L’ONG humanitaire ACTED lève 4 millions d’euros auprès d’investisseurs privés
L’ONG française de solidarité internationale a émis 4 millions d’euros de titres associatifs auprès d’investisseurs privés. L’objectif : accélérer son plan de développement stratégique Zéro Exclusion, Zéro Carbone, Zéro Pauvreté.
Dans un communiqué partagé fin janvier, l’ONG humanitaire française ACTED a annoncé une nouvelle levée de fonds conséquente. Fin 2019, Mirova solidaire, BNP Paribas Asset Management, Ecofi Investissements, la Congrégation des Filles de Jésus (CFJ) et l'Union d'Epargne et de Crédit Mutuel (UECM) ont ainsi souscrit à 4 millions d’euros de titres associatifs.
L’objectif : mieux contribuer aux Objectifs de Développement Durable
Créée en 1993, l'ONG française de solidarité internationale apporte une aide humanitaire aux populations dans les situations de crise. En 2019, ACTED a touché près de 17 millions de bénéficiaires dans 37 pays. Cette nouvelle levée doit lui permettre d’accélérer son plan de développement stratégique Zéro Exclusion, Zéro Carbone, Zéro Pauvreté, notamment en développant sa transformation digitale, « en refinançant le portefeuille de prêts de sa filiale de microfinance OXUS » ou encore en déployant des « Maisons 3Zéros », qui mobilisent différents acteurs pour travailler à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Les titres associatifs, des « outils de financement innovants »
Agréée « Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale » (ESUS), ACTED s’est tournée vers l’investissement solidaire en 2012. Depuis, elle a levé près de 19 millions d’euros grâce à six tours de tables successifs. Aurélien Daunay, directeur général délégué d’ACTED, a expliqué dans le communiqué de l’ONG que les titres associatifs émis lui avaient permis de changer d’échelle :
« Ces outils de financement innovants nous ont permis de cesser de préfinancer nos interventions d’urgence par des lignes de crédit coûteuses et aléatoires et d’élargir très sensiblement notre périmètre d’action dans les principales crises humanitaires qui frappent le monde. Cela s‘est traduit par une multiplication de notre budget par deux sur la période. »