[EN IMAGES] Pour Octobre Rose, Téva et Ruban Rose appellent avec humour à se faire dépister
La chaîne Téva, partenaire historique d’Octobre Rose, a sorti un nouveau spot de sensibilisation au cancer du sein avec l’association Ruban Rose. Cinq humoristes y jouent des collègues de travail planifiant un rendez-vous inhabituel.
Pour Octobre Rose 2020, la chaîne Téva, partenaire historique de l’opération et de l’association Ruban Rose, a mis en scène cinq humoristes (Julie Villers, Perrine Perez, Emma Loiselle, Isabelle Vitari et Noom Diawara) dans une vidéo à la fois engagée et légère.
- Du coup, je passe te chercher avant ?
- Non, le mieux c’est qu’on se retrouve là où on s’est dit, non ?
Cinq collègues de travail discutent sur un banc après leur footing. Les quatre femmes s'organisent pour se retrouver ultérieurement, tandis que l’homme s’enquiert des smoothies qu’elles veulent boire. Quand il saisit l’objet de leurs échanges, il s’indigne (gentiment) du fait qu’elles prévoient de se voir sans lui. Ses collègues finissent par lui expliquer qu’elles vont se faire examiner les seins et lui proposent de les accompagner pour les soutenir. Elles rient de son embarras, et la vidéo d’une minute se termine sur ce message : « Tous les ans, faites-vous examiner. »
Un retard des diagnostics dû au Covid-19
Cette 27e édition d’Octobre Rose, le mois dédié à la lutte contre le cancer du sein, est en effet l’occasion pour les associations d’alerter sur les retards de diagnostic dus au confinement. Le président de la Ligue contre le cancer Axel Kahn a ainsi alerté sur Europe 1 :
« Cette année, du fait de la crise sanitaire de la Covid, il y a un retard considérable dans le diagnostic des cancers en général, et plus particulièrement des cancers du sein. Durant cette période de confinement, sur les trois mois, il n'y a eu que la moitié des diagnostics de cancer auxquels on s'attendait. »
Avec, chaque année, plus de 58 000 cas et plus de 12 000 morts, le cancer du sein demeure le cancer le plus fréquent chez les femmes et la première cause de leur décès par cancer, comme le rappelle l’Institut Curie. L'organisation du dépistage entre 50 et 74 ans a toutefois permis de faire reculer de 20 % la mortalité due à ce cancer.
La rédaction