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Par Carenews PRO - Publié le 29 octobre 2020 - 15:00 - Mise à jour le 29 octobre 2020 - 15:00
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Dons aux associations, SOS Education épinglée par la Cour des comptes, nouveau fonds de dotation à impact pour les entreprises culturelles... La revue de presse du 29 octobre

Que fallait-il retenir de l'actualité de l'engagement cette semaine ? Voici les articles que la rédaction de Carenews a sélectionnés pour vous.

Revue de presse de l'engagement du 29 octobre 2020
Revue de presse de l'engagement du 29 octobre 2020

 

Bonne nouvelle, les Français se sont montrés très généreux au premier semestre de l’année. En effet, les dons aux associations ont bondi de 22 % selon le baromètre de la générosité, dévoilé par Le Parisien ce lundi 26 octobre. L’étude a été orchestrée par France générosités, auprès d'un panel de 44 associations et fondations membres. Dans le détail, les Français ont principalement soutenu la recherche médicale et la lutte contre la pauvreté. A noter que les dons de moins de 150 euros sont en hausse de 30 % et représentent près de la moitié (45 %) du montant total de dons reçus sur la période du premier semestre. 

Ce ne sont pas que les riches qui ont contribué à cet élan formidable », applaudit Pierre Siquier, le président de France générosités.  

 

La cellule d’investigation de Radio France dévoile un rapport de la Cour des comptes sur les dysfonctionnements de l’association SOS Education. Cette dernière a souvent joué sur l’émotion et le sensationnalisme en appelant au don grâce à des envois massifs de courriers alertant sur les défaillances de l’Éducation nationale, "avec un discours très catastrophiste, sur le thème : l’école va mourir”, explique le journaliste Emmanuel Davidenkoff à France Inter.  Les magistrats financiers ont épluché l’activité de l’association de 2013 à 2018, et dressent un tableau édifiant : utilisation contestable des dons, opacité de fonctionnement...

Les dépenses engagées par l’association SOS Éducation n’ont pas été conformes aux objectifs poursuivis par l’appel public à la générosité, explique France Inter qui relaie l’information.

 

Malgré la situation difficile dans le milieu culturel, Frédéric Jousset, co-fondateur de Webhelp et président de la fondation Art Explora, a annoncé le lancement d’ArtNova, un fonds d’investissement à impact entièrement dédié à l’accompagnement des projets entrepreneuriaux dans le secteur culturel. Composé d’une dotation de 100 millions d’euros, ArtNova a pour ambition d’investir de façon majoritaire ou minoritaire, à tous les stades du développement des projets, et avec une ambition européenne.

ArtNova s’inscrit dans une logique de long terme et met à disposition des entrepreneurs les fonds nécessaires à leur développement, l’expertise stratégique et opérationnelle de l’équipe du fonds ainsi qu’une mise en réseau créatrice de valeur » relate Cbnews.

 

L’Institut de l’engagement va permettre à 200 bénévoles et professionnels qui s’étaient mobilisés pendant le confinement de développer leurs projets. Ces lauréats issus de la promotion d’automne de l’Institut de l’engagement baptisée « Les engagés du Covid-19 » se sont tous mobilisés contre le coronavirus, de façon individuelle ou collective, depuis le début de la pandémie. 

Pour Martin Hirsch, le fondateur président depuis 2012 de l’Institut de l’engagement, il était important :

de reconnaître, soutenir et prolonger cette vague de solidarité comme on en a peu vu dans l’histoire de France. Ces hommes et ces femmes ont surmonté les difficultés face à la peur de la maladie, ainsi que leurs contraintes professionnelles et familiales. C’est bien le signe que l’engagement peut avoir un impact sur l’efficacité de la société » souligne Le Figaro.

 

Les coopératives sont de plus en plus engagées auprès des collectivités, notamment au niveau de la gouvernance et du rapport au profit. Créé en 2001, le statut de la SCIC renforce l'ancrage territorial et encourage une participation active et élargie au fonctionnement de l'entreprise. Certaines initiatives aboutissent sous forme de société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), un statut reposant sur un sociétariat multiple, comme nous l’explique le quotidien Les Echos. 

Nous associons des partenaires divers - salariés, usagers, collectivités -, de manière à mieux cerner les besoins, l'agrégation de compétences permet d'aller plus vite et de rassurer les financeurs » a estimé Boris Couilleau, PDG et fondateur de la société coopérative et participative (SCOP) Titi Floris. 

 

 

Dans une tribune au quotidien Le Monde, Adrien Couret, dirigeant d’un assureur mutualiste, questionne la façon dont la société peut prendre sa place au coeur de l’entreprise, notamment en proposant une refonte des organes de décision et de leur fonctionnement. Il revient sur les différentes tentatives de transformation des entreprises, la récente loi Pacte de mai 2019 et la création du statut d’entreprise à mission.

Mais force est de constater que plus d’un an après et malgré quelques exemples, la vague d’adoption de l’entreprise à mission n’a pas encore eu lieu. Le contexte de crise sanitaire, lui-même précédé par une crise sociale et l’éveil de la vigilance écologique, aurait pu constituer un aiguillon ; mais la multiplicité des initiatives récentes, publiques et privées, autour de la RSE a considérablement brouillé et dilué le message », explique Adrien Couret.  

 

 

On se souvient des incendies terribles en Californie cet été. Le ciel orangé de San Francisco. Sauf que c’est dans cette région que sont installés les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Poussés par les ONG et leurs salariés, les géants de la Tech communiquent sur les engagements de leur firme et veulent faire de la Climate tech leur business de demain. Sauf que le numérique est responsable de près de 4 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales, et cela ne fait qu’augmenter au fur et à mesure de la digitalisation de l'économie. 

Netflix engloutit par exemple à lui seul 25 % de la bande-passante en France et 15 % dans le monde » rappelle Novethic.

 

 

Depuis le 23 octobre, un nouveau référentiel du label ISR (investissement socialement responsable) doit être appliqué par les gérants de fonds. Dans une première version, il s’agissait de donner la possibilité aux sociétés de gestion de communiquer sur les performances environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) des fonds. Mais dans cette dernière mouture, les conditions se sont durcies. Des indicateurs d'impact ont été ajoutés. Le portefeuille doit avoir obtenu un meilleur résultat sur au moins deux indicateurs par rapport à l’indice de référence de l’univers de départ, est-il indiqué dans la documentation. 

C’est une petite révolution dans la philosophie de l’investissement socialement responsable », souligne Adrienne Horel-Pagès, directrice des projets stratégiques à La Banque postale AM, sur Le Monde.

 

 

Christina Diego 

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