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Par Carenews PRO - Publié le 14 juin 2017 - 08:10 - Mise à jour le 9 avril 2020 - 12:41
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[DIS FLAVIE] C'est quoi l'intrapreneuriat ?

Le concept d'intrapreneuriat est né dans les années 1970. Un livre le consacre en 1985 : Intrapreneuring. L’auteur du concept est, selon diverses sources du web,  Ginford Pinchot. L’intrapreneuriat, c’est une mise en abyme : c’est de l’entrepreneuriat au sein d’une entreprise. Le terme anglais est très explicite : Corporate entrepreneurship.  Ce qui relie l’intrapreneuriat au mécénat, c’est qu’il engage et mobilise les salariés sur des projets qu’ils ont choisis. Et qu’ils y gagnent en autonomie et en épanouissement.

[DIS FLAVIE] C'est quoi l'intrapreneuriat ?
[DIS FLAVIE] C'est quoi l'intrapreneuriat ?

Les définitions ne sont pas si nombreuses mais il y a un certain panel de nuance : « L’intrapreneuriat est un processus qui se produit à l’intérieur d’une firme existante, indépendamment de sa taille et qui ne mène pas seulement à de nouvelles entreprises, mais aussi à d’autres activités et orientations innovatrices, tels que le développement de nouveaux produits, services, technologies, techniques administratives, stratégies et postures compétitives. » Antonicic et Hisrich

 

Mener son propre projet mais au sein d’une entreprise, c’est développer l’indépendance et la créativité. Chez Google, les salariés disposent de 20 % de leur temps pour s'engager sur des projets de leurs choix (innovation ou association par exemple). L’intrapreneuriat est en effet intrinsèquement lié à l’innovation qu’il s’agisse de services, de produits ou d’organisations. Il s’agit même de créer des start-ups au sein des entreprises, on parle alors de corporate venturing. On apprend dans un article de Challenge que les intrapreneurs sont proches de la direction car leurs projets servent la vision de l’entreprise et sont portés par la volonté des dirigeants, ce qui est un point crucial pour se développer en entreprise.

 

Les avantages soulignés par les entreprises sont nombreux il y a les bénéfices humains, qui concernent l’épanouissement et la mobilisation du collaborateur. Il y a aussi les bénéfices directs pour l’entreprises : coûts diminués, amélioration de l’efficacité, nouveaux marchés… Par le télescope de l’intérêt général, c’est avant tout l’aspect RH qui retient l’attention. Il permet en effet aux salariés de mener à bien un projet tout en gardant le confort d’un emploi salarié. En ce moment l’intrapreneuriat a le vent en poupe. Interrogée par challenges, Aude Bohu explique : « il rencontre aujourd'hui un nouveau courant d'aspirations professionnelles et personnelles de la part des salariés et des dirigeants qui impose une nouvelle forme de leadership et d'organisation, dans laquelle chacun peut contribuer dans une logique de parité quel que soit sa position dans l'organisation ». Il peut mener aussi à l’émancipation du collaborateur, qui aurait l’envie de voler de ses propres ailes.

 

Il y a tout de même un certain nombre d’inconvénients à souligner dont la jalousie et les relations avec les autres collaborateurs (enjeux de management et de pouvoirs, l’envie du salarié de travailler pour lui-même et / ou de privilégier ses intérêts privés).

 

L’intrapreunariat allie donc business et innovation, et surtout engagement des salariés ce qui, quand on parle d’ESS, de mécénat ou d’intérêt général, est un facteur, certes à la mode, mais reconnu comme indispensable. 

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