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Par Le RAMEAU - Publié le 3 juillet 2023 - 15:10 - Mise à jour le 3 juillet 2023 - 18:15
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« Commun(s) » : 17 ans de théories & pratiques

Face aux incertitudes grandissantes et à la complexité des situations, il n’est plus possible de pAnser le monde sans le pEnser ... et inversement ! En une décennie, la notion de commun s’est imposée car aujourd’hui « seule l’Action est engagement ». Mais que recouvre cette notion ? À l’occasion de ses 17 ans, Le RAMEAU propose une triple définition - associée à une triple temporalité - qui articule théories et pratiques. L’objectif : (re)concilier le « 1ᵉʳ kilomètre » des besoins avec le « dernier kilomètre » des solutions. Explorons ces 3 notions du « Commun(s) »…

Crédit photo : Le Rameau
Crédit photo : Le Rameau

Lors de ses Assemblées Générales du 27 juin dernier Le RAMEAU s’est engagé à poursuivre la pédagogie des 3 Récits du commun et d’outiller méthodologiquement la triple temporalité qui y est associée (18 mois / 7 ans / 28ans). Pour comprendre la valeur de cet engagement, il convient de l’éclairer tant du côté des pratiques de terrain qui ont été expérimentées, que de la théorie du « pari de la confiance » qui en a résulté. Des illustrations très concrètes ont été partagées la semaine dernière : le témoignage de la Directrice Générale de GRDF côté pratiques, et la conclusion du cycle bien commun de l’IEA côté théories. Partons à la (re)découverte de 17 ans de recherche empirique pour les mettre en perspective.

Côté pratiques : Une valeur partenariale toujours « sous les radars » !

Le témoignage de Laurence POIRIER-DIETZ dans le « Jeudi de l’ODD 17 » du 29 juin résume à lui seul l’enseignement au cœur de la recherche empirique : le rôle déterminant que les organisations publiques et privées jouent pour inventer avec leur écosystème des solutions concrètes face à nos défis communs. Aux côtés des institutions et du pouvoir d’engagement des personnes, les organisations sont les moteurs de notre capacité d’Agir ensemble. Là où les institutions incarnent le système de gestion nécessaire pour « faire société », et où les personnes sont les vecteurs d’une cohésion trans-partisane, les organisations sont au cœur de l’action et des expérimentations innovantes.

L’exemple de GRDF est l’arbre qui illustre la forêt ! Le rapport d’activité du RAMEAU retrace le chemin de 17 ans de recherche empirique qui le prouve : les pratiques d’alliance d’intérêt général sont aujourd’hui au rendez-vous ... mais nous ne savons pas les voir ! Il aura fallu 5 ans au RAMEAU pour concevoir et tester la « boussole de l’ODD 17 en pratiques » qui rend compte de leur étendue et de leur diversité (voir article CareNews sur la boussole de l’ODD 17 du 16 mars). Fort de ces résultats, Le RAMEAU a lancé deux Appels en juin : le 8 juin aux Réseaux partenaires, et le 28 juin aux institutions.

Le laboratoire de recherche empirique s’est aussi attaché à diffuser des exemples inspirants auprès de média qui jouent le rôle de « catalyseurs » de la pédagogie du faire alliance. Citons les principaux partenaires : le média en ligne CareNews est le lieu où publier régulièrement les actualités de l’ODD 17 ; les « jeudis de l’ODD 17 » partagent chaque semaine des données, outils et compétences pour agir efficacement ; JURIS Associations est la caisse de résonance de la capitalisation à l’image du 11ème dossier annuel sur la diversité des modèles socio-économiques publié ce 1er juillet ; ou encore les émissions du chroniqueur Patrick LONGCHAMP telles que la série de Podcast « Comment vas-tu bien ma planète ? » ou « l’écho des solutions » sur RCF qui a diffusé ce samedi un entretien avec Laurent LELLI autour des travaux sur la notion de « Territoire(s) » initiés avec la Fondation des Territoires.

