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Par Carenews PRO - Publié le 22 mai 2015 - 14:19 - Mise à jour le 8 juin 2015 - 08:28
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[ENTRETIEN] Grand Corps Malade, parrain de l'association Sourire à la vie

Grand Corps Malade, la silhouette élancée emblématique du slam français, nous a fait l'honneur de nous parler de son engagement dans un entretien publié dans le Carenws Journal, La France a du coeur, en décembre dernier. Moment privilégié avec un artiste généreux, silhouette emblématique du slam français. Conscient du monde qui l'entoure et de l'importance d'avoir du cœur, de sa voix grave, il nous raconte son parcours associatif, des initiatives de sa jeunesse à son rôle de parrain d'aujourd'hui.

[ENTRETIEN] Grand Corps Malade, parrain de l'association Sourire à la vie
[ENTRETIEN] Grand Corps Malade, parrain de l'association Sourire à la vie

Comment vivez-vous votre engagement ?

Depuis que je fais ce métier, je suis très sollicité. Et tant mieux ! Que cela concerne la solidarité envers les plus démunis, les enfants en difficulté ou le handicap, j'ai répondu le plus souvent possible mais de façon ponctuelle, par des concerts gratuits ou ma présence à des évènements. Jusqu'à ma rencontre avec Sourire à la vie. Pour moi, le parrainage est un mot important, un engagement à prendre au sérieux.

Et dans votre jeunesse ?

Avant ma carrière, j'ai été bénévole dans différentes structures. Je viens de Saint-Denis, dans le 93. Je tenais les buvettes des concerts à but d'entraide internationale, pour la solidarité, l'humanitaire.

En 1999, on a fondé Melting Potes avec des copains. Une association qui regroupait une dizaine de pays. C'étaient des rencontres sportives et culturelles, on recevait les gens et on partait là-bas en échange.

Pourquoi est-il important que les artistes s'engagent ?

On a une vie privilégiée, on reçoit beaucoup et on gagne très bien notre vie. C'est normal de donner. Notre notoriété, c'est un coup de projecteur, un outil de médiatisation pour ceux qui en ont besoin. 

Beaucoup d'associations naissantes se cherchent un parrain, parce qu'elles savent que leur présence est un atout crucial.

Comment avez-vous connu l'association Sourire à la vie ?

Je connaissais le préparateur physique de l'association. Il m'a dit que les enfants avaient dansé sur mes textes. Je suis venu pour un atelier slam, je n'ai jamais voulu repartir. Notre collaboration a donné naissance au spectacle « Volez les éléphants » et à une belle histoire.

Que vous apporte cette histoire ?

Les enfants et les projets que je mène avec eux, c'est un enrichissement. Ils ont une vitalité, une maturité et un rapport à la mort et à la maladie qui forcent le respect. Ils m'apportent de l'énergie. Je prends une leçon de vie quotidienne.

J'ai la satisfaction de savoir que je suis utile. Mes contacts leur permettent d'avoir des salles de spectacle et la présence d'autres artistes, comme lors du dernier gala de Sourire à la vie.

Un mot pour inciter nos lecteurs à donner ?

Il y a tous les jours des gens qui se battent, et il y a des personnes tellement engagées dans des associations que c'est presque du militantisme. Faire un don, ça prend 5 minutes et ça ne va rien changer à votre niveau de vie, mais c'est beaucoup pour une association. Et pour tous ceux à qui elles profitent.

Le mot de la fin? 

" Faut y aller, franchement !  "

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