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Par Carenews PRO - Publié le 8 juin 2017 - 16:14 - Mise à jour le 13 juin 2017 - 10:56
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[LU] Les zones d’ombre de la philanthropie selon Linsey McGoey

Senior lecturer en sociologie à l’Université de l’Essex et experte en philanthropie, Linsey McGoey analyse à la loupe les stratégies adoptées par la Fondation Gates et les grandes organisations philanthropiques dans son ouvrage La Vie des Idées.



[LU] Les zones d’ombre de la philanthropie selon Linsey McGoey
[LU] Les zones d’ombre de la philanthropie selon Linsey McGoey

Philanthrocapitalisme et volonté d’ignorance

Les grandes organisations philanthropiques ont-elles des intentions cachées derrière leurs actions solidaires ? Plus que l’on ne pense, si l’on en croit Linsey McGoey, auteure du livre La Vie des Idées. Loin de vanter les avantages de la philanthropie comme le font Matthew Bishop et Michael Green dans Philanthrocapitalism : How the Rich Can Save the World, en affirmant que le capitalisme est un phénomène philanthropique qui bénéficie à tous, Linsey McGoey rappelle qu’une fondation ou une association peut, à travers ses actions, faire plus de mal que de bien. Et ceci en affichant son esprit philanthrope et en ignorant les risques des mesures mises en place. Elle illustre cette volonté d’ignorance en prenant pour exemple l’implication de la Fondation Gates dans l’éducation publique, un engagement qui a eu des conséquences plus négatives que positives à ses yeux.

Manque de transparence et auto-proclamation d’avant-gardisme

Une des plus grandes zones d’ombre planant au-dessus de la philanthropie est à n’en pas douter le manque de transparence concernant les dépenses et les investissements. Contrairement aux institutions publiques, les organisations philanthropiques ne sont pas obligées de les déclarer ni de rendre des comptes. Une liberté qui peut vite se convertir en problème et en foyer à rumeurs. Des rumeurs auxquelles n’échappe pas le président des États-Unis, Donald Trump, que certains accusent d’avoir endossé le costume de philanthrope sans n’avoir jamais rien reversé. Par ailleurs, les grands philanthropes modernes aiment crier haut et fort que leur élan de solidarité est nouveau. Il n’en est rien, martèle Linsey McGoey qui rappelle que John D. Rockefeller et Andrew Carnegie les ont devancés il y a plusieurs décennies.

 

Source : La vie des idées

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