Pour comprendre l'ampleur du mouvement du « jouer collectif » en France, Le RAMEAU vous invite à participer demain à la 9ème Rencontre des pionniers des alliances en Territoire. C’est le rendez-vous annuel des 350 catalyseurs territoriaux qui valorisent la manière très concrète dont les Projets de Territoire inventent au quotidien les moyens de répondre aux défis locaux.

Panser le monde est indispensable, mais ne suffit pas… il faut aussi le penser ! Témoigner et rendre compte de la valeur du faire alliance est indispensable, mais en tant que laboratoire de recherche empirique, Le RAMEAU se doit d’aller plus loin. Il nous faut prendre le risque de modéliser cette nouvelle approche du faire société. Capitaliser un mouvement en émergence n’est pas chose facile, mais cela l’est encore moins lorsqu’il s’agit d’en modéliser les « balises » pour permettre à chacun de se situer en fonction de son profil et de sa maturité. Le RAMEAU prend ainsi un minimum de 7 ans de cheminement empirique entre le moment où il capte les « signaux faibles » d’une nouvelle réalité, et le moment où il publie les enseignements des observations et des expérimentations qu’il a menées. Il peut ainsi prendre le risque d’éclairer des chemins encore peu défrichés, de décrypter des tendances lourdes pourtant encore peu visibles, d’inviter à partager une sémantique qui n’est pas encore stabilisée. Il faut des mots pour lutter contre nos maux, mais les mots sont bien souvent trompeurs lorsqu’il s’agit d’innovation et de pratiques encore non ancrées dans notre imaginaire collectif. Les pionniers en sont les défricheurs, mais pas nécessairement les ambassadeurs car ils sont souvent incompris et inaudibles dans un écosystème qui ne s’est pas encore approprié les changements de pratique. C’est ce que notre laboratoire de recherche qualifie sous l’exigence du « pari de la confiance ».

Il est parfois difficile de transmettre dans un désert où peu d’acteurs ont envie d’entendre l’effort collectif qu’il nous faut faire pour réinventer nos modèles. Accepter d’écouter ce qu’il est encore trop précoce de comprendre, et de prendre le risque d’expérimenter un chemin qui n’existe pas encore ; voilà ce qu’incarne l’ODD17 en pratiques. Dans ce contexte, Le RAMEAU pense utile de partager les enseignements de ses travaux sur la triple dimension du mot « Commun(s) ». C’est avec beaucoup d’humilité qu’il les met en débat.

Côté théories : la notion de « Commun(s) » éclaire la Pensée de demain !

Du côté de la théorie, c’est de l’Institut des Etudes Appliquée de Paris que la bonne nouvelle nous parvient ! Ce 28 juin, le cycle « bien commun », placé sous la présidence de Bettina LAVILLE, se concluait après avoir éclairé les dimensions juridiques, politiques et philosophiques de la notion plurielle de « Commun(s) ». Après 6 mois de chemin en commun, la réflexion va faire l’objet d’une capitalisation et d’une publication à l’automne. Ne doutons pas qu’elle sera structurante pour aider à faire un « saut quantique » sur la notion de « Commun(s) ». Dans cette attente, Le RAMEAU souhaite partager sa propre analyse.

Cette notion prend racine au XIIème - XIIIème siècle dans une double acception matérielle et spirituelle. Elle réapparait au XXIème siècle après 7 siècles de jachère ! Chacun se la réapproprie aujourd’hui, et pense en conscience qu’elle est prioritairement définissable selon son angle de vue (… symptôme qui sans doute n’est pas anodin dans la raison de sa réapparition !). Les travaux engagés par l’IEA ont montré qu’il n’en est rien. Cette démarche a résonné (... et raisonné) comme celle initiée 10 ans plus tôt pour éclairer le concept d’intérêt général dont la notion, à la fois proche et radicalement distante du « Commun(s) », n’est pas plus définissable.

