et qu’elles renseignent l’effet des enjeux sociaux, environnementaux et de gouvernance sur leur activité.  Sa réforme est aussi en cours.  

 

 

La taxonomie verte est un système de classification des activités économiques durables, partagé par les entreprises, les acteurs financiers et les États, mis en place par l’Union européenne.  

 


À lire aussi La Commission européenne propose d’affaiblir l’ambition de deux textes pour la durabilité des entreprises, la CSRD et la CS3D 


 

Des moyens d’aller plus loin 

 

Plusieurs notions et processus ont été imaginés par des spécialistes pour aller plus loin que la RSE, parfois jugée insuffisante pour répondre aux enjeux sociaux et environnementaux. En voici une sélection.   

 

 

Celle-ci permet à une entreprise de définir une « raison d’être » et plusieurs objectifs sociaux et environnementaux, inscrits dans ses statuts.  

 

 

Développée dans les années 2010 par l’économiste britannique Kate Raworth, la théorie du donut est une modélisation économique qui vise à répondre à la fois aux défis sociaux et aux enjeux environnementaux. Son ouvrage qui la présente a inspiré plusieurs villes et les travaux des Nations unies sur le développement durable. 

 

 

L'entreprise dite régénérative a un impact positif sur l'environnement et la société, en contribuant à régénérer aussi bien les écosystèmes naturels que les liens sociaux. Un modèle exigeant, qui va bien plus loin que la RSE. De plus en plus d'entreprises souhaitent s'engager vers cet idéal, même s'il reste difficile à atteindre. 

 

 

Au même titre qu’une responsabilité sociétale, les entreprises ont-elles une responsabilité vis-à-vis du contexte géopolitique ? Des universitaires utilisent l’expression de « responsabilité géopolitique des entreprises ».  

 


À lire aussi : Faut-il abandonner la RSE ? 


 

La rédaction 

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