La FFT et Fête le Mur signent une convention de mécénat inédite
Tandis que les courts de tennis de Roland-Garros sont foulés par les premiers joueurs, la Fédération Française de tennis (FFT) et l’association Fête le Mur, présidée par Yannick Noah, ont signé samedi 27 mai dernier une convention de mécénat ambitieuse. Le partenariat vise à améliorer l’insertion des jeunes en difficulté via le sport.
Le sport pour « agir et gagner »
L’actuel président de la FFT, Bernard Giudicelli, a affirmé sa volonté d’inscrire le tennis dans une démarche sociale à travers le projet « agir et gagner ». Ce dernier s’attache notamment « à ouvrir les clubs sur la société et faire du tennis un vecteur d’insertion » selon la Fédération. L’accord conclu avec Fête le Mur, qui célèbre cette année son 21e anniversaire, marque une nouvelle étape dans l’implication de la FFT pour les jeunes et pour le sport. L’association a d’ailleurs tenu à exprimer sur sa page Facebook toute sa reconnaissance : « Le discours du Président Giudicelli nous a immensément touchés. Car il était à la fois convaincu, et porteur d’espoir. »
« Opérateur de la diversité sociale »
Ce partenariat acte une volonté commune de s’engager pour les jeunes des quartiers prioritaires. La FFT espère notamment s’appuyer sur l’expertise de l’association de l’ancien gagnant de Roland-Garros, qui développe depuis plus de 20 ans des programmes d’éducation par le sport, en assurant par exemple la démocratisation du tennis, l’accès à la compétition et la promotion des jeunes talents. La nouvelle ministre des Sports, Laura Flessel, offre également son soutien à cette belle initiative puisqu’elle a, elle-aussi, signé la « nouvelle convention Fête le Mur pour que le sport continue d’être un vecteur d’insertion et d’émancipation sur tout le territoire ».
La FFT, nouveau mécène
Au-delà de valeurs et d’ambitions partagées, ce sont aussi plus concrètement des moyens techniques et financiers qui seront mis à disposition de Fête le Mur par la FFT. La Fédération approfondit son action de mécénat et promet une enveloppe de 400 000 euros par an à l’association ainsi que la mise en place de la gratuité des licences pour les jeunes issus de milieux défavorisés.
