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Par Carenews PRO - Publié le 25 janvier 2017 - 09:38 - Mise à jour le 26 janvier 2017 - 16:24
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[À LA TÉLÉ] À but non lucratif reçoit la Fondation Banque Populaire

Comme chaque semaine, Didier Meillerand présente l’émission À but non lucatif sur BFMBusiness. Cette semaine, il parle des actions de mécénat de la Fondation d'entreprise Banque Populaire. Avec lui : Martine Tremblay, directrice de la fondation, Michel Roux, DG de la Fédération nationale des Banques Populaires, Hildegarde Fesnlau, violoniste et lauréate 2015 du concours de la fondation et enfin Pierre Renart, ébéniste d’art et lauréat 2016. Sophie Barniaud présente pour carenews.com les actualités de la semaine et Sylvain Reymond est l'expert mécénat des Entreprises pour la Cité.

[À LA TÉLÉ] À but non lucratif reçoit la Fondation Banque Populaire
[À LA TÉLÉ] À but non lucratif reçoit la Fondation Banque Populaire

La Banque Populaire a été créée par des artisans et commerçants fédérés pour forcer les banques à mieux attribuer les financements alors qu’elles préfèrent les grandes industries. Aujourd’hui, 38% des entreprises françaises sont clientes chez eux, avec plus de 9 millions de clients et 6,5 milliards de chiffres d’affaire. Le mécénat était donc la suite logique pour le Banque Populaire. Avec 9 fondations régionales et une nationale, « l’engagement vers l’humain » comme le définit Martine Tremblay est bien ancré dans la société. Pour Michel Roux, il est normal pour la Banque Populaire de travailler régionalement et nationalement auprès des associations et des particuliers ayant un projet qui véhiculent leurs valeurs : « Nos valeurs nous poussent à nous investir, nous sommes dans un véritable engagement sociétal. C’est cette rencontre entre des aspirations et des projets qui nous a donné envie d’agir. »

 

Les lauréats de la Fondation Banque Populaire

La Fondation d'entreprise Banque Populaire dispose de 1,5 million d’euros par an. Ce budget s’inscrit dans un projet qui dure depuis plus de 20 ans : valoriser l’individu. Un concours est organisé pour les musiciens, artisans d’art et handicapés présentant un projet, les lauréats, sélectionnés par un jury se voient alors attribué un budget pour réaliser leurs projets ainsi que le soutien de la fondation dans leur réussite. Parmi eux, Hildegarde Fesneau, qui s’est vu donnée un budget de 30 000 euros sur trois ans pour réaliser un projet cinématographique autour de son travail de violoniste. Pierre Renart, ébéniste d’art a pu s’offrir de nouvelles machines lui permettant d’aller plus loin dans sa création grâce aux 13 000 euros financés par la fondation. En 25 ans, plus de 727 lauréats ont été accompagnés dans leurs projets.

 

L’actualité du mécénat avec Sophie Barniaud

L’assureur AVIVA s’est lancé dans un nouveau projet, celui de la fabrique AVIVA créé en 2016. Cette fabrique récompensera des projets innovants et utiles à la société comme les Trophées des associations EDF, le Google impact Challenge ou La France s’engage. Ce concours permettra de gagner entre 2 000 et 50 000 euros mais également une énorme visibilité du projet. Les inscriptions pour soumettre un projet ferment le 28 février.

Le Philanthrolab est un lieu de rencontre unique en son genre, dédié aux mécènes, aux associations, aux bénévoles et aux experts, cet espace de coworking est un véritable incubateur. À deux pas de Notre Dame, l’ancien Hôtel de la Bûcherie construit au XVe siècle sera restauré grâce à Karine et Philippe Journo, PDG de la Compagnie de Phalsbourg.

Terre de mécénat, Reims a récemment accueilli la première étape du Tour de France parrainé par Frédéric Rouzaud, président de la Fondation Roederer. Selon les chiffres du baromètre Amical, 86% des entreprises françaises ne sont pas encore investies dans le mécénat. L’objectif de ce tour de France est de motiver les entreprises à participer au mécénat français. La ville de Reims reste l’une des plus innovante en matière de mécénat.

Le projet Démos (comme démocratie, mais aussi comme dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale) est un projet d’orchestres symphoniques financé par les ministères de la culture et de la ville, les collectivités mais surtout par la fondation Daniel et Nina Carasso et la Société Générale ainsi que la Philharmonie de Paris. Pendant 3 ans, un enfant se voit confié un instrument de musique qui, grâce à des professionnels joue chaque année des pièces de répertoire dans la salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, prévue pour 2 400 personnes. Depuis 2010, plus de 2000 enfants de 7 à 12 ont participé à ce programme.

 

Le mode expert de Sylvain Reymond (Les entreprises pour la Cité) : mécénat et RSE

Le mécénat à l’échelle des entreprises s’organise à deux niveaux. Soit directement par l’entreprise soit par le biais d’une fondation ou d’un fonds de dotation. Deux visions s’opposent donc : un mécénat déconnecté du business de l’entreprise et un mécénat inclus dans la stratégie de responsabilité sociétale de l’entreprise qui est également portée par la stratégie de celle-ci.

68% des fondations et des mécènes incluent le mécénat dans leur stratégie de responsabilité sociale et sociétale des entreprises pour exprimer une responsabilité complète. Depuis 2014, le budget des entreprises pour le mécénat a augmenté de 9% ainsi que le nombre de salariés investis dans cette branche de l’entreprise.

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