Fort de cette expérience, Le RAMEAU a proposé lors de son intervention au cours du cycle de l’IEA de s'attacher à appréhender 3 notions à la fois distinctes et constitutives d’un tout : la gestion des communs, la co-construction du bien commun et la (re)découverte de notre Lien commun. Cette distinction permet en effet de rattacher la notion de « Commun(s) » à chacun des trois leviers d’activation de l’intérêt général : la gestion régulatrice, l’action collective transformatrice et la vision partagée[1]. Les travaux de recherche empirique ont éclairé ces trois notions. Ils sont synthétisés dans le livre « Projet (Re)Naissance : de l’économie de l’alliance à la (re)découverte de notre Lien commun », publié en septembre 2021 à l’occasion des 15 ans du RAMEAU.

Parallèlement, la démarche « intérêt général 2050 », initiée par la Fondation pour la Co construction du bien commun, est conduite dans la continuité des travaux 2014-2021 sur les mutations de l'intérêt général. Elle nous invite à concevoir, expérimenter et évaluer trois trajectoires distinctes qui correspondent à chacune de ces notions du « Commun(s) ». A court terme, la gestion des communs se pose avec acuité. Il s’agit là d’une nouvelle méthode de pilotage de l’intérêt général pour renouveler un cadre de gestion qui a été performant durant 150 ans mais qui présente depuis 50 ans de larges fragilités qui s’accroissent aujourd’hui. Il est grand temps d’accepter de revoir nos modèles de gestion. Nous avons cru un peu naïvement que la seule performance de nos outils (financiers, juridiques et/ou numérique) allait pouvoir nous permettre de (ré)inventer les conditions du « faire société ». Il n’en est rien… et nous devons urgemment reprendre le pilotage de l’intérêt général qui (re)met la gestion des communs au cœur de nos préoccupations.

Cette approche des communs est nécessaire, mais pas suffisante. Il nous faut aller plus loin, et ouvrir une seconde dimension de la notion de « Commun(s) ». A moyen terme, la (ré)invention de solutions concrètes n’est possible qu’en mobilisant la diversité des acteurs publics et privés, riches de leurs différences. La co-construction du bien commun rend possible le changement d’échelle de notre capacité à faire face à nos défis communs, ou plus exactement à nos « périls communs » comme aime à le rappeler Armand HATCHUEL. Initié depuis deux décennies, le mouvement de faire alliance s’intensifie en France sans que nous ne le conscientisions. Il nous invite à revenir aux fondements même d’un accord collectif pour une approche qui dépasse « l’entre soi » afin de pouvoir prendre le risque de « l’entre tous ». C’est par de telles expériences que les solutions systémiques durables émergeront. Mais comment faire ?

C’est sur les Territoires qui incarnent « l’intérêt général à portée de main » qu’il est possible d’expérimenter cette nouvelle démarche apprenante « d’essayer ensemble » ce qu’aucun ne peut faire seul. C’est l’incarnation du 17ème Objectif de Développement Durable (ODD) que les 193 pays des Nations Unies ont posé comme nécessaire pour réussir la transformation systémique de l’Agenda 2030. La Territorialisation des ODD n’est autre que la possibilité de faire émerger des solutions à la hauteur de nos « périls communs ». Cette approche est au cœur de la recherche empirique du RAMEAU depuis 17 ans. C’est ce qui lui fait promouvoir activement aujourd’hui le cadre juridique d’un « droit d’alliance d’intérêt général » tel qu’il a été défini dans la proposition de loi de février 2021. En effet, de même que le chemin du médicament a ses règles qui conditionnent le respect de l’AMM – Autorisation de Mise sur le Marché – comme devant être le fruit d’une délibération institutionnelle ; de même le mouvement de co-construction du bien commun doit avoir un cadre d’action à la fois souple et encadré pour inventer les solutions sociétales en articulant les légitimités de chacun. Comme le dit si justement le Président de la Fondation des Territoires, Jean-Paul DELEVOYE : « l’innovation, c’est une désobéissance qui réussit ! » … et Le RAMEAU aime à ajouter « Encore faut-il nous garantir collectivement que cette désobéissance soit bien au service de l’intérêt général ! ». Il n’y a pas de co-construction du bien commun s’il n’y a pas de juste équilibre entre les différentes légitimités, tant du côté des acteurs de terrain qui sont seuls capables de faire émerger des solutions pertinentes, que du côté des institutions qui sont seules capables d’en assurer un cadre commun, protecteur pour les plus fragiles d’entre nous.

