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Par Société Générale - Publié le 14 mars 2023 - 16:06 - Mise à jour le 14 mars 2023 - 16:06
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Droit des femmes : quatre associations soutenues par la Fondation œuvrent pour l’égalité des sexes

Journée inscrite dans le marbre depuis 1977, chaque 8 mars célèbre à travers le monde entier les droits des femmes. Véritable point d’étape pour mesurer la réduction des inégalités hommes-femmes, cette journée internationale est aussi l’occasion de mettre en lumière les associations qui œuvrent pour la cause. Soutenues par la Fondation d’entreprise Société Générale C’est vous l’avenir, quatre d’entre elles agissent pour lever les freins professionnels et personnels qui fragilisent l’évolution des femmes.

Droit des femmes : quatre associations soutenues par la Fondation œuvrent pour l’égalité des sexes. Crédit photo : Rêv'elles.
Droit des femmes : quatre associations soutenues par la Fondation œuvrent pour l’égalité des sexes. Crédit photo : Rêv'elles.

Cette année, le 8 mars se déroule sous le thème de l’innovation et des technologies pour l’égalité des sexes, pour un monde digital plus inclusif. Chez BECOMTECH, le goût du numérique se développe dès la troisième en proposant aux adolescentes de s’initier aux métiers du numérique. « On propose une formation de quatre semaines « JUMP IN TECH » pendant l’été, soit une centaine d’heures pour des jeunes filles de 14 à 17 ans, et notamment celles issues de QPV et d’établissements de réseau d’éducation prioritaire. » Elles vont pouvoir développer des compétences numériques concrètes et tester leur appétence pour ce domaine. « Cette initiation intensive au numérique arrive avant leur choix d’orientation. Avec la réforme du baccalauréat, aujourd'hui, dans la spécialité numérique et sciences de l'informatique, pour une classe de 30 élèves, on retrouve seulement quatre à six filles », explique Lisa Fouilleul, responsable des partenariats BECOMTECH.

À la suite de JUMP IN TECH en 2022, 75 % des participantes souhaitent s’orienter vers un secteur numérique ou en lien avec le numérique. « Elles auront aussi participé à la constitution d'un collectif solidaire où les filles vivent une expérience commune et rejoignent ensuite la communauté des Ambassadrices de l'association pour rester connectées les unes aux autres, s’entraider et se soutenir », souligne Lisa Fouilleul. Avant de suivre une formation dans la tech où le manque de femmes est patent, il faut donc ouvrir les horizons des jeunes femmes en leur proposant des espaces d’expression et d’expérimentation sécurisés et des rôles modèles auxquelles elles peuvent s’identifier. Pour créer cette dynamique positive, certaines associations, comme BECOMTECH, ont fait le choix de la non-mixité.

Former les femmes des quartiers populaires aux métiers du numérique

« Le 8 mars, ça devrait être toute l’année », affirme avec conviction Julie Bouquin, responsable des opérations chez les DesCodeuses. Cette année, le 8 mars se déroule sous le thème de l'innovation et des technologies pour l'égalité des sexes, pour un monde digital inclusif.

D'ici à 2050, 75 % des emplois seront liés aux domaines scientifiques et technologiques. Pourtant, aujourd'hui, les femmes n'occupent que 22 % des postes en intelligence artificielle. Depuis 2017, l’association DesCodeuses s’attaque ainsi à un double défi : donner aux femmes, et notamment aux femmes de quartiers populaires et/ou en reconversion, accès aux métiers du numérique. « On forme des développeuses et des analystes en cybersécurité. Une femme qui sort de notre formation voit son salaire augmenté de 40 %. Chez nous, on privilégie les compétences au diplôme. C’est possible d’avoir des compétences sans avoir de diplôme d’ingénieur et c’est pour cela que nous travaillons beaucoup avec les organismes de recrutement. »

L’objectif est aussi de lutter contre la discrimination à l’embauche pour favoriser un recrutement plus inclusif et attirer d’autres profils. « Le CV d'une développeuse ne doit pas être écartée par un algorithme parce qu’il y a écrit le mot développeuse au lieu de développeur », souligne Julie Bouquin.

L’empowerment : encourager l’envie d’entreprendre des femmes

L’association Empow’Her agit aussi bien en France qu’à l’international avec l’ambition de développer un entrepreneuriat plus inclusif, source d’empowerment pour les femmes et catalyseur de transformation. « Nous travaillons à l’international et nous pouvons constater des difficultés communes entre une femme entrepreneure en France, au Burkina ou encore en Côte d’Ivoire, que ce soit pour accéder à des financements, à un réseau ou tout simplement bénéficier d’un accompagnement prenant en compte les réalités et les contraintes des femmes », explique Margaux Teuliere, responsable des programmes Afrique de l’Ouest chez Empow’Her.

Une des spécificités d’Empow’Her, en plus de créer de vraies communautés apprenantes et de s’appuyer sur des rôles modèles ayant bénéficié de son accompagnement, c’est aussi de travailler sur la notion d’échecs et de rebond. « On a des témoignages de femmes incroyables. Une femme dans notre programme a entrepris sept fois avant que son entreprise ne marche. Des témoignages comme ça, c'est ce qui parle le plus. »

La non-mixité : d’abord un levier d’émancipation

« La non-mixité n’est pas une fin en soi, c'est un moyen. Dans ces espaces non-mixtes, les jeunes femmes arrivent vraiment davantage à se révéler, à réfléchir à leur force et à ne pas se sentir limitées ou jugées. Dans cet espace protégé, en dehors des stéréotypes, des préjugés, des faire-valoir, on peut faire tomber toutes ses barrières », indique Blandine Clérin, directrice de la communication et du rayonnement de Rêv'Elles. Rêv'Elles est une association qui permet aux jeunes filles de quartiers populaires de révéler leur potentiel pour qu’elles puissent s’épanouir personnellement et professionnellement. Intégrer les programmes Rêv'Elles, c’est pour ces jeunes filles échanger avec des rôles modèles, expérimenter la sororité et développer leur pouvoir d’agir ou « empowerment ». DesCodeuses partage le constat de Rêv’elles. « Nous parlons de communauté d’apprentissage plutôt que d’organisme de formation. Car chez DesCodeuses, la sororité fait partie des conditions de réussite au même titre que les compétences techniques. La solidarité entre les apprenantes est garante du succès de notre formation et de l’insertion professionnelle : aujourd’hui, 90 % des apprenantes sont en poste. Preuve que seule, on va plus vite, ensemble on va plus loin », conclut Julie Bouquin.

 

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