[MERCATO] Pierre Sellal devient Président de la Fondation de France

Des couloirs de Bruxelles à la philanthropie

Pierre Sellal mène pendant près de 30 ans une carrière de diplomate dans la conduite des affaires européennes. En 1981, il devient conseiller chargé des politiques européennes au sein de la représentation permanente de la France auprès des Communautés européennes, puis représentant permanent adjoint de 1992 à 1997, enfin ambassadeur et représentant permanent de la France jusqu’en 2014. Autant de missions qui lui valent une reconnaissance internationale. L’an dernier politico.eu titrait humblement à son sujet « The last Sun King of French diplomacy » (Le dernier Roi Soleil de la diplomatie française). 

L’ancien diplomate souhaite à présent mettre à profit son expertise et son professionnalisme au service de la Fondation France. Un engagement qui s’inscrit, selon lui, dans la continuité de son parcours : « La pratique assidue des questions européennes comme je la vis, invitent à une ouverture de compas la plus étendue possible, embrassant tous les domaines de la vie de nos sociétés : de l’économique au culturel, de la recherche scientifique à la francophonie, de l’humanitaire à l’environnement, de l’urgence au patrimoine... Ce sont aujourd’hui autant de thèmes de l’action diplomatique, ou de politiques européennes. Je trouve même une singulière résonance entre certaines des priorités s’imposant aujourd’hui à l’Europe - l’ouverture et la protection, la solidarité et la responsabilité avec les valeurs qu’incarne la Fondation de France. »

Un homme au service de l’intérêt général

La Fondation de France, « fondation de toutes les causes », s’illustre par les multiples combats qu’elles mènent. Pour mémoire, en 2016, cette dernière a permis l’accomplissement de 9 300 projets, au service de nombreuses problématiques d’intérêt général : assistance aux personnes vulnérables, engagement pour l’environnement, soutien à une éducation plus juste… Pierre Sellal, son nouveau président, entend bien poursuivre les objectifs que se fixent la fondation et promouvoir ses valeurs. De l’intérêt général porté par les missions d’État à celui porté par le secteur privé, il n’y a qu’un pas : « L’intérêt général ne peut plus être le seul monopole de l’État. Pour conforter son action, l’État a besoin de pouvoir compter sur des démarches conçues et menées naturellement sans opposition à lui, mais en dehors de lui. Il a tout à gagner à favoriser les capacités d’initiatives et d’innovations dont est si riche notre société, et les trésors de générosité qu’elle sait démontrer. »