Face à l’impossibilité de « savoir » les impacts des transformations systémiques que nous vivons, il est essentiel d’ajouter une 3ème dimension aux deux premières dimensions du « Commun(s) » que nous venons de décrypter. La confiance se (re)construira à long terme par notre capacité collective à (re)trouver le sens de notre Lien commun. Qu’est ce qui fait Sens pour nous tous ? Il serait illusoire de (faire) croire aujourd’hui que nous savons le définir, et plus encore que quiconque peut à la fois garantir la cohérence des actions et la cohésion des acteurs. En 2016, à l’occasion de ses 10 ans, Le RAMEAU l’annonçait déjà avec la publication du libre « Bien commun : vers la fin des arrogances ! »[2]. La fin des arrogances est arrivée ! Elle est face à nous, et elle nous laisse groggy de nos certitudes qui peu à peu nous avaient enfermés dans une forme de croyance universelle de la bien-pensance.  Il est urgent de nous réveiller de nos torpeurs collectives pour affronter un Avenir commun qui peut (encore) être rayonnant si nous nous en donnons les moyens ! Non le monde n’est pas en feu, c’est « juste » la chrysalide de nos certitudes qui se transforme progressivement en un papillon de notre Lien commun. Réjouissons-nous et sachons ne pas nous tromper de combat… et encore moins de regard !

 

Trois jours pour vivre l’expérience des trois dimensions du « Commun(s) »

Théorie me direz-vous ? … et bien justement non ! Les trois jours à venir seront l’occasion d’en vivre la réalité de terrain très concrète, et de partager les fruits des pionniers déjà actifs pour en (dé)montrer la valeur au quotidien. Sachons être à l’écoute pour en vivre l’expérience !

Mardi 4 juillet, c’est la notion de « gestion des communs » qui sera à l’honneur avec la Fondation des Territoires. Cette dernière nous fera (re)découvrir la valeur intrinsèque des Projets de Territoire, et leur capacité non seulement de résilience mais aussi d’innovations qui incarnent l’ODD 17 en pratiques. Les 21 co-fondateurs de la Fondation des Territoires seront d’une manière ou d’une autre aux côtés du Réseau des 350 catalyseurs territoriaux qui organise la 9ème Rencontre des pionniers des alliances en Territoire. Le soir même, la Fondation réunira les 12 Territoires pilotes du programme « Chef de projet innovation territoriale » afin qu’ils se rencontrent pour la première fois avant d’engager dès le lendemain matin la phase collective du programme. L’objectif est clair : co-construire les moyens d’accompagner les « petits & moyens » territoires, et valoriser leur capacité d’innovation.

Mercredi 5 juillet, c’est la notion de « co-construction du bien commun » qui sera mise en exergue par le Fonds ODD 17.  Après en avoir livré les enseignements la veille aux 350 « catalyseurs territoriaux », ce nouvel outil d’investissement diffusera le rapport de sa quadruple évaluation de l’expérimentation 2020-2022. Les résultats de l’investissement de trois millions d’euros dans une cinquantaine d’innovations territoriales sont probants. L’ingénierie d’alliance permet d’activer une frugalité des projets (deux fois moins couteux que leur équivalent), d’être trois fois plus durable (grâce à une montée en compétences des gouvernances et équipes sur l’économie d’alliance), et de constater un coefficient de 7 pour 1 pour l’investisseur sociétal qui en a pris le risque (en moyenne, l’investissement permet de lever 7 fois le montant que l’investisseur a lui-même investi dans le projet). L’ingénierie d’alliance n’est donc pas une « dépense de fonctionnement », mais bien un « investissement d’avenir » qu’il convient aujourd’hui d’accélérer. En attendant les annonces du 5 septembre prochain sur le Projet 2023-2025 du Fonds ODD 17 à l’occasion du 15ème Forum Mondial Convergences, le retour d’expériences du Labo des partenariats de Strasbourg illustrera à la fois les résultats de l’expérimentation 2020-2022 et les orientations 2023-2025. Cette initiative territoriale est l’une des quatre choisies pour illustrer la nouvelle phase d’investissement. Ce choix n’est pas fortuit dans la mesure où dès 2008, l’équipe actuelle du Labo et celle du RAMEAU se sont engagé dans un compagnonnage qui a notamment donné lieu en 2014 à la création du Réseau des catalyseurs territoriaux, en 2015 à la 1ère Rencontre des pionniers des alliances en Territoire, et en 2016 à la publication du référentiel « Co-construction territoriale » lors d’une conférence au Conseil Economique, Social et Environnemental sous le Haut patronage du Président de la République. 15 ans après le début de ce cheminement, la boucle est donc bouclée…

