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Par Pro Bono Lab - Publié le 21 février 2022 - 09:52 - Mise à jour le 21 février 2022 - 09:52
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Réussir sa stratégie de mécénat de compétences : 5 recommandations pour les cabinets de conseil

Envie de lancer un dispositif de mécénat de compétences ? Si vous êtes un cabinet de conseil, on vous donne 5 recommandations à prendre en compte pour une expérience réussie. Si vous ne l’êtes pas, ces recommandations pourraient quand même vous servir…

Réussir sa stratégie de mécénat de compétences– 5 recommandations pour les cabinets de conseil. Crédit visuel : Pro Bono Lab.
Réussir sa stratégie de mécénat de compétences– 5 recommandations pour les cabinets de conseil. Crédit visuel : Pro Bono Lab.

Un dispositif de mécénat de compétences, et plus largement d’engagement des collaborateurs, doit toujours s’adapter à l’entreprise dans laquelle il est mis en place. Particulièrement pour les cabinets de conseil, qui ont la particularité d’avoir des consultant·e·s majoritairement détaché·e·s dans leurs entreprises clientes ou en inter-contrat. 

Vous souhaitez que vos consultant.es mettent leurs compétences au service d'associations sur des missions effectuées en mécénat de compétences et/ou pro bono ? Excellente idée ! On vous donne 5 recommandations*, et on vous les détaille dans cet article

Pour aller plus loin

1. Trouvez des allié.es en interne pour faire connaître le dispositif

Vos consultant.es travaillent chez des clients : comment leur indiquer qu’un dispositif de mécénat de compétences existe ? Trouvez les bons relais au sein de vos équipes.

Bonnes pratiques à retrouver ici

2. Cadrez (& comprenez) le besoin des associations que vous souhaitez accompagner

Le fonctionnement d’une association ne s’apparente pas à celui des grandes entreprises clientes des cabinets de conseil. Le besoin est généralement moins cadré dans une association que sur une mission de conseil classique, et les associations ont généralement des équipes moins structurées que des gros clients. Le vocabulaire utilisé pour parler d’éléments plus ou moins techniques peut également être différent. Ne l’oubliez pas !

Bonnes pratiques à retrouver ici

 

« Quand on travaille avec des associations, c’est moins structuré que ce dont on a l’habitude chez FTI Consulting : mes clients sont principalement des avocats et des financiers. Avec l’association, le rapport est plus humain : c’est le gros avantage, ça nous fait voir autre chose, c’est un peu moins cadré mais c’est là aussi où on a une valeur ajoutée en tant que consultant. »

Timothé Lambert, consultant chez FTI Consulting

3. Veillez à la préparation et l’encadrement de vos consultant.es engagé.es

Avant d’envoyer vos consultant.es en mission, assurez-vous qu’ils aient les compétences, soft et hard, pour la mener à bien, ou qu'ils soient encadrés. Dans le cas de juniors, assurez-vous qu'ils aient un manager qui puisse lui fournir la méthodologie et contrôler les livrables notamment. Vous risquez sinon une expérience décevante pour l’association comme pour le consultant.e.

Bonnes pratiques à retrouver ici

 

4. Anticipez la remobilisation de vos consultant.es en inter-contrat

Un.e de vos consultant.es commence une mission de mécénat de compétences pour une association, qui doit revoir son modèle économique. La mission doit durer une semaine. Le mardi, il ou elle doit tout arrêter car il ou elle est remobilisé.e auprès d'un client le lendemain. Frustrant pour le volontaire, et handicapant pour l'association qui doit avancer sur ce sujet stratégique !

Bonnes pratiques à retrouver ici

 

5. Abordez les missions de mécénat de compétences avec le même sérieux qu'une mission de conseil pour un client... ou presque

« Une mission de mécénat de compétences = un objectif. Une fois qu’il est déterminé, il faut tout faire pour l’atteindre ! »

Bonnes pratiques à retrouver ici

 

« On sent qu’il y a un regain d’adhésion à l’entreprise suite à ces missions-là. Comme on dit, « Eager to leave, happy to stay ». C’est une bouffée d’air de sortir du cadre de l’entreprise. Et voir l’impact de son travail, c’est très important. Chez nos clients, on est un consultant parmi des dizaines et on ne voit pas bien à quoi on a servi. Quand on travaille pour une association, au contraire, on voit l’impact concret de ce qu’on fait : c’est assez magique ! » 

Sarah Le Mesre, responsable de la Fondation Devoteam

 

* À savoir
Ces recommandations ont été en partie construites grâce aux témoignages de :

 

 

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