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Par HWPL - Publié le 26 juin 2025 - 21:33 - Mise à jour le 26 juin 2025 - 22:00
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L’école, berceau de la paix : une conférence internationale plaide pour une éducation au dialogue et à la non-violence

Paris, 12 juin 2025 — Dans un contexte mondial marqué par les tensions sociales, les conflits armés et les fractures identitaires, la voix de l’éducation s’est élevée, forte et résolue, en faveur de la paix. Ce jeudi, une conférence internationale en ligne s’est tenue autour d’un thème crucial : « L’école comme espace de paix : prévenir la violence et promouvoir la citoyenneté mondiale ». Organisée par HWPL (Heavenly Culture, World Peace, Restauration of Light) en collaboration avec les Délégations permanentes auprès de l’UNESCO du Burundi, de la Libye, du Togo, du Soudan du Sud et du Yémen, ainsi que les Commissions nationales pour l’UNESCO de la Guinée équatoriale, de la République centrafricaine, de la République du Congo, de la République démocratique du Congo et de la Jamaïque, avec le soutien des ONGs partenaires de l’UNESCO — le Centre d’études avancées en éducation et en développement durable et CLADE — Campaña Latinoamericana por el Derecho a la Educación, et de Guila Clara Kessous, Artiste pour la paix de l’UNESCO, cet événement a rassemblé 322 participants dont des personnalités issues des mondes éducatif et associatif, venues partager leur vision d’une école promotrice de paix.

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Une école laboratoire de paix

Dans son discours d’ouverture, M. D’Almeida , directeur général de HWPL, a rappelé avec force que l’école constitue « le premier espace où l’on apprend à vivre ensemble ». Il a souligné son potentiel unique de transformation sociale, à condition de ne pas la reléguer à un rôle purement fonctionnel : « L’école ne doit pas être rangée dans un placard. Notre conviction est simple : pour bâtir une paix durable, il faut commencer tôt. » Il a également alerté sur les dérives possibles si l’école est négligée : elle peut devenir le théâtre de tensions, d’exclusions ou de violences symboliques.

 

table ronde

La table ronde a offert un riche panorama d’expériences internationales

Medi Muyisa, représentant de l’organisation The Congo Tree , a invité à considérer la double nature de l’institution scolaire : si elle peut parfois reproduire des rapports de pouvoir asymétriques, elle peut aussi être un creuset de rencontres et de réconciliation.

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l a présenté le programme « Bâtir la paix à l’école », fondé sur la formation, le mentorat et la mise en place d’espaces de dialogue réguliers.

PresentationMme Katerina Konstantinides Vladimirou, coordinatrice du réseau des écoles associées de l’UNESCO à Chypre, a exposé les politiques éducatives de son pays en faveur de la prévention de la violence, de l’égalité de genre et de l’antiracisme. Un engagement soutenu, selon elle, par une observation rigoureuse des dynamiques scolaires et des stratégies de prévention ciblées.

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Dans le prolongement de ces propos, Mme Amal Laba, conseillère en éducation, a témoigné des efforts déployés pour intégrer la paix dans les curricula nationaux, en dépit de contextes politiques parfois instables.

Contre le harcèlement, une pédagogie de l’empathie

iLa lutte contre le harcèlement scolaire a trouvé une résonance particulière à travers l’intervention de Mme Marie-Pierre Lescure, avec la méthode Tatou Kompry. Son approche, fondée sur l’empathie, la coopération et la souveraineté intérieure, vise à restaurer la dignité de chaque élève

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« Vous vous mettez en face, et vous le dites avec votre cœur : Dylan, tu es un garçon formidable. » Une parole simple, mais profondément transformatrice, qui montre que l’éducation émotionnelle peut être le socle d’une paix durable.

La diversité culturelle, levier éducatif pour la paix

mÉlise Cuny, présidente de l’association Culture Solutions, a, quant à elle, défendu une approche éducative ancrée dans le patrimoine. Elle a présenté le programme « Odyssée », qui mobilise la mémoire collective, l’art et la diversité culturelle comme vecteurs de cohésion sociale. Plus de 6000 élèves à travers 26 pays participent à ce projet.

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« Les lieux sont aussi des liens. Et ils sont notre mémoire », comme l’as dit l’écrivain Philippe Besson.

Un appel à l’engagement collectif

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Clôturant cette rencontre, les organisateurs ont lancé un appel solennel à soutenir la Déclaration pour la promotion d’une culture de paix et à œuvrer à sa concrétisation. La paix, ont-ils insisté, ne saurait se décréter ; elle s’apprend, se cultive, se transmet. Elle exige un engagement collectif, une volonté politique, mais aussi des enseignants formés, des environnements scolaires sécurisants, et une éducation centrée sur les droits, le respect et la coopération. Les délégations du Togo et de la RDC ont partagé leurs initiatives locales, illustrant la richesse des pratiques éducatives à travers le monde et l’importance des plateformes comme HWPL pour mutualiser les expériences.

Vers une génération actrice de paix

Au terme de cette conférence inspirante, un message s’impose : l’éducation à la paix n’est pas un luxe, mais une nécessité. Face aux fractures de notre époque, former des citoyens capables d’écoute, de dialogue et de respect mutuel est un impératif pour construire un avenir plus juste, plus inclusif et véritablement humain. Les écoles, en tant qu’espaces de vie et de citoyenneté, portent une responsabilité majeure pour transformer la société et bâtir des ponts entre les cultures.

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