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Par Société Générale - Publié le 5 décembre 2022 - 12:45 - Mise à jour le 5 décembre 2022 - 12:55
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Entreprendre pour Apprendre : réunir l’école et le monde de l’entreprise

S’adresser aux écoliers pour faire grandir les potentiels, c’est l’ambition d’Entreprendre pour Apprendre. Soutenue depuis plus de trois ans par la Fondation d’entreprise Société Générale C’est vous l’avenir, l’association accompagne chaque année 30 000 jeunes pour leur faire découvrir le monde de l’entrepreneuriat.

Entreprendre pour Apprendre : réunir l’école et le monde de l’entreprise. Crédit photo : Entreprendre pour Apprendre.
Entreprendre pour Apprendre : réunir l’école et le monde de l’entreprise. Crédit photo : Entreprendre pour Apprendre.

La vocation d’Entreprendre pour Apprendre est d’éveiller la curiosité des jeunes sur le monde du travail pour faciliter ultérieurement leur orientation. Dans ce but, l’association crée des ponts inédits entre le monde de l’école et celui de l’entreprise. Cette ambition est le fruit d’un constat. Les enfants suivent un schéma que décrit Adeline Mongrué, sa directrice nationale : « Nous avons voulu casser un paradigme qui est très français : j’étudie, je m’oriente, je travaille… mais si à un moment donné on décroche de ce triptyque, cela devient très compliqué. Alors que si on rend le parcours plus poreux où l’on rencontre le travail, que l’on étudie et que l’on s’oriente un peu différemment parce que l’on a testé deux ou trois métiers, cela apporte véritablement une grosse différence. » La pertinence de la démarche est confirmée par les chiffres : 40 % des décrochages scolaires sont liés à une pédagogie inadaptée ou à la méconnaissance des métiers.

Une expérience éducative au plus près des entreprises

L’expérience entrepreneuriale proposée par l’association repose sur un ancrage territorial fort. Pour permettre cet accès au plus près des entreprises, Entreprendre pour Apprendre s’appuie sur 17 antennes régionales en France et en outre-mer, avec une attention particulière portée aux établissements scolaires en réseaux d’éducation prioritaire et de revitalisation rurale.

Une approche fédérale pertinente, comme l’explique Adeline Mongrué: « Notre organisation a ainsi la capacité de s’adapter au mieux aux besoins du territoire et de venir répondre à des enjeux locaux. Les associations régionales ont ainsi des présidents bénévoles, des conseils d’administration, etc. Il y a donc une tête de réseau qui vient piloter l’ensemble et des associations régionales autonomes qui adaptent localement le programme. »

Le fer de lance de son action est la Mini-Entreprise®, un accompagnement de A à Z, à destination des jeunes sur une année scolaire, dans la création d’un produit ou d’un service. « Il s’agit d’une pédagogie active entrepreneuriale. C’est le principe même de l’entrepreneuriat, ils ne partent de rien et ils apprennent au fil de l’eau », résume la directrice générale. Durant 60 heures, le groupe met en place, de la conception à la commercialisation, une petite entreprise qui a toute d’une grande. Pour parvenir à sa mise en œuvre et assurer une vision globale du processus de création, la Mini-Entreprise® s’appuie sur le binôme encadrant de jeunes/mentor du monde professionnel. Des formats plus courts existent : de la simple journée jusqu’à 20 ou 30 heures d’accompagnement pour prototyper une idée, le dispositif s’adapte aux besoins et contraintes exprimés.

Pour parfaire le parcours éducatif impulsé par la Mini-Entreprise®, les bénéfices sont intégralement reversés à une association d’intérêt général.

Un festival pour éclairer les initiatives

Entreprendre pour Apprendre organisait cet été un festival au Nouveau Chalet du Lac à l’orée du bois de Vincennes. L’événement qui réunissait l’ensemble des antennes régionales a mis en lumière la détermination et l’inventivité dont font preuve les jeunes dans le cadre de la Mini-Entreprise®. Pour illustrer leur enthousiasme et leur formidable énergie, Adeline Mongrué cite volontiers cette anecdote : « C’était dans une classe en Normandie où la PDG de l’entreprise avait quatorze ans, toute petite, toute fluette et elle vient raconter son projet avec une confiance phénoménale. Il s’avère qu’elle était très timide mais que l’expérience l’avait aidée à travailler sa posture. Sa Mini-Entreprise® venait créer de jolies petites trousses ou housses de portables en tissu. Elle m’explique qu’ils n’avaient même pas assez d’argent pour acheter le tissu, ils ont donc été voir le supermarché du coin pour leur demander s’ils avaient des chutes de vêtements invendus. Ils se sont retrouvés avec des tonnes de tissu, mais ils ne savaient pas coudre et leurs parents non plus. Ils ont alors eu l’idée d’aller voir les femmes de ménage de l’école. Résultat des courses, celles-ci ont amené des machines à coudre après la classe pour leur montrer comment faire. »

Une leçon à tirer de cette aventure parmi toutes ces belles histoires : la réussite d’un projet n’est pas liée au réseau que l’on croit détenir. Pour Adeline Mongrué : « il suffit parfois d’oser. Oser demander autour de soi, solliciter les compétences, les talents et c’est tout un collectif qui se met alors en mouvement. » Entreprendre pour Apprendre joue précisément ce rôle de catalyseur.

 

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