Jeudi 6 juillet, c’est la notion de « Lien commun » qui sera explicitée par la Fondation pour la Co-construction du bien commun. L’étude « Intérêt général : quels chemins de 2015 à 2030 ? » sera publiée. Elle a été conduite par le Cabinet Révélateur de Richesses Immatérielles (RRI), dans le cadre de la démarche « Intérêt général 2050 ». Rappelons que cette démarche a été lancée le 6 octobre dernier, à l’Assemblée Nationale, dans le cadre de la 5ème Journée de (Re)Connaissance de la Co-construction du bien commun. Les Actes de cet événement seront aussi publiés ce jeudi à l’occasion du diner de promotion 2022 des « Eclaireurs 2030 » de la Fondation. Ils ont pu témoigner en octobre dernier de la valeur du faire alliance pour (ré)inventer nos imaginaires collectifs. Le Conseil scientifique qui se réunira avant d’accueillir les « éclaireurs 2030 » évoquera la question suivante : « au-delà d’une nouvelle gestion des communs qui incarne le renouveau de la gestion de l’intérêt général d’une part, et d’autre part du mouvement de co-construction du bien commun qui incarne la capacité d’Agir ensemble pour inventer de nouvelles réponses face à l’ampleur de nos défis communs, comment travailler sur notre Lien commun ? ». C’est bien à cet enjeu que les 8 partenaires de référence de la démarche « intérêt général 2050 » se sont attachés. Les enseignements seront partagés le 5 octobre prochain à l’occasion de la 6ème Journée de (Re)Connaissance de la Co-construction du bien commun qui aura pour thème cette année « Jeunes & Territoires 2050 ». Ces résultats feront échos à l’étude réalisée en 2021 par le politologue Stéphane ROZES qui vient de publier son dernier livre CHAOS autour de la question « comment (ré)inventer nos imaginaires collectifs » ? Affaire à suivre donc…

Retrouvons la valeur du temps…

Que dire en conclusion de ce retour d’expérience de 17 ans de recherche empirique ; si ce n’est qu’il nous incite à faire le « pari de la confiance » ? Pour le vivre, notre laboratoire de recherche empirique vous invite à suivre durant les trois prochains jours - les 4, 5 et 6 juillet - l’expérience des 3 dimensions de la notion de « Commun(s) ». Aurons-nous la Sagesse de (re)connaitre que l’épreuve et les preuves du temps sont des alliés et non des ennemis comme nous le croyons trop souvent ? Prenons garder d’avoir l’arrogance de croire que nous pourrions gagner contre le temps ! C’est au contraire notre capacité à voir le temps comme un allié qui nous redonnera l’Espérance ; voilà ce que nous devons éprouver ensemble ! Rendez-vous dès ce mardi 4 juillet pour vivre ensemble notre première escale.

A demain !

Charles-Benoît HEIDSIECK, Président-Fondateur Le RAMEAU


[1] Voir dossier « Intérêt général : un concept en mutation » (Editions DALLOZ, JURIS Associations, mars 2019)

[2] Livre collectif « Bien commun : Vers la fin des arrogances ! » (Editions DALLOZ, décembre 2016)

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