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Par Carenews PRO - Publié le 25 avril 2018 - 10:39 - Mise à jour le 27 avril 2018 - 07:48
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[LU] Le crowdfunding, un nouveau levier d’engagement pour les marques  

Le crowdfunding ne séduit pas que les particuliers. Dans un article récent, le Journal du Net (JDN) se penche sur les relations entre les plateformes de dons et les marques, qui ont su au fil des ans monter des partenariats créatifs… et lucratifs. Une petite entreprise qui ne connaît pas la crise, puisque les initiatives se déploient désormais à l’International. Pour Ulule comme KissKissBankBank, deux mastodontes du crowdfunding, le futur ne se fera pas sans le BtoB, qui leur permet respectivement d’assurer 50 et 20 % de leur activité. Un mouvement qui ouvre le champ des possibles pour le secteur du don en ligne, qui pourrait s’inscrire plus durablement dans les stratégies RSE des entreprises.

[LU] Le crowdfunding, un nouveau levier d’engagement pour les marques  
[LU] Le crowdfunding, un nouveau levier d’engagement pour les marques  

 

Des partenariats bénéfiques aux entreprises comme aux plateformes de dons

 

Le JDN se penche sur le cas de deux des plus importantes plateformes de dons de l’Hexagone, KissKissBankBank et Ulule. La première a développé ses activités BtoB dès 2010 (soit un an après sa création) ; la seconde a également très tôt manifesté son intérêt pour ce type d’opérations, en 2013. Aujourd’hui, Ulule tire la moitié de ses revenus des professionnels ; KissKissBankBank, 20 %. Comment fonctionne ce business ? Les marques peuvent tout simplement sponsoriser des projets sur le site, et couvrent ensuite une partie du financement. Les sites de crowdfunding facturent l’opération de sponsoring “entre 30 000 et plusieurs centaines de milliers d’euros par an”. Tout le monde semble s’en réjouir, et les créateurs de projets les premiers. “Quand on leur demande s’ils souhaitent être accompagnés par une marque, dans 99 % des cas la réponse est oui”, indique Alexandre Boucherot, patron d’Ulule. Les grandes entreprises s’intéressent à ces acteurs de la levée de fonds : Le Banque Postale, premier partenaire de KissKissBankBank, a racheté la plateforme l’an dernier, et BNP Paribas est désormais actionnaire d’Ulule.

 

Le crowdfunding à l’heure BtoB, ce n’est que le début

 

Chaque année, les initiatives se multiplient afin d’augmenter les interactions entre les marques et les plateformes. Ulule propose désormais du sourcing pour les marques et la possibilité de réaliser leurs appels à projets. Fleury Michon et Contrex ont notamment été séduits. Implantée à l’étranger, la plateforme organise également des tournées à la recherche de porteurs de projets, sponsorisées par des marques. Son “Ulule Tour Québec” a parcouru 12 villes en 2017 grâce au soutien de la Banque Nationale du Canada. Fort de son succès, Ulule ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, et va proposer d’ici l’été des outils pour indicateurs de performances, “utile[s] car certaines marques participent à plusieurs projets en même temps”, commente Alexandre Boucherot, qui précise par ailleurs qu’il ne développera pour autant pas le BtoB au-delà du “50/50”. Chez KissKissBankBank, l’heure est également à l’essaimage. La plateforme vient de s’offrir Goodeed, une start-up de dons en ligne financés par la publicité. Depuis 2014, 12 millions de dons ont été réalisés grâce à 85 annonceurs partenaires. Goodeed, qui va devenir “une plateforme dédiée aux marques”, servira de levier pour la création d’une régie dédiée à son déploiement à l’international.

 

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