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Par Carenews INFO - Publié le 6 mai 2020 - 09:00 - Mise à jour le 6 mai 2020 - 09:00
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[EN IMAGES] L’UNESCO met en garde contre « une dangereuse épidémie de désinformation »

« Protégez-vous des messages qui sont dans l’air », « les docteurs, les infirmier·es et les faits peuvent vous sauver la vie »… À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, l’UNESCO a lancé six affiches appelant à adopter les bons gestes pour s’informer.

Crédit photo : L’UNESCO.
Crédit photo : L’UNESCO.

« La propagation de la pandémie du Covid-19 en a fait naître une nouvelle, celle de la désinformation, où de dangereux conseils de santé côtoient les théories conspirationnistes les plus folles. Le remède, c’est la presse : des informations et des analyses vérifiées, scientifiques et fondées sur des faits. »

Dans une vidéo, le Secrétaire général de l'ONU António Guterres a appelé à protéger les journalistes à l’occasion du lancement de la campagne « FACTS » de l’UNESCO. Pour l’édition 2020 de la Journée mondiale de la liberté de la presse qui se tenait dimanche, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture et l’agence de communication DDB Paris ont ainsi souhaité mettre en garde contre la désinformation autour de la pandémie de Covid-19

« Protégez-vous des messages qui sont dans l’air »

Proclamée par l'Assemblée générale des Nations unies en 1993 sur recommandation de la Conférence générale de l'UNESCO, la Journée mondiale de la liberté de la presse sert précisément « de rappel aux gouvernements sur la nécessité de respecter leurs engagements en faveur de la liberté de la presse, de moment de réflexion pour les médias professionnels sur les questions relatives à la liberté de la presse et à la déontologie. Tout aussi important, la Journée mondiale de la liberté de la presse est un jour de soutien aux médias qui sont des cibles pour la restriction ou l'abolition de la liberté de la presse. » 

Pour insister sur l’importance d’adopter les bons gestes en matière d’information, les six affiches de la campagne « FACTS » sont faites de jeux de mots liant épidémie et travail journalistique : « La vérité ne doit jamais être masquée », « Ce n’est pas le moment de se couvrir les yeux », « Protégez-vous des messages qui sont dans l’air », « Les docteurs, les infirmier·es et les faits peuvent vous sauver la vie »… 

Une campagne, un débat et une étude

Confinement oblige, « FACTS » a été lancée avec des annonces presse et une campagne de diffusion sur les réseaux sociaux. L’UNESCO a également invité à utiliser la typographie « Facts » pour les logos des médias, leurs noms sur les éditions papier, en ligne et les réseaux sociaux. Un débat en ligne a par ailleurs été organisé par l’UNESCO avec plusieurs journalistes pour alerter sur ce qu’António Guterres a qualifié de « dangereuse épidémie de désinformation »

Pour cause : le 5 mai, l'UNESCO a présenté les dernières données de son rapport sur les tendances mondiales 2020, au sujet de l'indépendance des médias et la liberté de la presse en temps de Covid-19. Elles montrent notamment que près de 42 % des plus de 178 millions de tweets liés à la pandémie ont été produits par des robots, et que 40 % de ces messages n'étaient pas fiables. 

Adoptons les bons gestes. Plus que jamais, nous avons besoin de faits. Plus que jamais, nous avons besoin d’une presse libre.https://t.co/Y19qnBxGxs #JournéeDeLaLibertéDeLaPresse #COVID19 #WorldPressFreedomDay pic.twitter.com/3Od6XglxSt

— UNESCO en français (@UNESCO_fr) May 3, 2020

La rédaction 

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