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Par Cepaze - Publié le 20 mai 2020 - 18:21 - Mise à jour le 30 janvier 2024 - 17:49
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Les portraits du CEPAZE : Diahara

Il y a quelques années, lors d'une mission au Mali, l'actuelle présidente du CEPAZE, Laurette GOSSO, a rencontré une jeune fille, Diahara, avec qui elle a gardé un lien. L'histoire de cette jeune femme que nous allons vous raconter illustre tout à fait la nécessité de développer au Mali des structures pour l'éducation et l'autonomisation des jeunes femmes.

Diahara, jeune femme candidate au projet "Coton et numérique, la formule gagnante pour les jeunes maliennes"
Diahara, jeune femme candidate au projet "Coton et numérique, la formule gagnante pour les jeunes maliennes"

Diahara est originaire de Bamako. Ses parents n'ayant pas les moyens de l'élever, elle a été recueillie par son oncle et son épouse, à Diongaga (Cercle de Yélimané). Mais ces derniers voyaient en Diahara une domestique plus qu'une jeune fille à éduquer, étant ainsi quotidiennement victime de violences physiques et morales.

À l'adolescence, Diahara est tombée enceinte d'un jeune qu'elle fréquentait. Ce dernier ne voulant pas assumer l'enfant à naître l'a quittée. Puis lorsque son oncle a appris sa grossesse, il l'a mise à la porte. Elle a alors dû retourner chez sa mère à Bamako.

Une fois sa petite fille née, elle était déterminée à faire des études. Diahara a ainsi passé son DEF (équivalent du Brevet des Collèges) et suit actuellement des cours de secrétariat.

Cette jeune mère célibataire passionnée de couture fonde beaucoup d'espoir dans le projet "Coton et numérique : la formule gagnante pour les jeunes maliennes", portant sur la création du premier centre africain de formation et de production autour des métiers de l'impression textile numérique, qui a fait l'objet d'un précédent article. Elle souhaite ainsi pouvoir renforcer et développer ses compétences en informatique et en stylisme. Son objectif est d'apprendre un métier qui la passionne pour devenir enfin autonome.

Tout comme Diahara, beaucoup de jeunes femmes maliennes sont motivées pour apprendre un métier qui leur permettra de vivre dignement. Mais faute d'infrastructures dédiées, elles se retrouvent souvent à vivre un destin subi plutôt que choisi.


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L.T.

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