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Par Pour un Sourire d'Enfant - PSE - Publié le 4 avril 2024 - 09:43 - Mise à jour le 4 avril 2024 - 10:22
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Redonner confiance aux élèves grâce aux cours de soutien

PSE a rénové et agrandi plusieurs de ses paillotes afin d'offrir des cours de soutien aux enfants scolarisés en école publique, rencontrant des difficultés.

Un groupe d'enfants de la paillote de Kean Svay - Crédit photo : DR.
Un groupe d'enfants de la paillote de Kean Svay - Crédit photo : DR.

Un soutien au coeur des lieux de vie des familles

Srey Pov, 7 ans, est une petite fille vive au regard rieur. Difficile de croire qu'elle vient d'une famille pauvre d'un village près de Phnom Penh. Pourtant, depuis plusieurs années, sa famille reçoit le soutien de Pour un Sourire d'Enfant, qui leur donne notamment de la nourriture. Les cinq enfants de la famille sont également scolarisés en école publique avec le soutien de PSE qui leur fournit les uniformes et le matériel scolaire. « Ma famille va beaucoup mieux maintenant » souligne la petite fille. 

Srey Pov vient régulièrement dans la paillote de Kean Svay, un des 6 centres de service communautaire de PSE, qui jouent un rôle central dans les zones de grande misère où vivent les familles aidées. Ce sont des garderies-maternelles pour les 3-6 ans, ainsi que des lieux d'accueil pour sensibiliser les parents à des thématiques autour de la parentalité et du bien-être de leurs enfants. 

Un programme essentiel pour assurer une bonne éducation aux enfants les plus pauvres

Depuis quelques mois, plusieurs paillotes, dont celle de Kean Svay, ont été rénovées et agrandies afin de proposer des cours de soutien scolaire aux enfants scolarisés en écoles publiques. « Avant la construction des classes, les conditions pour les élèves et les professeurs étaient beaucoup plus difficiles » explique Kanika Kuy, enseignante à Kean Svay. « Lorsqu'il pleuvait, le toit des bâtiments fuyait et l'eau ruisselait dans les classes. Les professeurs ne pouvaient pas se concentrer sur les cours car ils devaient s'assurer que les enfants ne se promènent pas, de peur qu'ils ne glissent et tombent. La pluie faisait également beaucoup de bruit. Et lorsqu'il ne pleuvait pas, c'était également difficile d'enseigner car les salles de classe n'étaient pas isolées et on pouvait entendre les bruits d'une classe à l'autre ».

Quand Kanika a rejoint l'équipe enseignante, elle a pris le temps de bien connaître les enfants afin de leur offrir un enseignement de qualité. « Lors de ma première semaine d'enseignement ici, j'ai essayé d'apprendre et de comprendre d'où venaient les enfants, leur histoire et leur situation actuelle. Après avoir eu l'occasion d'en savoir plus sur leurs histoires - conditions de vie, environnement familial, niveau scolaire des parents, éventuels problèmes familiaux - j'ai compris qu'ils vivaient dans des conditions de vie très difficiles. J'ai alors cherché à les aider du mieux possible en leur donnant une bonne éducation : je veux faire partie du changement positif dans leur vie ! »

Se projeter vers l'avenir

Srey Pov est en CP et est l'une des bénéficiaires de ces cours de soutien. « C'est difficile pour moi l'école » explique-t-elle. « A la maison, je n'étudie pas bien et personne ne m'aide ». Alors les cours complémentaires en khmer et en mathématiques que lui offre PSE sont essentiels. « Quand je vais aux cours de soutien, je suis heureuse parce que les professeurs me parlent toujours gentiment et me sourient beaucoup. Ils prennent soin de nous » explique Srey Pov. « Ici, j'ai le temps de m'entraîner à lire et à écrire et je suis meilleure à l'école ».

Kanika, l'enseignante, ajoute : « Les cours de soutien permettent de renforcer les capacités d'apprentissage des élèves et d'améliorer leur niveau scolaire. C'est aussi un moyen de leur permettre d'améliorer leur discipline, d'adopter une attitude appropriée, d'acquérir de nouvelles expériences et des connaissances plus générales ».

Les enfants pris en charge reçoivent également le petit-déjeuner et un goûter, un moyen de s'assurer qu'ils étudient dans les meilleures conditions possibles. 

Srey Pov a désormais pris confiance en elle et se rêve même professeur à son tour « pour aider les autres enfants » comme elle explique en souriant. 

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