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Par Le RAMEAU - Publié le 7 octobre 2021 - 15:34 - Mise à jour le 8 octobre 2021 - 16:17
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Pourquoi, pour quoi et comment faire alliance ?

Aujourd’hui le « jouer collectif » est devenu incontournable comme l’a (dé)montré les études de l’Observatoire des partenariats publiées tout au long du mois de septembre. Mais comment faire concrètement ? C’est le thème des « Jeudis de l’ODD 17 » du mois d’octobre. Découvrez-en le 1er volet.

Ce lundi, Le RAMEAU rendait compte des 3 Récits et de la Charte du « faire alliance » (cf. article CAREnews). Aujourd’hui, les « Jeudis de l’ODD 17 » publient un panorama des publications pour faciliter le passage à l’action.

7 ans de travaux de recherche empirique et académique ont permis d’établir les 3 leviers d’activation de l’intérêt général[1] : une vision partagée, une capacité d’action transformatrice et une gestion régulatrice. A partir de ce cadre de référence, des Ateliers de regard croisé entre praticiens et chercheurs ont permis d’établir une approche systémique des impacts des alliances d’intérêt général : de leur effet de levier sur les Objectifs de Développement Durable à la qualification des effets de la contribution de chacun à nos défis communs. Cette « philosophie de l’Action » au travers d’alliances d’intérêt général a été publiée lors du colloque européen de recherche Part’Innov[2] (cf. schéma).

Aujourd’hui où la question n’est plus « faut-il faire alliance ? » mais « comment faire ? », et comment en 5 ans nous sommes passés en France du « devoir d’alliance » à « l’envie d’alliance », il est important de faire le point sur les outils disponibles pour agir.

Pourquoi, pour quoi et comment « faire alliance » ? Telles sont les questions qu’éclairent différentes publications de référence. Panorama des outils pour accélérer le « jouer collectif ».

Pourquoi faire alliance ?

Face à l’ampleur de la crise actuelle, mais aussi plus structurellement des défis de transformation structurelle que nous rappellent l’Agenda 2030 des Objectifs de Développement Durable, nous devons (ré)inventer des solutions qui permettent à la fois de réduire les fragilités et de faire émerger de nouveaux moteurs de développement économique durable. C’est tout l’enjeu aujourd’hui du « faire alliance ».

En 15 ans, le mouvement de co-construction du bien commun a connu 3 phases : celle des « signaux faibles » qu’il était difficile de capter, puis celle du « devoir d’alliance » qui s’est progressivement imposé. Aujourd’hui, ce « devoir d’alliance » s’est transformé en « envie d’alliance ». Selon les dernières études de l’Observatoire des partenariats, 81% des Français[3], 92% des maires[4], 83% des dirigeants d’entreprise[5], 97% des responsables associatifs[6], 98% des fondations et de très nombreux acteurs académiques considèrent nécessaires de « jouer collectif ».

le besoin de jouer collectif

Du « pouvoir d’agir » des citoyens à la co-construction des politiques publiques, en passant par les mutations des modèles socio-économiques des organisations publiques et privées, le « faire alliance » se développe par de nombreux chemins complémentaires. En France, la mission ministérielle sur l’accélération des alliances a établi une feuille de route autour de 4 chantiers structurels et 21 mesures techniques. Cette feuille de route est suivie depuis le 20 mai 2020.

Ces travaux ont permis d’élaborer 3 récits complémentaires :

  • Opérationnellement, les « bonnes nouvelles des Territoires », dont 8 exemples inspirants incarnent la diversité des réalités de terrain du local à l’international, se sont multipliés au point de former une « masse critique » pour la conduite du changement, 
  • Politiquement, le texte « Vers un récit national du faire alliance » propose une formulation de synthèse pour mobiliser les décideurs et leaders d’opinion,
  • Philosophiquement, le livre « Projet (Re)Naissance : de l’économie de l’alliance à la (re)découverte de notre Lien commun » expose les résultats de 15 ans de recherche empirique.

 Pour quoi faire alliance ?

Les travaux de recherche empirique ont permis de qualifier les 4 principales utilités du faire alliance :

DYNAMIQUE DE CO-CONSTRUCTION

 Comment faire alliance ?

Au-delà du pourquoi et du pour quoi faire alliance, il est essentiel de savoir « comment faire ? ». La capitalisation des démarches pionnières permettent de disposer de méthodes et d’outils qui ont fait leurs preuves :

Chaque jeudi midi, durant le mois d’octobre, découvrez les outils utiles pour « faire alliance ». Si vous souhaitez en recevoir l’information en primeur du rendez-vous hebdomadaire « les Jeudis de l’ODD 17 », il vous suffit de vous inscrire au programme. C’est simple, efficace … et gratuit !

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[1] Dossier « Intérêt général : un concept en mutation ! » (JURIS Associations, mars 2019)
[2] Partenariats et innovation social – Vers la coconstruction du bien commun (Chronique Sociale –  octobre 2020 Marie Bui-Leturcq & Emmanuel Gabellieri)
[3] Etude IMPACT - Citoyens – Comisis-OpinionWay pour l'Observatoire des partenariats, Octobre 2019 . 
[4] Etude IMPACT – Elus locaux - Comisis-OpinionWay pour l'Observatoire des partenariats, Décembre 2020
[5] Etude IMPACT – Entreprises - Comisis-OpinionWay pour l'Observatoire des partenariats, Septembre 2021
[6] Etude IMPACT – Associations & Territoires – Comisis-OpinionWay pour l'Observatoire des partenariats, Septembre 2021 
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